Je ne fais ça que pour moi. Pour me prouver que je suis la meilleure.
Admettons que le Joker devienne roi (....): qu'est-ce que cela voudrait dire? (....) Quel sens auraient les choses si le pire arrivait, si la lumière disparaissait du ciel, si les mensonges, les calomnies, la laideur, la laideur devenaient le visage de l'Amérique?
On est tous minoritaire à un moment, dans un domaine, mais, être différent n'est pas un défaut.
Chacun a sa particularité. C'est pourquoi le monde a besoin de nous tous.
Est-ce que j'ai été blessé ? dit en riant Vallombreuse ; ma foi, s'il m'en souviens, il ne m'en souviens guère.
Moi Levi Ivanovitch, je suis fou de la seule fille que je ne suis pas autorisé à aimer
La prochaine fois que tu as envie de fuir, s’il te plaît prends moi avec toi
Le chagrin, c'est juste de l'amour qui cherche un endroit où se poser.
Poursuivant cette visée, plus j'avançais dans mes lectures, plus m'apparaissait clairement la nécessité de repenser non pas tant la maternité que l'enfantement, nœud gordien où se noue justement le phénomène de la domination masculine. La maternité et, plus encore, l'enfantement, constituent, en effet, ce pouvoir exorbitant des femmes de donner nais- sance à des enfants des deux sexes, du même et du différent, si bien que leur corps est depuis toujours objet de maîtrise et de domination masculines, pour les raisons notamment mises en lumière par Héritier. Relever le défi d'une pensée féministe de l'enfantement, c'est précisément chercher les moyens de donner aux femmes la possibilité de se réapproprier le fait de donner naissance à leurs enfants et d'y trouver des leviers de transformations et de renaissances, à la fois personnels et institutionnels, à l'endroit même de la sujétion.
C'est pourquoi il est désormais temps d'ouvrir un nouveau moment dans I'histoire des pensées féministes en investissant philosophiquement la question du sens de l'expérience de l'enfantement, du point de vue des femmes, afin d'aller plus loin dans la recherche des leviers d'émancipation, là même où les femmes sont traditionnellement assujetties.
La loi de Murphy devient aussi exacte que les lois de la pesanteur. Tout ce qui pourra mal se passer se passera mal, sans exception. On pense que les miracles ne sont pas fréquents, mais peut-être que les millions d’accidents évités de justesse au quotidien sont en fait nos authentiques miracles ? Qu’ils sont tous une part essentielle de ce mécanisme d’horloge qui fonctionne ? Peut-être que, sans ces miracles banals, chaque voiture aurait un accident, chaque avion tomberait du ciel, chaque pont s’écroulerait, et le monde qu’on connait s’effondrerait en un seul calamiteux coup de tonnerre.
Dans son lit, il sut qu’il ne serait pas capable de s’endormir : comment aller vers le rêve quand on vient de le quitter ?
Le dessin animé que nous avions réalisé pour l'une des associations avec le concours des meilleures artistes qui aient jamais dessiné le Joker fit le tour de la Toile : l'affreux, tout sourire, au milieu de New York, hurlant des phrases que son incarnation politique avait réellement prononcé, " Les imbéciles! Je pourrais descendre quelqu'un à Times Square sans perdre une seule voix!"
Soutiendrai-je ces yeux dont la douce langueur,
Sait si bien découvrir les chemins de mon cœur?
Quand je verrai ces yeux armés de tous leurs charmes,
Attachés sur les miens, m'accabler de leurs larmes,
Me souviendrai-je alors de mon triste devoir ?
Pourrai-je dire enfin, je ne veux plus vous voir ?
Je viens percer un cœur que j'adore, qui m'aime.
Et pourquoi le percer ? Qui l'ordonne ? Moi-même.
Dans les années 80, ma mère a travaillé comme infirmière dans un
dispensaire. Le docteur Favre faisait partie de l’équipe médicale. Durant les
temps de pause de l’équipe de garde, le crime d’Andrea a souvent été
évoqué. Pour le médecin, il y avait quelque chose d’incompréhensible, il ne
cessait de l’évoquer : comment l’assassin a-t-il pu pénétrer dans la maison,
tuer la jeune fille, replacer le corps de manière à ce qu’elle semble
endormie puis repartir sans que la mère, le père et le petit frère qui
dormaient dans la pièce contiguë n’entendent quoi que ce soit ?
Favre est mort il y a quelques années. La question qui le taraudait
demeure sans réponse.
Franchir la ligne d’arrivée, ne jamais marcher, prendre plaisir à la course.
J’ai balancé d’une rive à l’autre sans m’autoriser à t’aimer.
On parle du roi des mendiants de Londres, Billy...
Il est peut-être borgne mais il a des yeux partout...
"Pars si tu veux, dis-je, mais pas tout de suite. Donne-moi encore quelques semaines à garder dans mon souvenir. Je ne suis pas un voyageur. Tu es pour moi le monde."
"Comme vous m'avez détestée" , dit-elle lentement.
Je levai les yeux, interdit, et comme nous nous regardions, il me sembla qu'elle connaissait toutes mes imaginations, mes rêves, qu'elle voyait l'un après l'autre les visages des femmes que j'avais inventés ces derniers mois. Nier eût été vain et protester absurde. Les barrières étaient abattues. C'était une situation étrange. J'avais l'impression de me retrouver nu dans mon fauteuil.
"Oui", répondis-je.
Elle avança et les étincelles tournoyèrent pour former une boule de lumière bleue entre ses mains. Elle les abaissa brutalement : je m’accroupis juste à temps, et la boule me passa au-dessus de l’épaule, vint heurter le mur et explosa en une pluie d’étincelles qui me brûlèrent la joue.
À Villa María, depuis 1977, on dénombre une vingtaine de crimes non
résolus. En 2002, après la mort de Mariela la Condorito López,
l’association Verdad y Justicia a vu le jour – plus tard, elle s’est appelée
Verdad Real puis Justicia Para Todos.
La Condorito était une prostituée, handicapée mentale, qu’on a
trouvée, égorgée et enveloppée dans une couverture, dans un terrain vague.
Elle avait un lien avec la congrégation religieuse des sœurs adoratrices qui
avait un programme pour sortir les filles de la rue et leur apprendre un
métier. Les religieuses protégeaient les prostituées, et la Condorito était
connue dans le couvent. Quand elle a été assassinée, les sœurs Beatriz et
Albeana ont décidé qu’il fallait faire quelque chose, que leur Congrégation
et toute la ville de Villa María devaient s’impliquer dans cette affaire. Elles
ont fondé l’association pour qu’il y ait une prise de conscience et pour
soutenir les familles des victimes.
Avant la Condorito, Mónica Leocato, qui conduisait des taxis, fut
trouvée dans sa voiture, violée et étranglée, sur une route de campagne,
apparemment assassinée par un de ses clients. Un crime brutal toujours
impuni. Quelques années plus tard, en 2005, il y eut la disparition de
Mariela Bessonart. La dernière personne à l’avoir vue et l’unique suspect
est son ex-mari, qui est aussi le père de ses enfants.