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3.93/5 (sur 1696 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Neyland, Pembroke , le 21/07/1966
Biographie :

Sarah Waters est une écrivaine.

Après des études à l'université du Kent et une thèse en Littérature anglaise, elle a été libraire puis enseignante. Elle est ouvertement lesbienne.

Son premier roman, "Caresser le velours" ("Tipping the Velvet") est paru en 1998 et a pour sujet le lesbianisme à l'époque victorienne (le velours étant l'un des noms du sexe féminin dans l'argot de l'époque). L'ouvrage a été adapté pour la chaîne de télévision BBC Two par Andrew Davies sous la forme d'un film en trois parties.

Son second roman "Affinités" ("Affinity", 1999) a obtenu le prix Stonewall Book ; l'action se déroule dans une prison de femmes à Londres à l'époque Victorienne et reprend les thèmes chers à Waters (amour, trahison, corruption, machiavélisme et suspense) en y intégrant une touche de spiritisme.
Ce roman a été adapté par la chaine de télévision ITV et diffusé en Grande-Bretagne au printemps 2008. L'ouvrage a été adapté au cinéma par Andrew Davies et réalisé par Tim Fywell en 2008.

Son troisième roman, "Du bout des doigts" ("Fingersmith", 2002) lui a apporté la consécration. BBC One l'a adapté en 2005, avec les actrices Elaine Cassidy, Sally Hawkins et Imelda Staunton. Le film "Mademoiselle" (2016), réalisé par Park Chan-wook, est une adaptation du roman.

Sarah Waters a été élue "auteur de l’année" par le Sunday Times en 2003, elle a reçu le prix des Libraires et le British Book Awards (Auteur de l'année 2002).

Dans "La Ronde de nuit" ("The Night Watch", 2006), les personnages (quatre femmes, dont trois sont lesbiennes, et un homme homosexuel) partagent secrets et scandales dans le Londres des années 1940. Le roman a reçu le Prix Lambda Literary.

Également situé dans les années 1940, "L'Indésirable" ("The Little Stranger", 2009), son cinquième roman, s'éloigne de l'univers des ses précédents romans. Il a été adapté pour le grand écran par Lenny Abrahamson en 2018.

Son 6e roman, "Derrière la porte" ("The Paying Guests"), paraît en 2014. Il s'agit à nouveau d'une histoire lesbienne qui, cette fois, se déroule dans la capitale britannique en 1922.

Sarah Waters vit dans le quartier de Kennington à Londres.

son site : https://www.sarahwaters.com/

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The Little Stranger (2018) - Bande-annonce Officielle HD


Citations et extraits (161) Voir plus Ajouter une citation
S'il y a bien une chose dont l'artiste doit se garder scrupuleusement dans son travail, c'est l'hésitation. L'hésitation mène tout droit à la faiblesse, et la faiblesse a fait échouer de plus grands desseins que les nôtres.
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La rareté de l'objet dépend du désir qui anime le coeur qui le recherche.
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-Un livre ne dure-t-il pas tout autant ?
-Autant que durent les mots, oui. Mais il y a dans une photographie quelque chose qui dépasse les mots, qui dépasse même les bouches qui les prononcent. Une photographie mettra le feu aux sens d'un Anglais, d'un Français, d'un Hottentot. Elle nous survivra à tous pour allumer le même feu chez nos petits-fils. Elle est un objet transcendant à l'histoire.
-Un objet englué dans l'histoire ! proteste mon oncle. Perverti par l'histoire qui l'offusque comme un écran de fumée ! Cela se voit à la façon dont une mule épouse le pied, à la coupe d'une robe, au style d'une coiffure. Donnez des photographies à votre petit-fils: il y verra une curiosité pittoresque. Votre moustache cirée le fera rire ! Mais les mots, Hawtrey, les mots - hein ? Ils nous séduisent dans le noir, et l'esprit de chacun les revêt de chair et d'habits à sa guise.
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-Après tout, mon opinion n'a rien de choquant. Cela concerne votre... votre sexe et les arts. À mon avis, Mademoiselle Lilly, il y a quelque chose qui manque à votre sexe.
-Quoi donc, Monsieur Rivers ?
[...]
-La liberté dont dispose le mien.
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En général, le murmure ne sied guère à l'organe masculin - la voix de la plupart des hommes se fausse, détonne, résiste mal à l'envie de sonner plus fort - la sienne cependant sait se mettre une sourdine, jouer des mots couverts, tout en conservant sa limpidité, telle une note de musique.
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Je ne désirerai jamais un amant plus que je ne désire la liberté.
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Les dames avaient sorti leurs diamants. Elles portaient des gants vénitiens, montants et moulants, comme si elles venaient de plonger les bras jusqu'aux aisselles dans une grande jatte de lait.
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A ma manière, je suis un gredin, et il n'y a personne que je comprenne aussi bien que mes semblables. Votre oncle en est, et de la pire espèce, car sa gredinerie est confinée au cadre domestique, où elle passe pour un caprice de vieillard. Ne dîtes pas que vous l'aimez, ajoute-t-il rapidement en me voyant prête à parler. Ne vous souciez pas des bienséances. Vous êtes au dessus de tout cela, je le sais. C'est pourquoi je me suis permis de me présenter ainsi chez vous. Vous et moi, nous nous dictons nos propres lois, nous ne respectons celles des autres que dans la mesure où cela nous arrange.
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" Quand je la vois, c'est comme... Je ne sais pas comment te le décrire. Comme si j'ouvrais les yeux pour la première fois. Je me sens comblée, comme un verre de vin qui se remplit. Je regarde les autres, avant, mais ce n'est rien, de la poussière. Alors, quand elle fait son entrée... Elle est tellement jolie, et son costume est tellement coquet, et elle a une voix si tendre... Je souris malgré moi, et en même temps j'ai envie de pleurer. Quand je la vois, ça me fait mal, là... "
Je mis la main sur ma poitrine, entre les seins. Ma voix n'était plus qu'un murmure tremblotant qui finit par me manquer tout à fait.
" Je n'ai jamais vu une fille pareille. Je ne savais même pas qu'il y avait des filles comme elle... "
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Enfin je la vois, une faible lumière dans le brouillard, une simple lueur plutôt, que l'allure du cheval et les arbres qui bordent la route font clignoter comme un signal d'alarme. Je la regarde venir, la main sur mon cœur. La lumière approche - ralentit, perd son halo, s'affaiblit - et je distingue d'abord le cheval, puis la carriole avec William et une silhouette plus vague. Ils contournent la maison. Je me précipite dans la chambre d'Agnès - maintenant elle sera celle du Susan - et me poste à la fenêtre. La voilà, enfin.
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