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4.17/5 (sur 15 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New York , le 16/03/1953
Biographie :

Richard Matthew Stallman, connu aussi sous les initiales rms (en minuscules), est un programmeur et militant du logiciel libre.

Initiateur du mouvement du logiciel libre, il lance, en 1983, le projet GNU et la licence publique générale GNU connue aussi sous le sigle GPL. Il a popularisé le terme anglais « copyleft »[2]. Programmeur renommé de la communauté informatique américaine et internationale, il a développé de nombreux logiciels dont les plus connus des développeurs sont l’éditeur de texte GNU Emacs, le compilateur C de GNU (GCC), le débogueur GNU (gdb) mais aussi, en collaboration avec Roland McGrath, le moteur de production GNU Make.

En 2010, un récit biographique qui relate la vie de Richard Stallman paraît en français sous le titre "Richard Stallman et la révolution du logiciel libre".
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Je croyais alors et continue de croire à la nature talmudique d’Internet, c’est-à-dire que sa capacité non seulement à rapporter la naissance des idées mais aussi à garder les traces de leurs évolutions intellectuelles, est sa marque de fabrique.
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Il va sans dire qu’aujourd’hui, vue l’omniprésence de l’informatique dans la vie, la fraternité en informatique ne se limite plus aux seuls logiciels. Partager des copies des œuvres publiées est une pratique commune, fort utile. Cette pratique ne doit souffrir aucune entrave. Or, dans le monde, les États qui sont dominés par l’empire des entreprises mènent une guerre contre la pratique du partage, au point d’en faire paraître la simple notion comme aberrante, antinaturelle, voire barbare. Ils l’appellent « piraterie » comme si partager équivalait moralement à attaquer et piller un navire.
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Imaginez que les recettes soient emballées dans des boîtes noires. Vous ne pourriez pas connaître les ingrédients utilisés, encore moins les changer. Et si vous en faisiez une copie pour un ami, ils vous qualifieraient de pirate et essaieraient de vous faire emprisonner des années durant. Un tel changement susciterait un énorme scandale chez les gens ayant l’habitude de partager des recettes . Mais c’est exactement ce que nous impose le monde du logiciel propriétaire. Un monde dans lequel la bienséance commune envers les autres est prohibée ou empêchée.

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Définissant l’objet de la GPL, Stallman explique : « J’essaie de changer la façon dont les gens conçoivent la connaissance et l’information en général. Je crois qu’essayer de posséder du savoir, tenter d’en contrôler l’utilisation par les autres, ou les empêcher de le partager, sont autant d’actes de sabotage ». Une déclaration à rapprocher d’une autre, en août 2000 : « Je vous conjure de ne plus utiliser l’expression ‘propriété intellectuelle’ dans vos réflexions. Elle prête à confusion en amalgamant copyrights, brevets et marques déposées. Ces choses ont des effets tellement différents qu’il devient stupide d’essayer d’en parler en les confondant. Si vous entendez quelqu’un parler de propriété intellectuelle sans utiliser les guillemets, alors c’est qu’il ne pense pas de façon claire, et vous ne devriez pas le suivre sur son terrain. »
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En regardant Stallman dérouler en personne son argumentaire politique, il est difficile de voir quoi que ce soit de confus ou de déplaisant. Son apparence physique peut certes sembler peu engageante, mais son message est logique. Quand un membre du public demande si, en se détournant des logiciels privateurs, les partisans du logiciel libre ne renoncent pas aux plus récentes avancées de la technologie, Stallman répond selon ses convictions.

