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... elle aimait le royaume somptueux qui l’entourait ; et, même si son père et la maison du vallon lui manquaient et que la douleur persistait, si forte la nuit que ses oreillers étaient trempés de larmes secrètes, elle commençait à retrouver un peu de joie dans les crépuscules, les chants d’oiseaux et les premières étoiles, dans les clairs de lune et les vents fredonnants. Elle savait que la vie ici se révélerait merveilleuse, merveilleuse et intéressante, pleine de pavillons d’été, de laiteries débordant de crème, de sentiers menant à des lacs et de cadrans solaires ...
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Sa dame vivait dans une contrée lointaine ; il n’osait pas s’y rendre par peur des médisants, toujours prompts à nuire aux amants. Nuit et jour, son cœur

soupirait, rien ne pouvait lui procurer le moindre plaisir. Il se lamentait souvent, pleurait à faire peine :



Vrai dieu d’Amour, dont je suis le servant,

J’ai l’amour en partage sans en avoir la joie !

Coupables sont les médisants

Qui interdisent que je voie

Celle que mon cœur aime tant.

Il faut partir et quitter la contrée,

Car en tristesse ma joie s’est transformée.



Le cœur triste, le chevalier partit, en quête d’honneur.

.
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Mais je refusais de céder à cette force impalpable : les mots ; ce qui me révoltait c'est qu'une phrase négligemment lancée "Il faut... il ne faut pas", ruinât en un instant mes entreprises et mes joies. L'arbitraire des ordres et des interdits auxquels je me heurtais en dénonçait l'inconsistance.
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C’était en mai, temps où tous les oiseaux se réjouissent d’échapper à la redoutable froidure: une promenade fut lancée dans une verte prairie, près d’une forêt profonde – beau paysage –, sur les rives d’une claire fontaine. Cette reverdie m’a poussé à raconter une histoire: j’aimerais relater en détail

la vie douce et belle d’une dame qui a toutes les qualités, une dame de toute beauté. Plus qu’aucune autre, elle resplendit de joie, menant une vie vouée aux plaisirs. Elle était noble, de grande famille, réputée partout pour son intelligence. Sa grâce et sa beauté incomparable en faisaient depuis longtemps l’aimée d’un chevalier, merveilleusement vaillant de sa personne. Jusqu’à sa mort, il n’y eut ni jour ni heure où il ne se déclarât tout entier à elle.
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Si on ne sait pas être heureux aujourd'hui, on a peu de chances de l'être demain.
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« Allons, être différent n’est vraiment pas si grave. Au contraire, même, j’apprécie d’être unique. Peut-être qu’un jour, tu seras de cet avis, toi aussi. »
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Quand tu veux cacher un truc, montre-le. Personne n'est curieux quand tout est transparent
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Les traitements dénaturent le caractère des malades …. le Danny que j’ai fréquenté pendant toutes ces années était en réalité une création chimique, un individu castré par l’industrie pharmaceutique. Je crains de n’avoir jamais connu sa personnalité … c’est affreusement douloureux …
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Je ne crois pas à la médication et je me fichais qu’il refuse d’ingérer ses pilules. C’est toujours ça de moins dans la poche de l’industrie pharmaceutique. … En tout cas c’est incroyable de voir toutes les drogues qu’on peut administrer à ces patients, et ce n’est pas nouveau. On les gave de pilules de toutes les couleurs, de toutes les tailles et de tous les genres. Et tu sais pourquoi ? Parce que les hôpitaux n’ont pas les moyens de proposer d’autres traitements que ceux-là. On a procédé à des réductions de personnel et, pour empêcher que ce soit le chaos, il faut assommer les malades. Ces sales types sont incapables de payer un salaire convenable aux employés, par contre ils donnent des centaines de millions chaque année à l’industrie pharmaceutique.
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– Tout d’abord, je crois avoir clairement dit qu’en réalité je considère ta vie comme un modèle de réussite. Et ensuite, ai-je besoin de te rappeler ce que tu m’as dit dans mon lit, il y a moins de vingt-quatre heures ?

