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4.03/5 (sur 479 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Hartford, Connecticut , le 04/09/1929
Mort(e) à : Fréjus , le 20/06/2005
Biographie :

Larry Collins, né John Lawrence Collins Jr., était un écrivain et journaliste américain.

Diplômé de Yale en 1951, il a travaillé pour l'agence de presse américaine United Press International (UPI) à Paris en 1956, à Rome en 1957, puis au Caire et à Beyrouth en 1958, avant d'être chef du service Moyen-Orient en 1959 puis chef du bureau de Paris de 1961 à 1965 de l'hebdomadaire américain Newsweek.

Lors de son service militaire en France, au Commandement suprême des forces alliées en Europe (SHAPE), il rencontre le journaliste Dominique Lapierre (1931) avec qui il se lie d'amitié.

Ils ont ensuite décidé de travailler ensemble : en 1964, ils publient "Paris brûle-t-il ?". Plusieurs ouvrages écrits à quatre mains ont suivi, notamment "Où tu porteras mon deuil" (1967), "Ô Jérusalem" (1971), "Cette nuit la liberté" (1975) et dernièrement "New York brûle-t-il ?", publié en avril 2005, dont le titre faisait écho au premier ouvrage des deux auteurs.

Fruits d'une très professionnelle collaboration et d'une parfaite entente, leurs ouvrages coécrits se sont vendus dans le monde à plusieurs millions d'exemplaires. Les deux hommes échangeaient fiches et documents : Dominique Lapierre enquêtait par exemple sur les services secrets français et Collins sur la CIA. Puis le premier écrivait en français et le second en anglais et chacun traduisait l'autre.

Larry Collins avait également écrit "Fortitude" (1985), "Dédales" (1989), un complot visant à infiltrer le cerveau du président des États-Unis, "Les aigles noirs" (1993) et "Demain est à nous" (1998).

En 1966, il se marie avec la princesse égyptienne Nadia Sultan. Ils ont eu 2 fils. Il s'était installé à Ramatuelle, en Provence, en 1976.

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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Dans la petite cité perdue au cœur de l'Andalousie le ciné Jerez était bien plus qu'un cinéma. C'était une porte ouverte sur L'inconnu, le seul regard que tant d'habitants pourraient jamais donner sur l'extérieur.
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"C'est peut-être un salopard, mais c'est notre salopard."

C'est en ces termes que Franklin Delano Roosevelt aurait parlé d'Anastasie Somoza après avoir lu le mémoire du ministre des Affaires étrangères visant à préparer la visite du dictateur du Nicaragua à Washington en mai 1939.
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Le sergent Cranston ouvrit la trappe qui se trouvait au fond de la carlingue. Wild s'y faufila, laissant pendre ses pieds par l'orifice. La lumière verte qui surmontait la porte du poste de pilotage devint rouge.
- C'est pour bientôt dit Cranston.
Il prit le cordon qui commandait la sangle d'ouverture automatique du parachute de Wild, l'accrocha à un filin au-dessus de sa tête, puis tira d'un coup sec sur le cordon afin que Wild puisse constater qu'il était parfaitement en sécurité.
Wild sourit. Le sergent Cranston et son petit geste étaient devenus célèbres dans le SOE. On disait que le service de sécurité de l'organisation avait repéré un agent allemand qui s'était infiltré dans ses écoles d'entraînement. C'était un français qui, sur ordre de la gestapo, avait traversé les Pyrénées et était arrivé en Angleterre pour pénétrer le SOE. Plutôt que de donner l'éveil en l'arrêtant, le service de sécurité l'avait laissé achever son entraînement et retourner en France.

A un petit détail près. La nuit où il devait sauter, le sergent Cranston avait "négligé" de fixer la sangle de son parachute au filin et le français s'était écrasé à 160 kilomètres/heure sur le sol du pays qu'il avait voulu trahir. Depuis cette fameuse nuit, Cranston avait pris l'habitude de rassurer les agents qui allaient sauter en leur montrant qu'ils étaient solidement amarrés.
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Manuel Antonio Noriega était un fervent adepte de la Santeria, ce culte où se mêlent vaudou et animisme. Il envoyait régulièrement ses uniformes à Cuba où un officiant de la Santeria, qu'un garde du corps appelait cyniquement sorcier, pratiquait des rites destinés à protéger le général.
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Le colonel croisa les mains sur son ventre et fit un grand sourire à T.F.

