AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.02/5 (sur 31 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Weatherford (Texas) , le 19/06/1905
Mort(e) à : Brownsville (Texas) , le 5/09/1969
Biographie :

Edward Anderson est un écrivain américain, auteur de deux romans noirs.

Il est un de ces Américains des années 30 qui aura tout fait tromboniste, boxeur, matelot.

Il n' a publié que deux romans."Tous des voleurs" et "Il ne pleuvra pas toujours".

Le premier Il ne pleuvra pas toujours dont le titre original est Hungry men (Des hommes affamés) est presque l'autobiographie de l'auteur. Il raconte la vie d'Axel Stecker, un hobo, un vagabond de la Grande Dépression. C'est une histoire de bourlingue entre trains clandestins et nuits dans les parcs et les églises.

Publié deux ans après, en 37, Tous des voleurs (Thieves like) est un peu plus célèbre surtout par l'adaptation essentielle de Nicholas Ray en 49 sous le titre Les Amants de la nuit (They Live by Night) .

En 1974, le roman est adapté une nouvelle fois par Robert Altman : Nous sommes tous des voleurs (Thieves Like Us).

C'est une histoire de gangsters, un Bonnie and Clyde un peu plus rural,qui obtiendra un certain succès.

Mais Edward Anderson ne fera jamais fortune,Hollywood ne lui fera pas de cadeau et il ne publiera que deux nouvelles dans les trente années qu'il lui reste à vivre.
+ Voir plus
Source : eeguab.canalblog.com
Ajouter des informations
Bibliographie de Edward Anderson   (3)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (8) Ajouter une citation
"L'erreur, je l'ai faite quand j'étais môme" dit T-Doub. Il étendit une jambe et examina d'un œil critique le bout ciré de sa chaussure. "Mais un môme peut pas avoir le discernement. J'aurais dû faire avocat ou tenir un commerce ou devenir politicien, et voler les gens avec mon cerveau au lieu d'un flingue. J'ai jamais été taillé pour gagner deux ou trois dollars par jour et devoir lécher le cul de quelqu'un pour ça.
Commenter  J’apprécie          60
Elle s'assit au bout du lit et croisa les jambes. Les arbres bruissaient maintenant comme une pluie douce.
"Je n'aime pas regarder derrière moi, dit-il. J'essaye de ne penser qu'aux bonnes choses qui arriveront peut-être. Mais il se pourrait bien que je sache ce qui va arriver.
- Non, tu ne sais pas, Bowie. Les choses qu'on redoute le plus n'arrivent jamais. Je suis bien plus vieille que toi d'un tas de façons.
- J'ai jamais rien vu comme toi, Keechie. Maintenant je sais ce qui pousse un mec à se marier et à manquer un match de rugby.
- Tu le penses vraiment ?
- Oui"
Elle bougea. Il tendit la main et dit : "ne pars pas.
- Je pars pas.
- J'ai les oreilles qui sifflent" dit-il.
Elle se pencha ver lui et lui effleura le visage. Il la saisit alors et l'attira vers lui."Ne t'en vas pas. Ne t'en vas pas.
- Je ne m'en vais pas, Bowie"
Commenter  J’apprécie          30
Les prisons ne sont que des chancres sur un monde corrompu, poursuivit Hawkins. Les grands criminels, je veux dire les vrais ennemis du bien public, de la paix et du bonheur, ne voient jamais une prison de près ou de loin, et ceux d’entre eux qui sont morts, ce sont ceux qui ont les plus belles et les plus grosses tombes. Des hommes normaux avec des tendances anormales. Étonnant que les gens ne puent pas, avec un esprit si pourri. Excusez-moi, jeune dame.
- Ces capitalistes, c’est des voleurs comme nous, dit Bowie. Ils volent la veuve et l’orphelin.
- Je ne me fais pas d’illusions, dit Hawkins. Je suis du lot. Regardez-moi, Bowers, avec ces cinq cents dollars que vous m’avez donnés. Je vais me présenter comme juge de paix au printemps. Quand un vieil avocat fourbu a atteint un certain âge, fils, il brigue la fonction de juge de paix.
Commenter  J’apprécie          10
Je me sens mieux comme ça, dans ce pantalon de coton et cette vieille veste. avec cinquante cents en poche, que bien habillé et à la tête de deux dollars. Quand je suis bien habillé, j'ai envie de bonnes cigarettes, je vois des gens avec des choses et ça me donne le cafard ; comme ça, ça m'est égal. je peux m'endormir, là, dans l'embrasure de cette porte, si j'en ai envie, et vingt-cinq cents sont une fortune pour moi.
Commenter  J’apprécie          00
La seule chose qui nous donnerait un peu de valeur, ce serait une guerre. Si un riche type, ici, décidait que nous devions piller le Japon ou l'Allemagne ou la Russie, on veillerait à ce que le gouvernement nous paye un dollar par jour et on nous traiterait de héros par-dessus le marché. La chair à canon se cote assez haut.
Commenter  J’apprécie          00
C'était bien pour être les premiers à avoir de la soupe et peut-être une paire de souliers. Ça, ça s'appelle donner de la religion à bouffer aux estomacs qui réclament de la soupe ! La religion est faite pour les ventres bien remplis et pour les hommes qui peuvent mettre des sous dans un plateau …
Commenter  J’apprécie          00
Il faut de l'argent pour commencer avec une femme. Ça ne fait rien si on est fauché un peu plus tard, mais la première ou la deuxième fois, avec une femme, il faut un peu d'argent.
Commenter  J’apprécie          00
Crénom, c'est plus facile de mendier cinquante cents que de les gagner.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Edward Anderson (42)Voir plus

Quiz Voir plus

Phrases célèbres .... peut-être authentiques

Quand aurait été dite cette phrase « Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens ! »

lors de la prise de Jérusalem par les Croisés (1099)
à Béziers, lors de la croisade contre l’hérésie albigeoise (1209)
lors de la prise de Constantinople (1453)

15 questions
7 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}