Ouh là, il est en rogne.

Je cligne des paupières parce que j’ai dit beaucoup de choses, la plupart étant liées au plaisir de sentir ses mains et sa bouche et... Oh, non, je suis de nouveau excitée.

– Euh...

– Tu m’as dit que tu étais à moi, Evie. Ce n’était pas une simple partie de jambes en l’air. Ça n’a rien de banal pour moi. Je pensais que tu l’avais compris.

– Et alors ? Tu es mon petit copain ? C’est ça ?

– Petit ami, homme, amant, tu choisis le nom que tu veux, tant que ça signifie que nous prenons soin l’un de l’autre, même en dehors de la chambre. Et si je prends soin de toi, c’est normal que je te propose l’argent qui te manque pour réaliser tes rêves.





(p132/230)
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Croyez-en mon expérience : les riches savent réécrire l’histoire à leur profit. Les mots ont du pouvoir, Jess. Peut-être devriez-vous vous en servir.
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-Évidemment, dit l’antiquaire. Écoutez, coupons la poire en deux : deux mille cinq cents doublezons.

-Allons, dit Colin, d’accord. Mais qu’est-ce qu’on va faire des deux moitiés de cette sacrée poire ?
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Il était à l'abri car les listes étaient son assurance-vie. Les listes et les images filmées au domaine. L'homme fort du BVG avait toujours considéré indignes les vidéos compromettantes enregistrées dans des chambres. Mais, à cet instant, il se félicitait de n'avoir eu aucun scrupule à installer des caméras.
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INEXPÉRIENCE. Le premier titre pour "L’Insoutenable Légèreté de l’être" : « la planète de l’inexpérience ». L’inexpérience comme une qualité de la condition humaine. On est né une fois pour toutes, on ne pourra jamais recommencer une autre vie avec les expériences de la vie précédente. On sort de l’enfance sans savoir ce qu’est la jeunesse, on se marie sans savoir ce que c’est que d’être marié, et même quand on entre dans la vieillesse, on ne sait pas où l’on va : les vieux sont des enfants innocents de leur vieillesse. En ce sens, la terre de l’homme est la planète de l’inexpérience.



(p. 32)
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Désormais, tout cela était du passé. Il aurait dû faire comme les autres banquiers déchus : s'adosser à des grands groupes trop gros pour couler car ils auraient entraîné avec eux le reste de l'économie. Peut-être que même les gros poissons couleraient un de ces jours...Carmona ne put s'empêcher de rire. Mais sa véritable erreur avait été de travailler en solo. Quelques années plus tôt, deux banques portugaises, le BPN et le BPO, s'étaient également effondrées, mais tous les dirigeants s'en étaient tirés. Ils avaient su, lentement mais sûrement, faire échec à toutes les procédures judiciaires à leur encontre. Il aurait dû placer plus d'anciens ministres dans les organes de direction et au conseil de surveillance pour s'offrir une impunité totale.
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Quelle belle plume pour parler des contradictions qui appartiennent surtout au cerveau des femmes dans notre monde encore bien trop masculin. Le lire m'a fait revivre tous les sentiments que j'avais ressentis suite à mes deux maternités, envie de fuir pour se retrouver seule enfin et échapper à l'injonction d'être une bonne mère et au quotidien monotone et non reconnu de femme au foyer, qui veille sur le bonheur de chacun sauf le sien... vers 50 ans, je me suis échappée de tout cela et j'ai revendiqué de longs moments de solitude totale en m'exilant du foyer confortable, trop confortable. J'ai retrouvé alors MES propres envies. La fin de ce roman m'attriste donc mais j'ai adoré le style d'écriture, bravo
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Plus une enquête s'éternise, moins elle a de chances d'aboutir.
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Parfois, il est plus facile de mourir que de vivre.
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On n'est jamais vraiment certain du moment où l'on se croit guéri, où l'on commence à s’aguerrir. Peut-être sont-ce deux verbes jumeaux.
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Au début il cognait sans raison, simplement parce qu'il faisait partie des hommes dont les poings avaient remplacé la bouche, les coups les mots.
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