Nationalité : Belgique
Né(e) : 1939
Né(e) : 1939
Biographie :
Dirk Van der Cruysse est un historien belge.
En 2004, Dirk Van der Cruysse a pris sa retraite comme professeur émérite de littérature française à l’Université d’Anvers, où il a assumé pendant plus de trois décennies une charge de cours importante dans le domaine de l’histoire de la littérature et la culture françaises.
Dirk Van der Cruysse est aussi l’auteur d’une œuvre abondante et internationalement reconnue, dont deux monographies sur Saint-Simon (1971, 1981), les biographies très remarquées de Madame Palatine (1988) et de Choisy (1995) et une série d’études sur les contacts entre la France louis-quatorzienne et l’Asie, notamment « Louis XIV et le Siam » (1991), « Chardin le Persan » (1998) et « Le noble désir de courir le monde » (2002).
Dirk Van der Cruysse est un historien belge.
En 2004, Dirk Van der Cruysse a pris sa retraite comme professeur émérite de littérature française à l’Université d’Anvers, où il a assumé pendant plus de trois décennies une charge de cours importante dans le domaine de l’histoire de la littérature et la culture françaises.
Dirk Van der Cruysse est aussi l’auteur d’une œuvre abondante et internationalement reconnue, dont deux monographies sur Saint-Simon (1971, 1981), les biographies très remarquées de Madame Palatine (1988) et de Choisy (1995) et une série d’études sur les contacts entre la France louis-quatorzienne et l’Asie, notamment « Louis XIV et le Siam » (1991), « Chardin le Persan » (1998) et « Le noble désir de courir le monde » (2002).
Source : www.vrin.fr
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De leurs journaux de bord et de route surgit toute une littérature qui entame la stabilité classique et les certitudes du grand Siècle. Les récits de voyage inspirent des débats. Les notions de mouvement, de curiosité devant l’Autre, de relativité culturelle et de tolérance s’infiltrent lentement dans les esprits.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les voyages français en Asie ne commencent pas sous une bonne étoile. L’irrésistible élan déclenché au Portugal et en Espagne par les grandes découvertes autour de 1500 ne tourmentent pas vraiment les Français.
le mariage de Mademoiselle avec Léopold de Lorraine
Elle avait aussi très peur de la nuit. Je crois qu'elle n'a pas tort, car on dit des choses singulières de notre gendre. Il se serait baigner un jour et le baigneur qui le lavait lui aurait dit : Que votre Excellence retire donc son bras, car sinon je ne puis la laver comme il faut. Comme on le regardait sous la lumière, ( on voyait )que ce n'était pas le bras, mais autre chose, sauf votre respect. Je suis très impatiente d'apprendre comment la première nuit s'est passée...
Elle avait aussi très peur de la nuit. Je crois qu'elle n'a pas tort, car on dit des choses singulières de notre gendre. Il se serait baigner un jour et le baigneur qui le lavait lui aurait dit : Que votre Excellence retire donc son bras, car sinon je ne puis la laver comme il faut. Comme on le regardait sous la lumière, ( on voyait )que ce n'était pas le bras, mais autre chose, sauf votre respect. Je suis très impatiente d'apprendre comment la première nuit s'est passée...
lorsque le petit Dauphin était déjà tout empourpré de la rougeole et en transpiration, les médecins l'ont saigné, puis donné de l'émétique, et le pauvre enfant est mort au milieu de l'opération. Et ce qui prouve bien que les médecins ont tué aussice Dauphin, c'est que son petit frère avait la même maladie. Pendant que les 9 médecins étaient occupés de l'aîné, les femmes du cadet se sont enfermées avec lui et lui ont donné un peu de vin et de biscuit. Hier, puisque l'enfant avait une forte fièvre, ils ont voulu le saigner aussi, mais Mme de Ventadour (...) s'est opposée catégoriquement aux médecins (...). On l'a simplement tenu bien au chaud. Cet enfant a été sauvé à la honte des médecins...
Les travaux de démolition commencèrent le 5 mars. Pendant trois semaines, 400 soldats renversaient et brûlaient systématiquement les maisons et les églises, un quartier par jour. Le dimanche 6 mars, le pasteur réformé Gumbard prononçait un sermon d'adieu et baptisait trois petites filles dans la Concorddienkirche, ce monument de tolérance et d'unité construit par Karl Ludwig pour le culte des trois confessions et lieu de sépulture de Louise von Degenfeld. En plein service religieux, les démolisseurs firent irruption dans l'église et commencèrent à renverser la chaire et détruire les chaises. ...
LA FIN DU BOURREAU DU PALATINAT
La mort subite de Louvois le 16 juillet de cette année-là ne lui arracha en tout cas aucune larme. ....
Les médecins entourèrent aussitôt le moribond de leur redoutable incompétence : il fut saigné et purgé, on lui appliqua des ventouses, on lui fit avaler de l'eau apoplectique, des gouttes d'Angleterre et des "eaux divines et générales" . Il mourut dans le quart d'heure, sans doute pour échapper à d'autres traitements. Sourches conclut, très déçu : On lui donna encore mille remèdes, mais il était mort . "
La mort subite de Louvois le 16 juillet de cette année-là ne lui arracha en tout cas aucune larme. ....
Les médecins entourèrent aussitôt le moribond de leur redoutable incompétence : il fut saigné et purgé, on lui appliqua des ventouses, on lui fit avaler de l'eau apoplectique, des gouttes d'Angleterre et des "eaux divines et générales" . Il mourut dans le quart d'heure, sans doute pour échapper à d'autres traitements. Sourches conclut, très déçu : On lui donna encore mille remèdes, mais il était mort . "
Nous avions avec nous un missionnaire qui, sur cette même plage, se trouvait plus rapproché de la mer. Quand il vit le nègre, il prit la fuite ; sur quoi le nègre s’enfuit également.
Mû par une logique que même ses plus grands apologistes ont du mal à comprendre, Louis XIV estimait que, pour protéger sa frontière du Nord-Est, il fallait semer la terreur dans l'Empire et " ruiner un petit pays paisible, parce que, dit-on, la belle-soeur de ce même roi de France a des prétentions d'y régner quelque jour. Le crime est mesurable à la surface des champs ravagés et des ruines noircies. L'erreur est, s'il se peut, plus grande que le crime."
Un père et deux oncles homosexuels, ça compte. La pente était édifiée, Monsieur n'avait qu'à se laisser glisser. Ses fantasmes féminins le prédisposaient à l'homosexualité passive. Bardache impénitent (au XVIIè siècle, le bardache passif se distinguait du bougre ou bigre actif), il se prostituait à ses favoris, hommes généralement bien virils dont il souffrait les traitements "qu'une fille publique n'eût jamais tolérés".
Mais voici qu'en 1652, à la Saint-Jean d'été (Louis allait avoir quatorze ans), eut lieu un événement mémorable. Le petit roi avait passé la journée chez le Cardinal et ses neveux à Melun. A six heures,il fit dire à son valet Pierre qu'il voulait se baigner. en le déshabillant, La Porte constata avec stupeur qu'il avait été manifestement sodomisé. ...
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