-Nous l'avons amené ici et l'avons placé sous contrôle sous le nom de "Garbo". Il faut vous dire que l'homme a une particularité intéressante. En arrivant à Lisbonne, il a créé deux anglais imaginaires supposés travailler pour son compte en tant que sous-agents,. Nous avons pensé que c'était plutôt une bonne idée. Si bien qu'au cours des deux dernières années, nous avons rassemblé pour lui un petit réseau de sous-agents, vingt-quatre en tout. Ils étaient irréductiblement anglophobes : un nationaliste gallois, un sikh, un membre de l'IRA. Ou des types vénaux qui font ça pour de l'argent sans savoir qu'on les utilise, comme ce sergent américain qui apprécie hautement le whisky et les femmes que Garbo lui offre ou cette secrétaire mal fagotée du ministère de la Guerre qui goûte ses performances amoureuses.

Le colonel se leva et découvrit une carte d'Angleterre fixée au mur.

- Ces symboles, dit-il, montrant des tas de petits points rouges représentent les endroits où se trouvent les agents imaginaires de notre ami Garbo.


T.F. nota qu'ils étaient répartis partout sur le territoires des îles britanniques, légèrement plus nombreux dans le sud-est de l'Angleterre, autour de Douvres, de Folkestone, de Ramsgate, de Canterbury, où l'armée fantôme de FORTITUDE devait être rassemblée.
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Le voyage que venait de décrire le jeune pilote à Catherine avec une telle désinvolture représentait, en fait, l'une des opérations les plus extraordinaires de la guerre. Seuls, sans rien pour se défendre, avec seulement une boussole et un jeu de cartes Michelin pour se guider, les pilotes de la 161ème escadrille de missions spéciales affrontaient régulièrement la DCA allemande et les chasseurs de nuit de la Luftwaffe qui étaient à leurs trousses pour repérer, dans l'immensité obscure de l'Europe occupée, le champ d'une ferme isolée, avec pour seul point de repère trois lampes allumées à quelque deux cents mètres de distance les unes des autres. Les appareils utilisés pour ce genre de mission étaient des Westland Lysander, si lents et si lourds que c'était une plaisanterie pour les allemands de les descendre à coup de fronde. En fait, des pilotes de la RAF avaient catégoriquement refusé de s'en servir dans les missions de reconnaissance pour lesquelles, on les avait conçus. Leur seule qualité était, pour parler comme les gars de la RAF, d'être "de solides bougres capables d'atterrir et décoller sur une piste de 500 mètres de long bourrée de bouses de caches".
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Il faudra, soupira-t-il, cueillir une à une les villes d'Espagne, comme des olives. Voyant le découragement envahir le visage de son compagnon, Franco ajouta d'une voix impérieuse : "bien entendu nous finirons par vaincre. Car nous avons une foi, un idéal, une discipline. Nos ennemis n'ont rien de tout cela."
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Il était 4h30 de l'après-midi, à Guernica, le dimanche 26 avril 1937. C'était jour de marché et les paysans des environs venus vendre leurs produits emplissaient les rues du village. Trois heures plus tard, quand le dernier Junker de la légion Condor eut quitté le ciel, 1654 morts et 889 blessés gisaient dans les ruines de Guernica. L'anéantissement total de la petite communauté inaugurait une longue et triste route qui aboutirait un jour à Hiroshima.
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Vingt ans après la guerre civile, l'Espagne restait un pays arriéré, paralysé par des traditions d'un autre âge. L'obscurantisme d'un clergé tout-puissant limitait ses horizons intellectuels et sociaux, une bureaucratie incompétente entravait son économie, et sa vie politique étouffait dans les structures d'un régime féodal. Tandis que, de l'autre côté des Pyrénées, la France inventait la Caravelle, fabriquait sa bombe atomique et élevait son niveau de vie au point de faire dire à de nombreux Espagnols que l'"Amérique commence à Bidassoa", tandis que l'Allemagne, vaincue, disputait à ses vainqueurs les marchés mondiaux, l'Espagne, elle, continuait à vivre endormie dans son passé.
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Si nous considérions les choses sous leur angle moral, qu'est-ce qui serait le plus immoral? Les Anglais qui ont envoyé cette femme en première ligne comme terroriste, en sachant très bien ce qui lui arriverait si elle était prise? Ou nous autres qui essayons de lui tirer des renseignements qui peuvent aider l' Allemagne à gagner la guerre? Car nous faisons la guerre, docteur, et ce qui est moral, c'est de la gagner!
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