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Une belle vie

C’est l’histoire de deux sœurs, Emma l’aînée et Agathe, tout les opposes mais elles sont complémentaires. Après cinq ans d’une absence inexpliqué, Emma donne rendez-vous à sa sœur dans la maison de leur grand-mère qui est décédé. Une semaine ensemble pour rattraper le temps perdu .
De chapitre en chapitre , alternant passé et présent nous suivons l’évolution des deux sœurs.
Tous les ans j’ai le même rituel, acheter le petit dernier de virginie Grimaldi . Et celui ci comme les autres est une pépite, cette autrice a le don d’écrire des sentiments avec une telle sensibilité que sa vous prend au tripe . Mélanger à ça un humour qui décape. Ce livre est un cocktail émotionnel.
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Le crime parfait

C'est toujours le risque des titres comme celui-ci, une quinzaine d'histoires condensées en 100 pages, c'est qu'on est sur un exercice difficile.
Et malheureusement l'oeuvre est très inégale.
Certaines histoires sont pertinentes, surprenantes et bien construites malgré une contrainte certaine, mais d'autres sont plus anecdotiques et mal rythmée. Les auteurs ont tendance à rallonger le texte pour expliquer ce qu'il ne peuvent pas raconter sur la longueur et l'équilibre n'est plus présent...
Mais c'est aussi l'occasion de découvrir des auteurs, des styles et de faire des belles découvertes
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Au nom des Dieux, tome 1 : Destinée Manifeste

J'ai beaucoup aimé le principe de ce roman. D'ailleurs, je n'aurais jamais pensé qu'avec autant de personnages différents et singuliers cela puisse fonctionner mais, ça marche ! J'ai beaucoup apprécié ma lecture et j'ai pris mon temps - pour une fois, car je ne souhaitais pas que cela s'arrête.
Le mélange de panthéons avec les dieux de tout horizon se mêle à merveille et ça donne des couleurs au récit. J'ai adoré Soren et Lucie, un véritable coup de foudre pour eux, bien que j'aie eu ma part de déception concernant Amanda.

Quant à l'écriture, l'auteur nous plonge de suite dans son univers avec une plume simple et légère. Chaque personnage à son propre caractère si bien, qu'aucun ne ressemble à l'autre. Il n'est pas difficile de reconnaitre un personnage en une seule phrase. Ce que j'aime d'autant plus.

Je me ferais un plaisir de lire le Tome II
Un roman que je recommande pour qui aime les Dieux, tous confondus.
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Le roi Lear

Idée de départ / Accroche du début de livre : 8/10
Développement des personnages : 8/10
Style de l'écriture : 7/10
Rendu de l'histoire : 7/10

Total 30/40 Babelio 4/5

Le roi Lear, l’œuvre de Shakespeare la plus complexe sur plusieurs aspects. D’abord l’auteur nous avait habitué à des trames moins fouillées avec plus de malveillance et de complots. Il faut un certain temps pour arriver à plonger dans le roi Lear. Certes les thèmes abordés sont intéressants. Notamment les relations entre un père et ses filles. Un roi vieux et fatigué guetté par la folie qui veut léguer son royaume. Une guerre qui se profile à l’horizon. On ne peut pas dire qu’il ne se passe rien dans cette œuvre, toutefois j’ai moins accroché sur les personnages que d’habitude.
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Embruns

Ce roman se lit d’une seule traite grâce à l’écriture de l’auteure qui se veut fluide, sans pause ni fioriture. De cette plume sont travaillés des chapitres extrêmement courts donnant le tempo à la lecture qui est rapide et haletante. Le lecteur est embarqué dans une aventure révélant la noirceur de l’âme humaine, d’autant plus sombre quand la psychopathie est partagée entre plusieurs personnes. Ce fait interpelle et glace le sang.
Pour autant, le travail de Louise Mey n’est pas exempt de tout reproche. En effet, l’écrivaine use de nombreuses répétitions dans les termes employés notamment avec les mots « stupide » et « dinde » ce qui finit par agacer légèrement le lecteur déjà mitigé quant à certaines vulgarités non nécessaires employées dans le texte. De plus, si la majorité de l’intrigue est magnétique, la dernière partie souffre d’une certaine longueur avec des péripéties qui tournent en rond et une explication qui semble interminable. La cause de ce ressenti est du aux premières pages laissant filtrer des indices et, ainsi, une partie de l’ultime révélation. L’effet de surprise désiré par l’auteure n’est dès lors pas total puisqu’attendu par le lectorat tout au long du récit. Ceci dit, tout ne peut être déchiffré et la chute va plus loin dans le sordide que ce qui peut être deviné. Enfin, la construction psychologique des personnages se veut sommaire quand elle n’est pas inexistante, ce qui est regrettable dans un thriller tout comme le manque d’empathie suscité par les protagonistes. La suffisance des membres de la famille Moreau empêche le lecteur d’éprouver de la compassion pour ce qui leur arrive. Celui-ci n’éprouve aucun attachement pour eux ni pour aucun autre personnage rencontré au cours de la découverte du récit.
Malgré tout, le roman est efficace car addictif. Les pages s’enchainent à un rythme effréné pour une lecture bouclée en peu de temps, mais non sans susciter certaines réflexions dans la tête du liseur. Il soulève ainsi un thème souvent abordé dans les thrillers (non dévoilé ici pour éviter tout spoil) qui fait mouche et interpelle sur la légitimité des actes constituant la trame.
Avec quelques améliorations, Embruns aurait pu être une grande réussite. Il est tout de même apprécié pour ce qu’il est : un thriller bien pensé et vite lu.
Lien : https://livresratures.wordpr..
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Mélodies : De Delpech à Jagger un soir d'été dans..

