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Citations les plus appréciées
Je ne puis m'empêcher de regretter de me trouver dans un monde si trompeur, où il faut suspecter ce qu'on voit, se méfier de ce qu'on entend, et douter même de ce qu'on sent.



Lettre LVIII.
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Ivan Gontcharov
“Ah ! C’est affreux ! Avoir tout juste aimé, tout juste goûté à la félicité d’un amour partagé - et se trouver brutalement privé de l’être aimé ! Tomber amoureux, pour perdre aussitôt son amour ! Toucher à la félicité pour qu’on vous en prive à jamais !

Oh, c’est un thème que je n’ai plus la force de traiter. On en parle dans tous les romans. Lisez-les donc et laissez moi poursuivre mon récit.”
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Paul Morand
“Autrefois on cultivait les enfants, aujourd’hui on les force, et ce forçage porte uniquement sur le cerveau et même sur une seule faculté du cerveau, la mémoire ; pour sélectionner les élèves, on a choisi de surcharger les mémoires jusqu’à ce qu’elles craquent.”
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Henri de Régnier
Le bonheur est un dieu qui marche les mains vides...
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Je suis charmé […] de rencontrer quelqu'un que l'habitude du monde n'a pas encore influencé au point de lui faire perdre l'usage de la raison ; car sous l'empire de la mode, les plus grandes absurdités passent sans être critiquées, et l'esprit s'accommode même des plus grotesques inconvenances si elles se reproduisent souvent.



Lettre LXV.
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G. Bruno
Ce qu'il y a de plus heureux dans la richesse, c'est qu'elle permet de soulager la misère d'autrui.



Le tour de la France par deux enfants (p.130)
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John Muir
Et dans la forêt je pars, pour perdre mon esprit et retrouver mon âme.
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Valery Larbaud
[...] Ah ! il faut que ces bruits et que ce mouvement

Entrent dans mes poèmes et disent

Pour moi ma vie indicible, ma vie

D’enfant qui ne veut rien savoir, sinon

Espérer éternellement des choses vagues.



Les poésies d'A. O. Barnabooth (1908) - Ode - (au Nord-Express) -
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Anecdote qui plaisait beaucoup : un paysan, en visite chez son fils à la ville, s'assoit devant la machine à laver qui tourne, et reste là, pensif, à fixer le linge brassé derrière le hublot. A la fin, il se lève, hoche la tête et dit à sa belle-fille : "On dira ce qu'on voudra, la télévision c'est pas au point."



- p.70 -
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Le Wager et le reste de l'escadre étaient en mer depuis à peine deux semaines, et il ne s'était pas encore acclimaté à son nouvel environnement. Il devait baisser la tête s'il ne voulait pas se cogner au plafond du second faux-pont et partageait ce caveau de chêne avec d'autres jeunes enseignes. Chacun avait droit à un espace d'à peine plus de cinquante centimètres de large pour attacher son hamac, de sorte que leurs coudes et leurs genoux s'entrechoquaient parfois avec ceux de leurs voisins. C'était quand même royal : presque vingt centimètres de place supplémentaire qu'il n'en était alloué aux simples matelots, [...]
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Ils parlaient de moi comme si j’étais mort.



j’étais plus vivant que jamais. je me sentais bien.

je pouvais même toucher ma poitrine. même pas

mal. pas mal du tout.

de sorte que mon jour c’était tous les jours. juste les bras

remplis de fleurs me serraient dans les bras comme mes bons amis.

et tout le monde parlait en bien de moi. que j’aurais été un homme

bien. magnanime. je n’avais aucune idée d’où ils tenaient ça. ces propos

sur moi. ils les tenaient.



comme si j’étais mort c’est ainsi qu’ils parlaient de moi



je suis plus vivant que jamais. j’explose de vitalité et d’amour.

que j’ai envie de me battre avec mes propres bras

ces tendres fleurs dans ma poitrine

je me sens bien et de plus en plus aromatique.

et tout le monde parlait en bien de moi. que j’aurais été un homme

bien. magnanime.
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Elle n'oublie pas, non plus, que «slammer» est un mot d'argot pour désigner la prison. Qui est emprisonné ici : les fleurs ou les épouses ? Ces maisons parfaitement entretenues, ce voisinage charmant, cette fierté patriotique ne constituent-ils pas une prison dorée dans laquelle sont enfermées les épouses, sous la contrainte constante des apparences ?
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Victor Hugo
J'appartiens sans retour à cette sombre nuit qu'on appelle l'amour.
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Patricia m'avait quitté pour un autre écrivain au nom à consonance grecque dont elle préférait les romans aux miens et chez lequel elle aimait, accessoirement, les lunettes, le bouc, les jolies boucles poivre et sel et la délicatesse...
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 Riss
Même si la famille royale britannique parvient à éliminer ses royales métastases, le reste du monde n'a pas encore trouvé de chimiothérapie efficace pour guérir définitivement du cancer islamiste.



CHARLIE HEBDO n° 1653 du 27 mars 2024 (Édito)
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Les arbres se contentent de pousser. Je veux être comme eux.
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Ce jeu mystérieux qui va de l'amour d'un corps à l'amour d'une personne m'a semblé assez beau pour lui consacrer une part de ma vie.



(p.21)
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“c’est une vraie séduction qu’un joli sentier sur le bord d’un bois, le marcher si doux sur la mousse, la fraicheur, les beaux arbres de la lisière qui étendent leurs branches en liberté, nous admirions ces vues champêtres, et les variétés de l’ombre et de la lumière sur les bois, sur les eaux et sur cette vénérable abbaye dont le soleil semblait se plaire à éclairer l’élégance gothique.”
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Émile Zola
Nous sommes comme des livres.

La plupart des gens ne voient que notre couverture, la minorité ne lit que l'introduction, beaucoup de gens croient les critiques.

Peu connaîtront le contenu...
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Hannah Arendt
Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n'est pas que vous croyez ces mensonges mais que plus personne ne croit plus rien (...). Un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut se faire une opinion. Il est privé non seulement de sa capacité d'agir mais aussi de sa capacité de penser et de juger. Et avec un tel peuple, vous pouvez alors faire ce que vous voulez.



If everybody always lies to you, the consequence is not that you believe the lies, but rather that nobody believes anything any longer (...). And a people that no longer can believe anything cannot make up its mind. It is deprived not only of its capacity to act but also of its capacity to think and to judge. And with such a people you can then do what you please.



Citation extraite d'un entretien de 1974, avec l'écrivain français Roger Errera (03 décembre 1933 -12 août 2014), sur la question du totalitarisme,
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