Øyvind Torseter

♫Et sous mon ciel de faïence

Je n'vois briller que les correspondances

Parfois je rêve, je divague

Je vois des vagues

Et dans la brume au bout du quai

J'vois un bateau qui vient m'chercher

Pour m'sortir de ce trou où je fais des trous

Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous

Mais l'bateau se taille

Et j'vois qu'je déraille♫

-Serge Gainsbourg- 1958 -

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P'tet ben qu'oui, p'tet ben qu'Nan

C'est l'Trou Normand .

Ô rage, ô désespoir !!!?

Après !? Trou d'Mémoire !

C'est l'Trou Noir,

Un seul Trou suffit pour faire une passoire !

Un troubadour

C'est l' Trou Vert

Un Trou, y a toujours quel que chose autour,

Ou un vide ou un début d'Univers

Que devient le trou quand le fromage a disparu !?

Qui Trou-Verra et pourra péter plus haut bien entendu !

Là-dessus le héros vous tourne le dos

Un vrai Trou de Balle au milieu qui lui Troue-peau

Concept original

Encore une belle Trou-Vaille...

J’avais adoré « Tête de mule », B.D très originale fourmillant d’idées géniales. Du coup, lorsque je suis tombée sur « le trou » du même Oyvind Torseter, ma curiosité a tout de suite été piquée. D’autant plus que ce titre n’est pas mensonger puisqu’un trou traverse effectivement l’album de part en part.



Sans atteindre le génie de « Tête de mule » ce « trou » est une très belle réussite. Le trou en question n’est pas un gadget, il est le centre du livre, au sens propre et au sens figuré. Toute l’histoire démarre autour de ce trou et l’auteur déploie une belle inventivité pour imaginer ce qu’il va advenir de ce trou.



Cette seconde plongée dans l’univers de Torseter a été très plaisante et m’a confortée dans l’idée qu’il est un auteur à suivre.

Tête de mule, un jeune chevalier

n'en peut plus de tourner en rond

sans fiancée dans le palais de son père.

Un roi attristé depuis que ses 6 frères ainés,

les hormones en fusion ont quitté

le royaume pour trouver épouse.

Mais il était convenu de leur retour au palais

en compagnie de leurs douces

et d'une dulcinée pour leur cadet.

Ne les voyant pas revenir

le jeune intrépide enfourche

un vieux canasson royal

et s'élance sur les routes hostiles

à la recherche de ses frères...



Voilà Une version bien loufoque et décalée

du conte des frères Grimm, Les Sept corbeaux

où notre héros armé de son courage et d'un saxo

va affronter des créatures velues aux dents pointues, gélatineux

et un gargantuesque monstre moche qui m'a tout l'air d'un méchant Troll...

Une belle tête de mule qui a maintenant l'âge de délivrer

des jolis coeurs et d'en briser d'autres...

L'auteur scandinave a réussi à un bel ouvrage,

mêlant collages , dessins , graphismes tantôt fantaisistes ,tantôt gothiques sans jamais étouffer le récit initiatique rocambolesque drôle et poétique.

A recommander à toutes les grandes et petites têtes... de mule !

Tête de Mule est dans la mouise jusqu'au cou.

Il vient de se faire virer du salon de coiffure

où il coupait les cheveux... en quatre.

Expulsé aussi de son logement

on lui réclame une caution de 70000 couronnes

pour récupérer ses affaires à la consigne.

Dépité, sans le sou, l'air d'un mulet battu

il va s'en jeter un petit dernier dans un bar.

Il y fait la connaissance d'une jeune serveuse

et d'un vieux loup de mer millionnaire

qui l'embauche comme matelot

pour une mouvementée partie de pêche... à l'oeil !

A première vue, Tête de Mule ne vaut pas un clou.

Il n'a pas l'air de grand chose avec son gros pif de canasson.

Mais c'est faire fi du travail d'illustration du norvégien Øyvind Torseter

qui mélange à foison dessin, collage, découpage

autour de son héros Mulysse

plongé tête première dans une folle odyssée.

Tel un cyclope, cette histoire super bien croquée,

je l'ai dévorée de bout en bout... d'un oeil gourmand !