Chronique établie par Florian Mazé (Dystopie2193) publiée sur Agoravox
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Pascal Lepetit, comme son patronyme ne l’indique pas, est en réalité un grand gaillard issu d’une robuste classe moyenne, mais d’origine paysanne et populaire. Pascal Lepetit ne nous cache pas qu'il a été plutôt favorisé par la vie, c’est un homme qui « n’est pas passé à côté de sa jeunesse » pour reprendre une expression du roman.
Le roman nous présente un grand garçon optimiste de caractère, mais lucide sur le devenir du monde. C’est le récit d’un parisien d’origine nivernaise qui a décidé, après une honnête réussite professionnelle, de se réinstaller dans la Nièvre en achetant une immense maison dans les campagnes de Saint-Honoré-les-Bains (à prix très raisonnable, je précise, car la Nièvre est l’un des départements les moins chers de France au foncier, ce que le roman rappelle aussi).
Pascal Lepetit est aujourd’hui un notable participant à la vie sociale de la station thermale nivernaise. Il est très ami, du reste, avec l’un des anciens maires de Saint-Honoré, personnage truculent, un peu mystérieux que les lecteurs découvriront avec intérêt. Les réflexions (méta)politiques – sans jamais peser – émaillent ainsi, du début à la fin du livre, la conversation entre Pascal et son épouse autour d’un verre, tous deux un peu inquiets pour leur fille – Mélodie – qui doit partir pour ses études. Cependant, le couple passe une agréable soirée, dans le jardin du grand manoir, en écoutant groupes et chanteurs de sa génération : Delpech, Jagger, etc.
Malgré son côté mondain, hédoniste, fort d’une jeunesse athlétique où il fut amateur de bons vins et de jolies filles, Pascal ne donne pas dans l’angélisme et les platitudes faussement rassurantes du gauchisme culturel. Mais pas non plus dans les sophismes mielleux de la grande bourgeoisie libérale qui ne jure que par la plus-value et la mondialisation. Tout au contraire, le roman de Pascal Lepetit nous invite au ré-enracinement, au localisme, probablement au souverainisme.
S’il cite un grand libéral, l’économiste Charles Gave, c’est évidemment pour invoquer un libéralisme dissident, en quelque sorte dé-mondialisé. Charles Gave et Pascal Lepetit opposent ainsi « peuples des bateaux » (qui ont la bougeotte, qui vont toujours voir ailleurs si c’est mieux) et les « peuples des arbres » ancrés dans une sédentarité conviviale, productive et sereine. C’est un peu l’opposition entre thalassocratie et tellurocratie en géopolitique. Selon Pascal Lepetit, après la grande vague totalitaire des mondialisés qui ne tiennent pas en place on devrait assister tôt ou tard à une revanche des peuples des arbres, peuples terriens : un retour à « l’enracinement » pour employer ce beau concept de la philosophe Simone Weil (1909-1943). Le collapsologue amateur que je suis ne peut qu’approuver !

Le roman de Pascal devrait plaire à tous. C’est une jolie petite œuvre accessible, sans arrogance, mais sans concession. Le message est clair : retrouvez vos racines ! Je gage que le roman de Pascal Lepetit figurera bientôt – si ce n’est déjà fait – sur tous les comptoirs d’hôtels, cafés et restaurants, mais aussi des établissements thermaux de Saint-Honoré-Les-Bains. Je ne parle même pas des collections et des archives de la mairie ou de l’office du tourisme… Un ouvrage patrimonial, par définition, doit aussi être lu et conservé comme un document historique. Du reste, Mélodies m’a donné l’envie de retourner à Saint-Honoré (j’habite tout près). Il y a vingt-cinq ans, lorsque je visitai la ville pour la première fois, j’en détestai l’atmosphère triste et sinistrée. En 2023, Saint-Honoré-les-Bains a déjà bien entamé son renouveau, sa renaissance. Pascal y a contribué, comme personnalité locale et comme écrivain.
Lien : https://www.agoravox.fr/cult..
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La Bredoute

