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4.15/5 (sur 10 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) : 1887
Mort(e) : 1968
Biographie :

Arnold Zweig est un écrivain allemand né en Silésie en 1887 et mort à Berlin-Est en 1968. Marqué par l'antisémitisme puis par la Première Guerre mondiale, il s'est beaucoup engagé dans le pacifisme et le sionisme. Le roman qui l'a fait connaître est Cas du sergent Grischa qui l'a aussi fait connaître à Sigmund Freud. Il a depuis entretenu avec ce dernier un lien d'amité à l'instar de celui qui liait Freud à son homonyme Stefan Zweig. L'abondante correspondance Freud - A. Zweig s'étend de 1927 à 1939. A. Zweig a aussi fait l'expérience d'une psychanalyse.

Après avoir séjourné en Israël, il s'installe à Berlin-est où il s'engage politiquement et écrit même si les libertés se restreignent de plus en plus. Ses idées pacifistes et nombre de points de vue sur des sujets de société le mettent de plus en plus en désaccord avec le communisme.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
En 1902, le gouvernement anglais avait proposé à Herzl, le dirigeant sioniste, l’Ouganda en Afrique du Nord (sic), comme terre de colonisation juive. […] Le projet avait échoué face à la résistance des Juifs russes et de leur amour pour la terre de Sion. Ils ne voulaient entendre parler que de la Palestine, du pays destiné par Dieu aux Juifs, comme le répétaient leurs prières plusieurs fois millénaires.

p. 138
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LA FAILLE INTERIEURE - Page 43

De Vriendt referma la porte. Il resta debout, le front appuyé contre elle, inerte. Cet anglais savait. Il connaissait la nature de ses relations avec le jeune Séoud. Comment? Peu importait : Irmin eût-il été trois fois un gentleman, neuf fois un ami, rien n'y faisait : il était anéanti. La terrible épreuve infligée par Dieu devenait de notoriété publique. Que lui, Isaac Joseph de Vriendt, combattant et zélateur de l'esprit de la Torah fût un amant avéré de jeunes gens, abhorrant les attraits de la femme et succombant aux regards merveilleux d'un jeune garçon intelligent, le prenant sur ses genoux, se laissant aller à ses bras et s'abandonnant à ses lèvres : c'était la fin.


(ledit jeune homme est arabe)
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Un homme vit, puis ne vit plus, voilà tout ; on faisait bien trop de cas de ce changement. L'impassible Orient s'entendait bien mieux que l'Occident à contempler ce grouillement de la vie ici-bas. Irmin était déjà trop gagné par la noble indifférence de Jérusalem envers la naissance, la maladie, l'accident, la mort, pour que le coup que lui avait infligé le petit téléphone brillant pût être de longue durée.



Page 116 - Irmin est britannique
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Seul un fou pouvait rester pris dans les rets tendus entre Juifs et Arabes, entre Britanniques et Musulmans, entre croyants de tout bord – Coptes, Abyssins, Protestants, Orthodoxes, Catholiques -, entre les consulats de tous ces peuples réduits depuis la Tour de Babel à un éparpillement qui eût fait honte aux races de chiens ou de chevaux.

p. 15
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l'aube. A peine le soleil, depuis le Mont Nébo, a-t-il rougi les murs et les tours de Jérusalem que l'appel à la prière éclate, réfractant ses rayons comme en un long écho. Une voiture ocre-brun, à immatriculation officielle sort de la ville. Ebloui, le chauffeur cligne des yeux : mais il s'accoutume en poursuivant sa route qui traverse, droit comme un ruban, le district de Judée en direction du nord, vers Samarie et la Galilée inférieure. L'effrayante rocaille de la Judée, d'un gris lacté, les entoure avec ses ombres profonds, ses crêtes mauves et rosées. La voiture grimpe les pentes sans effort, les descend en douceur, franchit les sommets en zigzaguant. Dans les ravins, les creux du relief, le paysan arabe est déjà au travail : presque aucune terre juive entre Jérusalem et la plaine de Jezraël. L'olivier, gris de nature mais blanc de poussière, grimpe aux versants du massif ; à gauche, en haut, on aperçoit Mizpa, avec la tour surmontant le tombeau du prophète Samuel. La contrée étend ses angoissantes solitudes de pierre. Mille cinq cents ans de pluie ont emporté la terre arable de toutes les pentes et de tous les sommets, le vent et le soleil ont poli, arrondi la forme des montagnes. Depuis dix ans seulement, le gouvernement a fait planter de nouvelles forêts, timides enclos d'arbres protégés des chèvres par des grillages et des pancartes. Mais l'air qu'on respire est incomparable dans la fraîcheur du matin ; au-delà d'Ataroth, les hautes terres s'élèvent toujours en de nouveaux plissements, boursouflures de pierres au sommet aplati. A gauche, vers l'ouest, on devine la plaine de Saron et la mer.

Page 95 - Israël en 1929
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