Ce sont encore les avis des babeliotes qui m'ont donné envie de lire ce "Tête de mule". Et, ô joie, la B.D était disponible dans ma bibliothèque.



"Tête de mule" est inspiré d'un conte traditionnel mais je ne doute pas que l'interprétation qu'en livre Torseter est très personnelle tant cette B.D est originale.

Le ton oscille entre humour, angoisse et merveilleux, ce qui est assez déroutant. D'ailleurs, pas certaine que cet ouvrage plaise aux jeunes enfants.

Si le scénario est bien mené, c'est au niveau graphique que ce "tête de mule" prend une dimension vraiment unique. Les images faites de collages et de dessin au trait épuré à l'extrême ne ressemblent à rien de ce que j'ai pu voir auparavant. Ces images sont d'une lisibilité parfaite, donc très efficaces mais aussi teintées de poésie. L'utilisation très parcimonieuse de la couleur est tout à fait remarquable et renforce encore l'impact de certaines cases. Quant au troll, héros de cette histoire, j'ai adoré son design qui m'a furieusement fait penser aux Moumines de Tove Jansson.



Cette lecture me donne envie de m'intéresser plus avant au travail de Torseter. Une très jolie découverte.

Tout de suite, en regardant la couverture, on découvre qu'on est pas dans une bande dessinée conventionnelle. Les éléments décoratifs son proéminents, le trait n'est pas très assuré, les couleurs un peu délavées. En tournant les pages on a l'impression d'avoir à faire à d'un livre pour enfant, et puis il y a quelques éléments de découpage, de collage, le cheval est dessiné à la manière d'un dessin d'enfants, alors que les fleurs au bord de la rivière sont travaillées avec raffinement. Certains décors sont de véritables petits bijoux, comme les images représentant le buffet du troll par exemple. La mise en page est peu conventionnelle, passant de la bande dessinée avec 4 cases régulières dans la page à un grand dessin seul sur une double page comme dans les livres pour enfants. Les couleurs sont travaillées en aplats ou en surfaces avec du grain donnant un aspect velouté ou rocailleux, et le dessin des personnages est toujours aussi enfantin. Les lignes sont brute, semblent faites sans crayonné préalable, certains ombré, plutôt que d'être travaillé par la couleur sont juste traités en hachures, l'utilisation de la couleur est lumineuse et moderne. Certaines illustrations sont comme des palimpsestes, d'autres évoquent Sigmar Polke, Egon Schiele.

L'histoire est un conte pour enfant avec un jeune prince qui part délivrer ses frères et une princesse d'un Troll. Le héros est habillé en cowboy, ses frères on des têtes de taureau et sont habillés comme des VRP. Les colères du Troll sont juste représentées par une page toute noire avec le texte comme s'il était gratté rageusement sur une carte à gratter : « Qui a répandu des fleurs partout devant ma porte ? »

Mais l'histoire n'a que peu d'importance, c'est l'ambiance et l'univers proposés par le norvégien Oyvind Torseter qui m'ont emportés, une naïveté savante, un brouillon élaboré, une brutalité raffinée... un dessin sur le fil du rasoir, dans un équilibre si tenu, et c'est ça qui donne une si grande intensité au récit.

C'est ça qui m'a fait vibrer, c'est sans doute là que se situe le domaine de l'art.

Un grand merci à Babelio et aux éditions La joie de lire pour ce livre reçu à l'occasion de l'avant-dernière masse critique.

Une petite fille timide et introvertie (c'est peu de le dire !) se trouve poussée à "sortir de sa coquille protectrice" pour se montrer sur scène.

Cette jolie histoire, non dénuée d'humour, en dit long sur les apparences (auxquelles il ne faut pas se fier), la réversibilité des êtres, l'amour et l'amitié, l'importance du jugement de leurs pairs pour les enfants.

Cependant, ma petite Alice, trop jeune, n'a pas accroché.

L'héroïne est en CE1 mais nous pensons plutôt qu'elle doit être en CM1.

Je suis restée dubitative devant la quatrième de couverture préconisant qu'en matière de "catégorie d'âge ; chaque enfant est unique. Si vous avez un doute, demandez à votre libraire" (trop facile !)