Honnêtement, est-ce que c'est bon ? C'est moyen
Mais est-ce que j'ai rigolé ? Plus qu'une fois !
L'humour absurde fonctionne sur moi et j'ai dégusté chaque page, chaque petit gag, chaque bêtise placée par Fabcaro.
C'est nul, c'est débile, mais j'ai passé un super moment.
Je suis allé dessus parce que j'avais besoin de me vider la tête, de penser à autre chose et ce titre a donné l'effet d'une capsule de rire dont j'avais besoin sur l'instant.
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Sans préambule

On ne peut pas vraiment résumer ce titre, on est sur des moments isolés, des instants capturés.
Mais malheureusement je ne retiendrai qu'un trait superbe qui vient sublimer les émotions des personnages, mais je n'ai rien ressenti lors de ma lecture.
J'ai voulu prendre le temps de m'attarder sur chaque page, de les contempler, mais je suis resté hermétique.
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Le code

Yves Montmartin est un vrai conteur et on sent tout le plaisir qu'il a eu à écrire ce roman à la fois noir et léger. J'aime sa façon de raconter les histoires, de décrire les personnages, leurs environnements, leurs faits et gestes... Bien aimé aussi le principe du code. Sur la partie tueur en série, étant adepte de romans policiers et de thrillers, j'avoue qu'il m'a manqué du suspense et de la montée en tension, même si l'exercice est très difficile, j'en conviens. Il faut donc certainement aborder cette série de meurtres presque aussi "légèrement" que le personnage principal ! Et la lecture n'en a pas moins été agréable.
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Le Songe d'une nuit d'été

Connaissant la musique de scène de Mendelssohn "Songe d'une nuit d'été", j'étais curieuse de connaître la pièce qu'elle mettait en musique.

Il y est question de lutin, d'elfes, de philtre d'amour versé par erreur, semant la confusion entre deux couples d'amants, et de pièce de théâtre dirigée par un tisserand.

On se balade dans une forêt magique, on rêve, on sourit des quiproquos et des maladresses. C'est joli, agréable, mais il faut être habitué à lire du théâtre.

Je vais plutôt chercher une captation, ou aller en voir une représentation. Rien de tel que le spectacle vivant, qui doit aller comme un gant à Shakespeare.
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Ces choses qu'on n'oublie pas, tome 2 : Ces..

Après Ces choses qu’on n’oublie pas, j’avais hâte de retourner à Knockemout et découvrir l’histoire de Nash et Lina. C’était une romance très sympathique mais parfois un peu longue et redondante…

Ce roman n’est pas seulement un tome compagnon, il s’agit réellement d’une suite qui s’inscrit dans la continuité du précédent. Le fil conducteur est fort et non négligeable puisqu’il constitue la majorité de l’intrigue la rendant entraînante et dynamique puisqu’il s’agit d’une enquête. Le suspense n’est certes pas insoutenable mais plaisant et stimulant, puisqu’il va de pair avec de l’action et des rebondissements. J’ai aimé la petite touche de danger et l’adrénaline qui en découle qui rendent la romance moins plate, moins longue.

Parce que force est de constater que l’histoire entre Lina et Nash, bien que mouvementée, n’avance pas. J’aime les romances slow burn mais ici j’ai eu l’impression de faire du sur place. Pourtant le schéma good boy/Bad girl est plutôt original, les personnages sont bien campés, les scènes affriolantes sont bien amenées mais il m’a manqué une petite étincelle pour m’embraser et pleinement me séduire. Et surtout l’attente est bien trop longue ! Du coup, même si j’ai globalement aimé ma lecture, elle me laisse quand même un petit goût amer…

C’est dommage parce que j’ai beaucoup aimé l’humour mordant de l’autrice tant dans les réparties que dans le comique de situation.

C’est dommage parce que j’ai beaucoup aimé retrouver l’ambiance petite ville où tout le monde se connait et ses habitants attachants. Les personnages nous sont désormais familiers et une vraie dynamique de groupe se forme si bien qu’on a nous aussi un sentiment d’appartenance. Nous suivons de loin la suite de l’histoire de Knox et Naomi, tandis que les bases de celle de Lucian et Sloane sont posées… Et comme j’ai hâte de les retrouver ces deux là ! Le dernier tome qui leur est consacré promet d’être mouvementé vu qu’ils sont chiens et chats !

C’était donc une bonne lecture qui est malheureusement ternie par ces longueurs qui cassent clairement le rythme.

