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3.73/5 (sur 327 notes)

Nationalité : Danemark
Né(e) à : Otterup, île de Fionie , le 25/07/1950
Biographie :

Leif Davidsen est un écrivain danois, spécialisé dans le roman policier.

Après avoir fréquenté une haute école aux États-Unis, il a travaillé comme journaliste dès 1976. Il a notamment été correspondant à Moscou, reporter dans les pays de l'Est pour Radio Danemark et rédacteur d'informations à la télévision.

Il reçoit le Prix Palle-Rosenkrantz en 1989 et le Prix Clé de verre en 1999.

Il vit actuellement comme écrivain indépendant à Copenhague, écrivant de nombreux thrillers.

"Den russiske sangerinde" a été adapté au cinéma avec le même titre par Morten Arnfred en 1993.
Mettant à profit sa connaissance approfondie des pays de l’Est, Leif Davidsen s’est lancé dans la rédaction de romans situés à mi-chemin entre le polar et le roman d’espionnage, avec notamment La Trilogie russe dont l’action se passe à la fin des années 1980, au moment où l’Empire russe se désagrège et que tous les rapports de force sont remis en question, les certitudes d’hier envolées et que les citoyens russes se mettent à espérer malgré un avenir plus sombre que jamais. Le lecteur suit l’enquête méticuleusement menée tout en suivant l’auteur dans les méandres de ce monde russe si proche et à la fois si lointain.
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Bibliographie de Leif Davidsen   (13)Voir plus

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Citations et extraits (153) Voir plus Ajouter une citation
Des villages entiers avaient été gommés de la carte. La déportation avait eu lieu en février, par un froid glacial, et par milliers, les Tchétchènes étaient morts de faim et de froid, d'abord pendant le voyage, puis, plus tard, dans ces régions inhospitalières où on les considérait comme des traîtres à leur patrie. Staline était mort en 1953, mais ce n'est que quatre ans plus tard que les Tchétchènes déportés avaient été autorisés à réintégrer leur patrie.
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Combien de temps suis-je resté assis sur le bord de mon lit pendant que la nuit tombait? Je l'ignore. Cette douce pénombre bleue du Nord de l'Europe, qui arrive à pas feutrés, enveloppait toutes choses d'un film protecteur, d'une gaze grise qui se pose sur les visions désagréables et la laideur de l'existence pour teinter de poésie même un bâtiment lugubre ou une pièce repoussante. Je ne sais à quoi j'ai pensé.
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La société de l'union Soviétique excelle à décrire le mensonge comme si c'était la vérité et à regarder le mensonge en face, pour finir par lui tourner le dos en prétendant qu'il n'existe pas.
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On voudrait faire tant de choses, étant jeune, mais soudain, on se réveille et l'on a quarante ans, et le temps a fondu comme la neige sous le soleil printanier.
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C'était la télévision, et par conséquent l'illusion et la manipulation.
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Mon père a dit quelque chose en français en faisant son bon sourire et il a allumé une de ses nombreuses cigarettes quotidiennes.
" Qu'est-ce que tu dis ?
- Il existe une chanson célèbre, en France, à propos d'une Nathalie moscovite. De Gilbert Bécaud. Un Français emmène son guide, Nathalie, prendre une tasse de chocolat au café Pouchkine. C'est une chanson des années soixante, qui était très populaire dans ma jeunesse, au point qu'en Union soviétique, les communistes l'ont interdite.
- Pourquoi donc ?
- Cela prendrait toute une soirée de t'expliquer l'idiotie des communistes.
- Tu as sûrement raison.
- La Nathalie de la chanson est un rêve, et comme dans tous les rêves, le rêveur sera déçu.
- Ma Nathalie n'est pas ainsi. Notre vie n'a rien à voir avec ça. Nous avons confiance l'un dans l'autre.
- C'est vrai que tu as une femme très spéciale, et tu sais que de ma part, c'est un compliment. Elle a du caractère. Il n'y a pas beaucoup de femmes qui en ont autant."
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Personne ne mentionnait plus le nom de Lénine. A l'Est, on démolissait les fières statues avec une hâte qui révélait la mauvaise conscience. Les sculpteurs étaient au chômage. Les créateurs de médailles et d'épingles s'arrachaient les cheveux. Un trait de plume avait transformé en kitch l'art de l'avant-garde. Toute une branche de l'économie disparaissait en une nuit. A l'Ouest, les intellectuels gommaient Lénine de leurs cerveaux et faisaient comme s'ils n'avaient jamais tiré vanité de son nom. Je croyais être arrivé à me cuirasser l'âme, mais l'ampleur de l'hypocrisie générale faisait branler du chef même un éternel nomade tel que moi.
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Il faut mourir jeune pour ne pas se salir les mains quand la révolution fait naufrage.
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- C'est au travers des échanges que l'on crée la paix. Les hommes qui se connaissent ne se déclarent pas la guerre [...].
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Je me sentais bien, mais quelque chose commençait à me ronger. Je me disais que je ne pourrais guère supporter de vivre sous les tropiques, pas tant à cause de la chaleur et de l'uniformité du climat, avec pour seules variations celles du soleil, de la chaleur et du vent. D'effrayants ouragans se déchaînaient périodiquement, ils balayaient l'île en écrasant tout sur leur passage. Je ne pourrais pas me passer du changement des saisons. Le froid et la première âpre tempête de l'automne, qui faisait écumer la mer du Nord et qui rongeait les falaises, me manqueraient. Rien qu'à la pensée de l'automne, j'avais la nostalgie de la fumée odorante d'un feu de bois.
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