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3.75/5 (sur 63 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Taganrog, Russie , le 29/08/1892
Mort(e) à : Paris , le 28/04/1964
Biographie :

Alexandre Koyré, né Aleksandr Vladimirovitch Koïranskiï (Александр Владимирович Койранский) est un philosophe et historien des sciences français d’origine russe.

Lors de la révolution russe de 1905, il est soupçonné d'avoir participé à l'attentat contre le gouverneur de Rostov-sur-le-Don. Il est arrêté et emprisonné pendant quelques mois. Contraint à l’exil, il quitte la Russie en 1908 pour Göttingen en Allemagne. Il part s'installer à Paris en 1912 pour y étudier l’histoire de la philosophie.

Lors du déclenchement de la Première Guerre mondiale il s'engage dans la Légion étrangère et en 1916 il combat dans un régiment russe sur le front de l'Est.

En 1920 Alexandre Koyré, désormais citoyen français, revient avec sa famille à Paris où il prépare sa première thèse, soutenue en 1922. Il commence à enseigner à l'École Pratique des Hautes Études (EPHE).

En 1929 Koyré soutient sa thèse d'État et trois ans plus tard l'École Pratique des Hautes Études crée pour lui une chaire intitulée "Histoire des idées religieuses dans l'Europe moderne", qu'il assurera jusqu'en 1962.

En 1950, il publie la "Philosophie russe", en 1955 ses travaux sur les mystiques, en 1957 "Du monde clos à l'Univers infini" et en 1961 "La révolution astronomique".

Ses travaux d’épistémologie et d’histoire des sciences portent sur Galilée ainsi que sur la cosmologie aux XVIe et XVIIe siècles. Il voit dans la naissance de la physique moderne au XVIIe siècle une "révolution scientifique".

En 1965 ses "Études newtoniennes" sont publiées à titre posthume et depuis, plusieurs congrès lui ont été consacrés.

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Source : fr.wikipedia.org
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Karim Benyekhlef - Directeur du Laboratoire de cyberjustice Karim Benyekhlef est professeur à la Faculté de droit de l'Université de Montréal depuis 1989. Il est détaché au Centre de recherche en droit public depuis 1990 et en a assuré la direction de 2006 à 2014. Il a assuré la direction du Regroupement stratégique Droit, changements et gouvernance, regroupant une cinquantaine de chercheurs, de 2006 à 2014. Il fut aussi directeur scientifique du Centre d'études et de recherches internationales de l'Université de Montréal (CÉRIUM) de 2009 à 2012. Il assure actuellement la direction du Laboratoire de cyberjustice, qu'il a fondé en 2010. le Laboratoire de cyberjustice a obtenu en 2015 le Prix Mérite Innovation du Barreau du Québec. Il est titulaire de la Chaire de recherche LexUM en information juridique depuis octobre 2014. Il a reçu en 2016 la distinction Advocatus Emeritus (Avocat émérite) du Barreau du Québec. Il a été le titulaire 2019-2020 de la Chaire d'excellence Alexandre Koyré. Il est co-responsable de l'Axe Droit, cyberjustice et cybersécurité à l'OBVIA (Observatoire international sur les impacts sociétaux de l'IA et du numérique). Il dirige maintenant le projet «Autonomisation des acteurs judiciaires par la cyberjustice et l'intelligence artificielle» (Projet AJC) dans le cadre du programme de partenariat du CRSH (2018-2025). Ce projet vise à mettre l'intelligence artificielle (IA) au service des justiciables et des acteurs judiciaires afin d'accroître l'accès à la justice. AJC réunit, pour 7 ans, une équipe multidisciplinaire et internationale composée de plus de 50 chercheurs et de 42 partenaires représentant des centres de recherche, des institutions publiques, des professionnels du droit, des représentants de la société civile et des acteurs du secteur privé. Conférence : Existe-t-il un juste usage et une réelle utilité de l'IA en justice ? Jeudi 5 mai 2022, 10h45 - 11h30 — Amphi mauve Les promesses de l'IA sont nombreuses et relèvent parfois plus du marketing (économie de la promesse) que de la réalité. Qu'en est-il de l'apport de l'IA dans le champ de la justice? L'expression «intelligence augmentée» apparaît plus juste dans le champ de la justice. En effet, il s'agit plus d'assister le justiciable ou le professionnel que de se substituer aux décideurs, ainsi que l'illustre l'image chimérique et absurde du juge-robot. Les outils numériques peuvent contribuer à un meilleur accès au droit par des agents conversationnels, par exemple, et à faciliter, dans certains cas, l'accès à la justice, en particulier par le biais des plateformes de résolution en ligne des conflits. Dans tous ces cas, la tâche est difficile car le droit ne se laisse pas facilement encapsuler dans des formules algorithmiques. La sensibilité du droit au contexte socio-économique, voire politique, le rend évolutif et parfois difficilement saisissable et ces caractéristiques sont loin d'être des défauts. Une fois ces caractéristiques prises en compte et soupesées, l'intelligence augmentée peut contribuer à l'accès au droit et à la justice et ainsi faire oeuvre utile.