La littérature jeunesse scandinave, personnellement, je connais-bien) moins bien que le polar provenant de la même contrée ... C'est pour ca que j'étais ravi de découvrir avec mes enfants "Ina &Aslak, apprentis bucherons", publié chez Didier jeunesse fin 2013.



Voici en effet un bel album écrit et illustré par deux norvégiens et qui surtout mettent vraiment en valeur le cadre du Grand Nord en plein milieu d'une foret sauvage. On y suit une sœur et son petit frère traversant cette foret dans des aventures qui mettent la fraternité la complicité entre frère et sœur à l’honneur. Bref, voici un univers tendre, apaisant et rassurant où les valeurs d'esprit de famille prennent toutes leur sens et non dépourvu d'humour ( les répétitions liées à l'utilisation fréquente du mot tracteur par le petit frère ont été source de fous rires chez nous).

Bref, voilà une très jolie traversée tendre et poétique au coeur de la forêt norvégienne à conseiller à tous les enfants entre 4 et 8 ans.



On y appréciera particulièrement les illustrations faites de collages et de décors en volume sont remarquables, et donnent à l'ensemble un relief et une totale maîtrise de la lumière.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Tout d'abord, je voudrais remercier les éditions La Joie de Lire et Masse critique pour l'envoi de ce livre.

Ce livre est atypique et loufoque. Le président, avec une tête d'éléphant, et donc une trompe et des défenses, lors de sa tournée annuelle, se retrouve face à un problème majeur. Une pénurie d'essence l'oblige à rechercher une solution. La solution qui lui est proposée nécessite de trouver un dinosaure vivant, car c'est bien connu : si on enterre un dinosaure, cela fournira de l'essence aux générations suivantes. Un dinosaure vivant, c'est très facile à trouver... Pour cela, le président va trouver un larbin pour faire équipe avec lui : Tête de mule, expert en dinosaures, qui travaille au Muséum d'histoire naturelle. Ils vont partir en expédition dans la jungle. Avant d'atteindre la jungle, il leur faudra traverser une frontière qui la sépare de la ville. Un cochon accompagné d'une poule va se proposer pour les aider à retrouver le dernier dinosaure vivant. Le président, très directif, va les menacer à plusieurs reprises, alors qu'ils étaient prêts à abandonner les recherches. Et finalement, ils ne rentreront pas bredouilles... Mais pas forcément avec le résultat escompté.

L'histoire est originale, mais la façon de la raconter l'est aussi. Il y a très peu de texte. Les vignettes peuvent faire toute la page ou la page peut en comporter plusieurs. Cela change tout le temps, comme les couleurs utilisées.

Au final, un bon moment de lecture ou plutôt de découverte des dessins puisque la lecture est très restreinte.

Alice, jeune écolière norvégienne, part tous les matins avec Iver, son voisin et également meilleur ami. D'une timidité maladive, elle n'avoue ni ses peurs ni ses sentiments. Lorsque le maitre la désigne "princesse de secours" pour le spectacle de fin d'année, elle n'ose pas refuser et réfléchit à quantité de stratagèmes pour ne pas se retrouver sur scène le cas échéant.

Un roman jeunesse très plaisant à lire, bien écrit et bien traduit. Je remercie Babelio et Masse critique pour l'envoi de ce livre!

Lorsque j'ai vu pour la première fois la couverture de ce roman graphique, j'ai été très curieuse de découvrir ce "Grand Thriller Politique International".



En lisant cette bande dessinée aux dessins originaux j'ai été conquise.



Notre personnage principal est l'homme à tout faire du président, un dirigeant très occupé qui ne se sépare jamais d'une mystérieuse valise qu'il garde constamment sous le bras. le jour où Factotum découvre son contenu, il se retrouve dépouillé par un escroc lui ressemblant trait pour trait.

Pensant d'abord qu'il s'agît d'un simple vol, Factotum va très vite déchanter et se rendre compte des nombreuses conséquences qui vont en découler...



J'ai beaucoup aimé l'humour complètement décalé de l'auteur que ce soit dans les illustrations ou le texte. Cette histoire accessible à tous offre un bel apologue.



Je tiens à remercier les éditions "La joie de lire" et Babelio pour cette belle découverte d'un "thriller tragi-comique à la sauce norvégienne" avec lequel j'ai passé un très bon moment.

