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4.03/5 (sur 42 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Bloomsbury, Londres , le 08/02/1819
Mort(e) à : Coniston, Cumbria , le 20/01/1900
Biographie :

John Ruskin est un écrivain, poète, peintre et critique d'art britannique, issu d’une famille d’origine écossaise.

Professeur d'art à Oxford, John Ruskin eut une grande influence sur le goût de l'Angleterre victorienne et il s'opposa aux doctrines économiques dominantes. Parfois comparé à Swift, ses réflexions sur l'art firent autorité en son temps.

John Ruskin par ses écrits et son audience a préparé l'arrivée de l'Art Nouveau en se battant pour ressusciter l'artisanat moribond en Grande-Bretagne.



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*RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE* :  « Jusqu'à ce dernier ! », _in_ John Ruskin, _PAGES CHOISIES,_ avec une introduction de Robert de la Sizeranne, troisième édition, Paris, Hachette et Cie, 1911, pp. 256-257. #JohnRuskin #LittératureAnglaise #JusquàCeDernier

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Citations et extraits (80) Voir plus Ajouter une citation
John Ruskin
La suprême récompense du travail n'est pas ce qu'il vous permet de gagner, mais ce qu'il vous permet de devenir.
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John Ruskin
Ce qu'il y a de plus sublime ne peut exister sans être énigmatique.
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John Ruskin
Ce qu'une âme humaine fait de plus grand dans ce monde, c'est de voir quelque chose, et de dire simplement ce qu'elle a vu.
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John Ruskin
Le soleil est merveilleux, la pluie rafraîchissante, le vent fortifiant, la neige vivifiante ; il n'existe pas de mauvais temps, juste différentes sortes de beau temps.
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Les livres peuvent se diviser en deux groupes : les livres du moment et les livres de toujours.
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Notre mode de communication avec les personnes implique une déperdition des forces actives de l'âme que concentre et exalte au contraire ce merveilleux miracle de la lecture qui est la communication au sein de la solitude. Quand on lit, on reçoit une autre pensée, et cependant on est seul, on est en plein travail de pensée, en pleine aspiration, en pleine activité personnelle: on reçoit les idées d'un autre, en esprit, c'est-à-dire en vérité, on peut donc s'unir à elles, on est cet autre et pourtant on ne fait que développer son propre moi avec plus de variété que si on pensait seul, on est poussé par autrui dans ses propres voies. Dans la conversation [...], la communication a lieu par l'intermédiaire des sons, le choc spirituel est affaibli, l'inspiration, la pensée profonde, impossible. (Note du traducteur)
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Il y eu de notables différences de tendances entre les diverses branches de la science, leur puissance d’orgueil augmentant en raison de leur infériorité. La philologie, la logique, la rhétorique qu’on enseigna dans les écoles, eurent un effet si pestilentiel sur leurs adeptes qu’ils finirent par croire que la connaissance des mots était le résumé de tout savoir : certaines grandes sciences, au contraire, telle que l’histoire naturelle, rendent les hommes aimables et modestes en proportion de leur juste conscience de tout ce qu’ils ignoreront toujours. Les sciences naturelles apportent l’humilité au coeur humain; toutefois, elles peuvent aussi devenir nuisibles en se perdant dans les classifications et les catalogues.

Le plus grand danger vient des sciences des mots et de méthodes et ce sont elles, justement, qui absorbèrent l’énergie de l’homme durant la période de la Renaissance. Ils découvrirent, tout à coup, que depuis dix siècles, les hommes avaient vécu ingrammaticalement, et ils firent de la grammaire le but de leur existence. Peu importait ce qui était dit, ce qui était fait, pourvu que ce fût dit suivant les règles de l’école et fait avec système. Une fausseté émise en dialecte cicéronien ne trouvait pas d’adversaire; une vérité énoncée en patois ne trouvait pas d’auditeurs. La science devint une collection de grammaires : grammaire du langage, grammaire de logique, grammaire d’éthique, grammaire de l’art; et la langue, l’esprit et l’imagination de la race humaine crurent avoir trouvé leur plus haute et divine mission dans l’étude de la syntaxe et du syllogisme de la perspective et des cinq ordres de colonnes.

De pareilles études ne pouvaient produire que l’orgueil; leurs adeptes pouvaient en être fiers, mais non les aimer. Seule, l’anatomie, fortement creusée pour la première fois, représenta, à cette époque, une véritable science à à laquelle il manqua pourtant aussi l’attrait qui appelle l’affection. Elle devint, à son tour, une source d’orgueil, car le but principal des artistes de la renaissance fut de prouver, dans leurs œuvres, qu’ils connaissaient à fond les principes anatomiques.