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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Pour tout membre d'un groupe secret, la parole n'est, en fait, qu'un moyen de cacher sa pensée.
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Remarquons, en passant, qu'il ne s'agit là nullement du problème de la certitude - aucun aristotélicien n'a jamais mis en doute la certitude des démonstrations géométriques --, mais de celui de la réalité ; et qu'il ne s'agit pas même de l'emploi des mathématiques dans la science physique - aucun aristotélicien ne s'est jamais refusé à mesurer ce qui est mesurable et à compter ce qui est nombrable --, mais de son rôle dans et pour la structure même de la science ; c'est- à-dire, nécessairement, de la réalité elle-même.
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Le terme « cinquième colonne » est d’origine toute récente. C’est au général Franco – dont ce sera, sans doute, la création la plus populaire et la plus durable – que nous le devrons. C’est lors de la guerre civile espagnole, ou mieux, lors de la contre-révolution espagnole, lors de la marche des armées franquistes sur la capitale, que la « cinquième colonne » vit le jour. « Les quatre colonnes qui s’approchent de Madrid seront, a dit le général Franco, aidées par une cinquième qui s’y trouve déjà. »
L’image frappa la conscience populaire. Le mot fit fortune et se propagea, en traînée de poudre, dans le monde entier. Le terme fut adopté par toutes les langues de la terre. Et lorsque les armées hitlériennes commencèrent leur marche conquérante à travers les pays de l’Europe, et qu’il apparut que – de même que lors de la marche des armées du général Franco sur Madrid – elles y étaient accueillies, soutenues, aidées, par des éléments amis qui y étaient déjà, c’est tout naturellement et, d’ailleurs, avec bon droit, qu’on a appliqué à ces « amis de l’ennemi » l’appellation : « cinquième colonne ».
On ne remarqua point – la connaissance de l’histoire est si peu répandue dans le monde – que si le terme était nouveau, le phénomène social et militaire qu’il désignait l’était beaucoup moins. Ou même, ne l’était pas du tout.
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Mais si la guerre, d'état exceptionnel, épisodique, passager, devenait un état perpétuel et normal ? Il est clair que le mensonge, de cas exceptionnel, deviendrait lui aussi, cas normal, et qu'un groupe social qui se verrait et se sentirait entouré d'ennemis, n'hésiterait jamais à employer contre eux le mensonge. Vérité pour les siens, mensonge pour les autres, deviendrait une règle de conduite, entrerait dans les mœurs du groupe en question.
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La nature, c'est cette force vitale et magique qui, sans cesse, crée, produit et lance dans le monde ses enfants.
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Il y a quelque chose dont Newton doit être tenu pour responsable… : c’est la division de notre monde en deux.
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La vérité est donc toujours ésotérique et cachée. Elle n'est jamais accessible au commun, au vulgaire, au profane. Ni même à celui qui n'est pas complètement initié. Tout membre du groupement secret, en a pleine conscience. Aussi ne croira-t-il jamais ce qu'il entendra dire en public par un membre de son propre groupement. Et surtout n'admettra-t-il jamais comme vrai quelque chose qui sera publiquement proclamé par son chef. Car ce n'est pas à lui que s'adresse son chef, mais aux "autres", à ces "autres" qu'il a le devoir d'aveugler, de berner, de tromper. Ainsi, par un nouveau paradoxe, c'est dans le refus de croire à ce qu'il dit et proclame que s'exprime la confiance du membre du groupement secret en son chef.
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Il est vrai également, que ni les états, ni les partis totalitaires ne sont des sociétés secrètes au sens précis de ce terme et qu'ils agissent publiquement. Et même à grand renfort de publicité. C'est que justement -- et c'est en cela que consiste l'innovation dont nous avons parlé plus haut -- ce sont des conspirations en plein jour.
Une conspiration en plein jour -- forme nouvelle et curieuse du groupement d'action, propre à l'époque démocratique.
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C'est au mensonge moderne, et même plus étroitement, au mensonge politique moderne surtout, que nous voudrions consacrer quelques réflexions.
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Le régime totalitaire est essentiellement lié au mensonge. Aussi n'a-t-on jamais autant menti en France que depuis le jour où, inaugurant la marche vers un régime totalitaire, le Maréchal Pétain a proclamé : "Je hais le mensonge".
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