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3.92/5 (sur 13 notes)

Nationalité : Argentine
Né(e) à : Buenos Aires , le 7/4/1890
Mort(e) à : Béccar (Buenos Aires) , le 27/1/1979
Biographie :

Victoria Ocampo Aguirre est née dans une riche famille de Buenos Aires.

Femme de lettres et éditrice argentine, elle se lie d'amitié avec de nombreux écrivains entre autres, Rabindranath Tagore, Jules Supervielle, Jorge Luis Borges, Albert Camus...

A la fin des années 1930, Elle rencontre à Paris Pierre Drieu La Rochelle (1893-1945) avec lequel elle aura une liaison et visite en sa compagnie Paris, Londres et Berlin. Elle rompt avec Drieu mais entretiendra avec lui malgré leur divergence politique, une amitié amoureuse jusqu'à son suicide le 15 mars 1945.

Elle invitera Roger Caillois dont elle fait la connaissance à Paris, à séjourner chez elle, en Argentine, durant la Seconde Guerre mondiale.

Fondatrice en 1931 de la revue SUR elle publie Borges, Henri Michaux, André Malraux et Martin Heidegger.
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Odile Felgine - Dialogue .
A l'occasion du Salon du Livre de Paris 2014, Odile Felgine vous présente "Dialogue" aux éditions Bartillat. Auteurs : Jorge Luis Borges et Victoria Ocampo. Préface María Kodama. Introduction d'Odile Felgine. Traduit de l'espagnol (Argentine) par André Gabastou. http://www.mollat.com/livres/borges-jorge-luis-regards-croises-entretiens-Correspondance-articles-9782841005536.html Notes de musique : Tres Tristes Tangos/Unknown Album/Planta Baja. Free Music Archive.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Certaines caractéristiques morales se dessinent plus nettement parfois que la courbe du sourire ou l'inflexion de la voix qui les accompagne et les accuse.
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Les préférences que nous partageons avec un être sont le terrain propice à notre rencontre.
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"Le désert où la constante raréfaction donne une valeur à chaque homme" (T.E. Lawrence, Les Sept Piliers de la Sagesse, dans la traduction de Charles Mauron).
Dans ces vastes étendues sans relief le centre nous suit, nous poursuit, quelle que soit la direction de nos pas. Nous ne pouvons pas nous en évader. Il est toujours où nous sommes, si mêlé à nous, tombant si d'aplomb sur notre tête qu'il disparaît hors de nous comme notre ombre à midi. C'est nous-mêmes qui sommes le centre. Mais un peu comme si nous n'étions, à midi, que l'ombre de notre ombre : l'ombre d'un rien, effacé par le soleil.
(Victoria Ocampo, p. 14-15)
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J'ai aimé les livres et admiré leurs auteurs depuis que j'ai appris à lire. J'avais du mérite, car j'aimais aussi la vie, la vie vécue, pas celle qu'on raconte. La vie qui n'est pas emprisonnée dans des pages imprimées mais celle qu'on boit à la source d'où jaillit, en regardant les yeux aimés, un arbre vert, un enfant qui joue, un papillon suspendu dans l'air, avec son étrange vol d'hélicoptère au-dessus d'une fleur.
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De courts chapitres, un petit livre, mais une connaissance profonde de l'homme, un portrait centré sur les sujets qui font encore débat aujourd'hui, non pas tant en matière d'histoire, que sur des points saillants de la personnalité de T.E. Lawrence, sur les zones d'ombre de l'individu, sur son rapport à la souffrance : toute sa vie se déroule en quelques phrases choc. Des formules bien senties. Ce livre est toujours une référence. Victoria Ocampo a repéré très tôt les points forts et les points faibles de ce héros qui n'avait rien d'un surhomme et dont le rôle qu'il tint dans l'Histoire ne doit être ni surévalué ni sous-estimé.
François Sarindar, auteur de : Lawrence d'Arabie. Thomas Edward, cet inconnu (2010).
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Le cas Drieu La Rochelle
S'il n'y a rien de plus doux et de plus réconfortant que cette communion avec l'ami, il n'est peut-être pas d'expérience plus cruelle et plus riche que de découvrir, soudainement chez l'ami que nous estimons, des idées que nous n'estimons pas. Je dis que cette expérience est riche, car elle nous apprend à maîtriser nos indignations, nos impatiences, nos colères, en somme toutes les réactions violentes qui naissent de divergences, de méconnaissances, d'irritations mutuelles. Elle nous apprend, en outre, le respect de l'adversaire.
Si notre plus grand bonheur dans la vie est de pouvoir compter sur des amis dignes d'amour, notre plus grande chance est de pouvoir lutter contre des adversaires digne de respect. p 93-94
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Nous étions tous les deux perdus dans la forêt d'une cruelle époque de transition; perdus dans notre solitude; perdus ,de manière différente, dans la question sexuelle; perdus dans notre étrange vocation religieuse sans foi; perdus dans notre amour de l'absolu et de la vérité absolue; païens mystiques privés de catacombes et de Dieu. Tout cela sur des chemins si opposés qu'à première vue n'émergeaient et ne s'imposaient que nos différences.
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Lettre à Martinez Estrada
La seule chose que nous puissions faire, c’est dire la vérité et continuer d’aimer. Pourquoi devrait-il nous échoir des êtres parfaits, un pays parfait pour notre bonheur ? Peut-être ne les méritons-nous pas. Et depuis quand n’aime-t-on plus que les êtres et les pays parfaits ? Mon cher prophète en colère, sur cette terre qui est la vôtre et la mienne, sachez qu’il y a des gens qui vous aiment. (p.353)
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Huxley en Amérique Centrale
Ce qui m'émeut le plus chez l'homme, c'est qualité humain, qui transparaît dans tout ce qu'il fait, et dans ses livres, s'il écrit. Pour moi, un homme c'est avant tout cela : un être humain. Ce n'est pas un écrivain, ni un charpentier, ni un juge, ni un mécanicien : tout cela, il l'est "en plus". Ce qui importe, c'est l'être humain qu'il y a en lui, et la façon dont cet être transparaît dans ses gestes, son travail, son oeuvre.(..) ce qui m'intéresse, c'est la manière dont cet être résout son problème humain, la manière dont il accepte, supporte et conduit son destin humain.
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Impressions de Nuremberg
Je n’arrivais pas à avaler une bouchée. Mon estomac lourd d’images, n’aurait rien pu supporter. Mon cœur n’était quasiment pas ému, comme s’il avait cessé de comprendre. Mais mon estomac plein de sollicitude, s’était empressé de le remplacer. Il avait mesuré la portée et compris le langage de toutes ces abominations. Une espèce de silence atomique emplissait mon cœur. Seul l’estomac parlait rapidement – à sa façon.( P.119)
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