« Je pense que la liberté est plus importante que les avancées technologiques. Je choisirai toujours un logiciel libre moins avancé du point de vue technologique à un logiciel non libre plus avancé parce ça ne vaudrait pas que je renonce à ma liberté. Je m’en tiens à cette règle : je ne prends rien que je ne puisse partager. »
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Le mot « efficace » flotte dans l’air comme une mauvaise odeur. Peu de choses irritent autant l’esprit hacker que l’inefficacité. C’était l’inefficacité résultant du fait d’avoir à vérifier l’imprimante Xerox deux à trois fois par jour qui a déclenché l’enquête initiale de Stallman au sujet du code source du pilote. C’était l’inefficacité provoquée par l’obligation d’avoir à récrire des outils logiciels kidnappés par les vendeurs de logiciels commerciaux qui l’a amené à se battre contre Symbolics et à lancer le Projet GNU. Si, comme le pensait Jean-Paul Sartre, l’enfer c’est les autres, l’enfer hacker, c’est la réitération des erreurs bêtes des autres, et on peut dire sans exagérer que la vie entière de Stallman a été une tentative visant à protéger l’humanité de ce travers dantesque.
(...)
« Les systèmes imparfaits exaspèrent les hackers », observe Steven Levy. Voilà un autre avertissement dont j’aurais dû me souvenir avant de monter en voiture avec Stallman. « C’est une raison pour laquelle les hackers détestent généralement conduire des voitures : le système de feux rouges programmés aléatoirement et de rues à sens unique bizarrement agencées sont la cause de fichus délais tellement ‘non nécessaires’ [l’emphase vient de Levy] qu’ils résistent difficilement à l’envie de réarranger les panneaux, d’ouvrir les boîtiers des feux rouges... de repenser tout le système. »
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En guise de bonus commercial, Reid convint également d’intégrer un ensemble de fonctions programmées dans le temps : des « bombes à retardement », dans le langage des programmeurs, désactivant au bout de quatre-vingt-dix jours les versions du programme copiées gratuitement. Pour empêcher la désactivation du logiciel, les utilisateurs devaient payer une somme à la société informatique, laquelle fournissait alors un patch pour désamorcer « l’anti-fonction » à retardement.

Pour Stallman, c’était là une trahison pure et simple de l’éthique du programmeur. Au lieu d’honorer l’idéal de partage entre pairs, Reid initiait une pratique contraire : celle, pour les entreprises, de forcer les programmeurs à payer l’accès à l’information. Stallman, qui n’utilisait guère Scribe, n’en fit pas grand cas sur le moment. Unilogic en avait donné un exemplaire gratuit au AI Lab sans en retirer la « bombe à retardement », ni en faire mention. Le programme avait donc fonctionné un moment, puis s’était bloqué du jour au lendemain. Un autre hacker, Howard Cannon, passa des heures à le déboguer avant de trouver la « bombe » et de la supprimer en corrigeant le logiciel. Révolté, il ne manqua pas de se plaindre auprès de ses collègues de la manière dont Unilogic lui avait fait perdre son temps avec une erreur intentionnelle.
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Athée, Stallman refuse les notions de destin, de karma ou autre vocation divine, qui influeraient sur le cours de notre existence. Il a le réel sentiment, néanmoins, que sa décision de combattre les logiciels non libres en créant un système d’exploitation qui aiderait les autres à faire de même, est toute naturelle. Après tout, c’était bien la combinaison de son obstination, de son intuition et de sa virtuosité dans l’écriture du code, qui lui avait permis d’envisager cette alternative que nombre d’autres n’auraient même pas pu imaginer. Dans son article intitulé « Le projet GNU », il affirme son adhésion aux idéaux contenus dans les mots du sage juif Hillel : « Si je ne suis pas pour moi, qui le sera ? Et si je ne suis que pour moi, qui suis-je ? Et si pas maintenant, quand ? »
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Rétrospectivement, Stallman ne note rien d’inhabituel à la bonne volonté dont fit preuve le AI Lab en acceptant un novice au premier coup d’œil. « C’était comme ça à cette époque, dit-il. C’est toujours comme ça aujourd’hui. J’embauche volontiers quelqu’un quand je le rencontre et que je vois qu’il est bon. Pourquoi attendre ? Les gens étouffants, qui insistent pour mettre de la bureaucratie partout, n’ont rien compris. Si une personne est compétente, elle ne devrait pas avoir à passer par un long et fastidieux processus d’embauche. Elle devrait être assise à un ordinateur en train d’écrire du code informatique. »
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La GPL apparaît comme l’un des meilleurs hacks de Stallman. Elle a créé un système de propriété collective à l’intérieur même des habituels murs du copyright. Surtout, elle a mis en lumière la possibilité de traiter de façon similaire « code » juridique et code logiciel. Ainsi, dans le préambule de la GPL résidait le message, implicite pour les hackers, qu’au lieu de considérer la loi sur le
copyright logiciel avec suspicion, il fallait plutôt y voir un système dangereux, ne demandant qu’à être hacké.
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