J'ai hâte de découvrir les autres romans graphiques de cet auteur scandinave...

Deuxième lecture de ma semaine, Le trou de Oyvind Torseter ! Voilà un objet intrigant, une couverture en carton brut, une illustration au trait noir, une seule touche de couleur (le jaune de la tranche), et bien sûr, le trou. Un petit trou rond, au centre, qui traverse l’album de part en part.



Tout l’album est construit autour de ce trou, qu’est ce qu’il fait là ? A quoi sert-il ? Et le personnage principal arrivera-t-il à s’en débarrasser ? En prenant le livre en main, j’ai eu un peu peur qu’il soit trop long, il n’en ai rien. Le lecteur profite pleinement de la longueur de l’ouvrage, chaque page augmente le suspense et les enfants adoreront imaginer où le trou pourra-t-il bien se trouver sur la page suivante.
Lien : http://calokilit.wordpress.c..

L'enfant est souvent confronté au temps. Il lui arrive parfois de s'ennuyer et d'autre fois, il ne le voit pas passer.



Il y a souvent aussi un conflit entre le temps ressenti par l'enfant et celui vécu par le parent. Ainsi l'un veut parfois prendre son temps quand l'autre est pressé.



De même l'expérience de la douleur ou du secret sont très personnelles et sont donc complexes à partager. Même la notion de voyage peut se révéler très individuelle.



À travers de courtes histoires qui sont chaque fois présentées par des propos qui introduisent le thème, le lecteur est amené à s'interroger et à participer, en lui ou en partageant ses réflexions.



Certaines histoires sont rigolotes alors que d'autres sont plus tristes mais toutes nous permettent de nous questionner dans notre relation au monde matériel et immatériel. Ma préférée réfléchit aux conditions nécessaires pour apprendre à apprendre.



Il y est beaucoup question des sens, de la vue mais aussi du toucher car il est question d'interroger la réalité qui nous entoure.



Un beau livre pour apprendre à penser !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

Une nouvelle odyssée modernisée !



Tête de mule a perdu son travail, son logement ainsi que tous ses biens. Il choisit alors de s'embarquer dans une expédition hasardeuse menée par un riche excentrique, à la recherche du plus gros oeil du monde.



Après les préparations, c'est la grande aventure (à deux), sur un trois-mâts (chalutier) avec des animaux comme porteurs (trois minuscules boules de poils).



Assez rapidement, le quotidien prend le dessus, avec l'oeil de chaque animal rencontré mesuré. Ce qui ramène chacun a une sorte de solitude. C'est alors que la nourriture vient à manquer et que la tempête arrive...



Beaucoup d'empathie transparaît dans ces aventures qui évoquent la rencontre avec les autres et avec soi-même.



Le périple en forme de boucle, est aussi merveilleux, poétique et philosophique et s'inspire bien entendu du voyage d'Ulysse. Sa construction est captivante avec une mise en case réfléchie et soignée.



J'ai particulièrement apprécié le traitement de la relation homme animal avec des croisements intéressant comme la fille de la taverne du port qui a une tête de femme et un habit qui évoque le léopard.



Un livre épopée à découvrir absolument !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

Une publication jeunesse ? Oui, mais pas que. Enfant ou adulte, chacun va trouver son bonheur dans ce livre. Différents niveau de lecture, différents stades d'humour sont proposés aux lecteurs.

Un album ? Une bande dessinée? un roman graphique ? Oui, tout cela à la fois. Un découpage qui peut ressembler à de la bd, mais une complémentarité texte/image à la manière d'un album et une recherche visuelle et textuelle digne d'un roman graphique.

Aventure, humour, conte, amour, classique et moderne, ce livre est une véritable pépite pour tous ceux qui ont de l'humour (à partir de 8 ans?).

J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération "Masse Critique jeunesse" de mai 2021, organisée par Babelio.



Merci à Babelio et aux Editions "La joie de lire" pour cet envoi.. Ce roman s'adresse aux enfants à partir de 8 ans, mais il peut aussi être lu à des enfants plus jeunes. Il est illustré de jolis dessins.



