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3.6/5 (sur 29 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Stolp , le 15/05/1944
Mort(e) à : Berlin , le 01/01/2015
Biographie :

Ulrich Beck (né le 15 mai 1944 à Stolp, aujourd'hui Słupsk en Pologne et mort le 1er janvier 2015 à Berlin (Allemagne)) est un sociologue allemand, auteur de La société du risque (1986).

Ulrich Beck est professeur de sociologie à l'université à Ludwig-Maximilian de Munich. Il est l'auteur d'une oeuvre abondante consacrée notamment au développement de l'individualisme moderne, à la mondialisation et aux conséquences des changements technologiques.

Son dernier livre, Pouvoir et contre-pouvoir à l'ère de la mondialisation, a été traduit en français (Aubier 2003).

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Futures of Modernity - Symposium in honour of Ulrich Beck, July 24th 2009 at the University of Munich Session 4: INDIVIDUALIZATION COSMOPOLITANIZED Keynote Speaker: Yunxiang Yan Discussants: Elisabeth Beck-Gernsheim, Navid Kermani, Erzbischof Reinhard Marx, Hans-Georg Soeffner, Ulrich Beck Chair: Angelika Poferl


Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
L'Europe et sa jeunesse unissent leur colère contre une politique capable de sauver des banques à l'aide de sommes considérables mais qui met en péril l'avenir des jeunes générations.

Comment la crise de l'euro divise et rassemble à la fois.
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« C'est aujourd'hui que le Bundestag décide du destin de la Grèce », peut-on entendre à la radio, fin février 2012. On vote ce jour-là le deuxième plan d'aide, synonyme pour la Grèce de contraintes économiques et de concessions en matière de souveraineté budgétaire.
Bien sûr, il n'y a pas d'autre solution, dit une voix en moi. Mais une autre voix s'élève, plus décontenancée : comment est-ce possible ? Une démocratie qui décide du destin d'une autre démocratie, qu'est-ce que cela veut dire au juste ? D'accord, les Grecs ont besoin de l'argent issu des impôts allemands, mais toujours est-il que les mesures de rigueur entraînent pour le peuple grec un affaiblissement de son principe d'autodétermination démocratique.
Sur le moment, ce n'était pas seulement le contenu de l'annonce qui était troublant, mais aussi l'évidence avec laquelle le fait était accepté en Allemagne. Autrement dit : le Parlement allemand — pas le grec — décidait du destin de la Grèce.

Introduction.
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Un […] clivage fondamental est apparu lors des élections dans les pays endettés, et il aura des conséquences politiques à long terme : les dirigeants acceptent des plans d'austérité que les populations refusent. Ainsi se révèle une tension structurelle entre un projet européen, fixé et réalisé par des élites politico-économiques, " d'en haut ", et une résistance venant " d'en bas ". Les citoyens réagissent contre des exigences qui leurs paraissent extrêmement injustes, ils ont l'impression qu'on leur prescrit un remède qui entraînera leur mort.

Comment la crise de l'euro divise et rassemble à la fois.
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Ulrich Beck
Lorsqu'un ordre mondial s'effondre, il est temps de réfléchir à son sujet.

"Kooperien oder Scheitern. Die Existenzkrise der Europäischen Union", Blätter für deutsche und internationale Politik, 2, 2011, pp. 41-53
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Qui donc oserait accorder une bouffée d'oxygène à la forêt agonisante s'il fallait pour cela imposer aux Allemands la « camisole de force socialiste » que serait une limitation de vitesse sur les autoroutes ? (page 376)
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La répartition des tâches élaborée équivaut à un réseau de complicité générale, laquelle équivaut à une irresponsabilité générale. Chacun est cause et effet à la fois, et personne ne peut donc être cause de quoi que ce soit. Les causes se dissolvent dans l'interchangeabilité générale des acteurs et des circonstances, des réactions et des contre-réactions. C'est ce qui assure à la pensée du système évidence sociale et popularité.
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Ulrich Beck
Les traités de Westphalie [en 1648] mirent un terme aux guerres de Religion par la séparation de la religion et de l’État. Semblablement, le but ultime du projet européen que nous devons viser est la séparation de l’État et de la nation. Le cosmopolitisme ne signifie pas l’abolition de la nation, pas plus que les traités ne signèrent l’abolition de la religion. Cela signifie au contraire l’enchâssement constitutionnel du principe de tolérance nationale, culturelle, ethnique et religieuse. ("Comprendre l’Europe
telle qu’elle est", 2004 )
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Les idées d'autonomie, d'homogénéité et d'intégration nationale sont précisément dépassées par une diversité multi-nationale dans les champs d'expérience es univers existentiels européens individualisés : de plus en plus d'individus ont une activité internationale, un travail international, des amours internationales, font un mariage international, vivent, voyagent, consomment, cuisinent de façon internationale, les enfants deviennent internationaux, c'est-à-dire plurilingues, élevés dans le nulle-part généralisé de la télévision et de l'internet ; et même les identités et les loyalismes politiques n'obéissent plus à la loi de monogamie nationale qui régissait le loyalisme. Ainsi s'insinue une mondialisation intérieure des sociétés européennes.
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La destruction et les risques causés par l'industrialisation ne respectent pas non plus les frontières des Etats. Ils finissent par suspendre la vie d'un brin d'herbe de la forêt bavaroise à l'efficacité d'un accord sur la lutte internationale contre la polution.
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L'Europe cosmopolitique doit fonder sa capacité à agir et son rayonnement global en assumant ces dilemmes partagés : d'un côté, l'Europe doit éviter de tomber dans le piège de l'arrogance et dans celui du déni de soi, mais d'un autre côté, elle doit puiser dans cette attitude sa fierté et son assurance - ainsi que dans son unicité historique, qui a montré au monde entier comment des ennemis peuvent devenir des voisins. Alors il y aura dans le monde une alternative à l'american way, une european way, qui donnera la priorité au respect du droit, à l'égalité politique, à la justice sociale, à l'intégration et à la solidarité cosmopolitique.
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