[...]

Raphaël, Léonard et Michel-Ange furent, tous trois, élevés à l’ancienne école; leurs maîtres, presque aussi grands qu’eux, connaissaient la véritable mission de l’art et l’avaient remplie; imbus du vieil et profond esprit religieux, ils le communiquèrent à leurs disciples qui, se désaltérant, en même temps, aux vives sources de savoir qui jaillissaient de toutes parts, excitèrent l’admiration universelle. Dans son émerveillement, le monde crut que leur grandeur venait de leur nouvelle science, au lieu de l’attribuer aux anciens principes qui apportaient la vie. Et, depuis lors, on a essayé de produire des Michel-Ange et des Léonard, par l’enseignement aride des sciences et on s’est étonné qu’il n’en apparût pas, sans se rendre compte que ces nobles patriarches tenaient par leurs racines aux grands rochers des siècles passés, et que notre enseignement scientifique d’aujourd’hui consiste à arroser, avec assiduité, des arbres dont toutes les branches ont été coupées.

Et j’ai été généreux pour la science de la Renaissance en admettant que ces grands maîtres en ont profité, car ma conviction, partagée par beaucoup de ceux qui aiment Raphaël, est qu’il peignit mieux alors qu’il savait moins. Michel-Ange fut souvent entrainé dans une vaine et désagréable démonstration de ses connaissances anatomiques qui cache encore à beaucoup de gens son immense puissance; et Léonard gâcha tellement sa vie dans ses travaux d’ingénieur qu’il reste à peine un tableau portant son nom.
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Par Jacques Beaumier sur 7 février 2014


Recueil de quatre essais sur les principes d'économie politique écrits par John Ruskin en 1860, qui lui ont valu de nombreux désagréments : courrier injurieux, insultes publiques, exclusion du magazine qui publiait ses articles... Qu'est-ce qui justifiait donc un tel discrédit de ce critique d'art et philosophe reconnu et influent à Oxford ? La réponse tient à quelques convictions solides qui l'amenèrent à critiquer le travail des économistes de son temps : Stuart Mill, Ricardo, Malthus... De la richesse, Ruskin professait que dans sa dimension économique elle ne pouvait exister que pour certains et par la pauvreté des autres. Selon lui, la seule mesure d'une richesse véritable devait être celle des bienfaits qu'elle apportait à la vie et à l'humanité. De la valeur du travail, il affirmait que toute rémunération qui permettait d'acquérir plus de travail que ce qu'on avait fourni soi-même relevait de l'exploitation d'autrui, et qu'en aucun cas on ne pouvait accepter que la concurrence réduise les moins armés par l'existence à trimer pour un salaire de misère. De l'industrie et du commerce, il pensait que leur expansion fulgurante était coupable de destruction massive de la vraie qualité de vie, celle d'un environnement sain et d'une société harmonieuse. Il affirmait néanmoins que la responsabilité de cette évolution était collective : "une sage consommation est un art bien plus difficile qu'une sage production" écrivait-il, et il donnait ce conseil qui n'a pas pris une ride : "Dans tout achat, considérez son impact sur l'existence des producteurs [...], puis si la somme payée est correcte pour le fabricant et lui revient en proportion voulue, et à quel usage clair [...] pourra servir ce que vous achetez". Dans la préface de ce recueil, il expose ses principes personnels pour une société prospère avec comme priorité l'éducation gratuite pour tous, avec apprentissage des "lois de la santé" et des "habitudes de courtoisie et de justice" ainsi que des "manufactures et ateliers d'état" en concurrence avec le secteur privé pour tout ce qui est "nécessaire à la vie" avec un niveau de qualité faisant référence.
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Un livre ne vaut quelque chose que s'il vaut beaucoup et n'est profitable qu'une fois qu'il a été lu, et relu, et aimé, et aimé encore, et marqué de telle façon que vous puissiez vous référer au passage dont vous avez besoin comme un soldat peut prendre l'arme qu'il lui faut dans son arsenal ou comme une maitresse de maison sort de sa réserve l'épice dont elle a besoin.
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John Ruskin
La plus grande récompense de nos efforts n'est pas ce qu'ils nous rapportent, mais ce qu'ils nous permettent de devenir.
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