Alice est une fillette très timide qui souhaite toujours passer inaperçue. Elève de CE1, elle doit jouer dans la pièce pour le spectacle de fin d'année "La Princesse à qui personne ne pouvait couper le sifflet". Elle sera les pattes arrière du cheval et cela lui convient très bien. Le maître l'a aussi désignée comme "princesse de secours" pour remplacer Hélène, celle qui joue la princesse, si besoin. Alice a un seul ami, Iver, son voisin avec qui elle va à l'école tous les matins.



Alice, timide et renfermée, ne veut pas monter sur scène et invente mille astuces amusantes.



J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman jeunesse, drôle et bien écrit, avec ses illustrations qui collent bien au récit. Je me suis sentie très proche d'Alice, ayant été très timide comme elle, rougissant pour un rien, et ne voulant jamais être mise au premier plan.
Lien : https://www.unebonnenouvelle..

Une première approche intéressante de la philosophie.



En sept histoires courtes, deux personnages, un père et son fils nous invitent à nous interroger, à nous questionner sur notre existence à partir de petits bouts de réflexions.



Les thèmes abordés sont : l'invisible à partir de l'histoire d'un bonhomme de neige, les pensées avec un parallèle avec les oiseaux, la perspective vue à travers les nuages, la notion de secret et de tiroirs à clé, la recherche des causes avec la perte de sa voix, de grandeur grâce aux grains de sable et enfin du pouvoir et de l'autonomie.



Chaque récit prend un titre de couleur différent comme autant de marches à franchir dans le chemin de la pensée. Un paragraphe annonce le thème et pose les limites du sujet.



L'histoire tient à chaque fois en quelques pages et avec douceur et légèreté nous propose à travers le dialogue des deux personnages de méditer à notre tour, seul ou à plusieurs.



Une lecture agréable et intelligente pour réexaminer la vie.
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

Un livre plein de malice et d'humour avec des super-héros un peu maladroits mais très attachants.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..

"Le trou" comme son nom l'indique est un album avec un trou, un vrai. On pourrait dire qu'en littérature jeunesse, le livre à trou(s) est un genre à lui tout seul. Cette parution à "La joie de lire" arrivera à faire son trou dans les librairies car, à défaut d'être vraiment original, il a la particularité de susciter le débat.

Proposez cet album à plusieurs personnes et hop, votre soirée va démarrer du bon pied, pas de trou dans la discussion car chacun aura son interprétation. Le cartésien pinaillera sur le peu de logique de certains passages, car un trou ne peut être enfermé dans un carton comme le fait le héros. L'amateur d'absurde sera aux anges, se délectant notamment du laboratoire de troutroulogie dans lequel semble finir le facétieux trou. L'intello, lui, trouvera tout un tas de significations sous-jacentes, ce trou pouvant avoir des allures tout à fait philosophiques.

Mais, me direz-vous, cet album s'adresse-t-il à des enfants ? Bien sûr que oui ! A partir de 7 ans ils pourront apprécier pleinement cet humour si particulier et l'inventivité de cet auteur suédois. Mais vous l'aurez compris, comme finalement beaucoup d'albums jeunesse, il plaira aussi à un public adulte qui aime encore retrouver de temps en temps un peu de son insouciance enfantine. N'est-ce pas le lot des albums réussis de plaire à un public de 7 à 77 ans ?


Lien : http://sansconnivence.blogsp..

Le factotum du président rend à ce dernier de nombreux services indispensables, comme réparer sa chaise fétiche ou recoller sa semelle de chaussure. C'est un travail exigeant, mais avec un peu de scotch et de super-glu, notre héros s'en sort toujours. A tel point que le président envisage même de lui faire porter un jour sa très précieuse et tant convoitée valise ! Mais voilà que le factotum se fait prendre en embuscade par son propre sosie...



Une bande dessinée qui allie humour décalé et graphisme original en plongeant le lecteur dans une aventure, que dis-je un thriller, hors norme. J'ai ainsi passé un très bon moment en compagnie de cet anti-héros somme toute attachant et sans doute plus complexe qu'il n'en a l'air. L'auteur joue habilement avec les codes et crée un univers où l'humour et l'imaginaire s'expriment avec simplicité.



Un grand merci aux éditions La joie de lire et à l'opération Masse Critique de Babelio pour la découverte de cette BD atypique qui me donne envie de découvrir d'autres livres de cet auteur norvégien.