Une romance sympathique et drôle mais trop longue.
Lien : https://monjardinlitteraire...
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Les Chroniques de Darkhell, tome 1 : Ténébris

BD reçue à l'occasion de l'opération Masse Critique.
Pour être honnête, je ne suis pas très BD. J'ai postulé pour donner mon avis sur ce tome car mes filles, adolescentes, ont lu tous les tomes précédents de la série des Légendaires.
Je vais donc tenter d'être objective.
Il s'agit ici du 1er tome d'une nouvelle série "les légendaires de Darkhell", qui semble être le préquel de l'histoire originale.
Les dessins sont très détaillés, les personnages très beaux. Les couleurs superbes.
L'histoire n'est pas très claire pour moi, mais je ne suis pas une habituée de la série !
Je pense que cette nouvelle série est de la même trempe que les autres séries. Donc, cela devrait plaire aux fans.
Bonne nouvelle découverte à eux.
Je m'empresse de passer cet album à mes filles... Elles ont hâte de le découvrir.

Merci aux Editions Delcourt et à Babelio pour cet envoi.
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L'affaire Sirven

Si la bible est le livre le plus imprimé dans le monde, la religion est aussi le sujet peut-être le plus débattu. Que dire des guerres, des atrocités qu'elle a engendrées.
Il a fallu des hommes comme Voltaire pour les dénoncer et aussi prendre une défense acharnée des condamnations arbitraires. Les Callas et les Sirven en furent des victimes.
Il est donc intéressant de suivre ce chemininement de la défense des de ces martyrs d'une église dévoyée. A-t-on connu pire que l'inquisition dans le monde ?
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Les tests psychotechniques

Très déçue de cet ouvrage, non pas pour son contenu, mais acheté d'occasion comme beaucoup des livres que je lis, celui-ci est en partie complétée.
Quel intérêt de proposer à la vente des tests déjà réalisés.
Dommage car cela me promettait quelques heures de distractions et de réflexion que j'aurai apprécié pour connaître le procédé et l' avoir pratiqué lors de concours .
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Demandez-leur la lune

Quatre adolescents paumés Lilou, Samantha, Bastien, Farouk retrouvent une estime d'eux-mêmes grâce à un professeur Agathe Fortin qui les inscrit à un concours d'éloquence.
Le roman se lit facilement, comporte des passages intéressants sur les déterminismes sociaux ou familiaux, sur le pouvoir des mots, du langage (à la fin) mais concentre les défauts de certains romans littérature jeunesse. Les personnages sont caricaturaux : le proviseur anti pédagogie novatrice qui les méprise tous, cherche à nuire au professeur qu'il déteste, les parents de Bastien, des bourgeois intolérants, fermés sur tout ce qui est différent d'aux et qui lancent des rumeurs destinés à détruire la formidable et hyper investie professeure Agathe qui pourtant réussit à tirer de ces adolescents en échec le meilleur d'eux-mêmes alors que les autres professeurs aux méthodes traditionnelles échoent.)
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Je veux manger ton pancréas, tome 2

Second tome de ce manga.
On retrouve nos deux personnages qui font toujours leur chemin vers l'acceptation de la mort.
On suit l'évolution de "Monsieur transparent" qui devient de plus en plus humain car il s'aperçoit que côtoyer des camarades peut lui apprendre beaucoup de choses sur lui-même.

J'ai aimé l'évolution des personnages qui sont plus réels dans ce second tome que dans le premier. Ils deviennent crédibles à mes yeux.

Lecture sympa.
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Je veux manger ton pancréas, tome 1

Je suis tombée par hasard sur ce manga, attirée par le titre. Je n'ai pas lu le roman dont est tirée cette saga de manga.

Dès le début, j'ai été destabilisée par la lecture car on entre directement dans le sujet. On n'a pas le temps de connaître les personnages que la phrase titre est prononcée.
Du coup, je n'ai pas pu m'attacher aux personnages.

Côté histoire, on suit deux adolescents qui vont apprendre à se connaître : une fille (Sakura) énergique, pleine d'amis mais malade et un garçon très solitaire surnommé "Monsieur transparent" par toute sa classe.
Que vont-ils faire pour profiter de la vie quand on sait qu'un des personnages est condamné?
J'ai trouvé que tous les personnages sont extrêmes. Pour compenser sa maladie, Sakura a trop d'énergie ce qui en devient agaçant. Monsieur transparent est beaucoup trop mou pour moi.

Côté illustration, les dessins sont assez épurés. C'est très agréable à regarder.
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Le palais des Cosaques perdus

La narratrice se prénomme Lisa, et d’après ce que l’on peut en savoir, elle a même composition familiale que l’autrice, la dimension autobiographique est donc indéniable : Aleksandra la grand-mère, la lignée de ces trois Nikolaï, depuis l’arrière-grand-père jusqu’à Kolya, son cousin. C’est le roman de sa famille, les Krasnov, de ses origines ukrainiennes, mêlées à l’histoire du pays et au conflit finalement que son voisin a toujours entretenu plus ou moins ouvertement, mais d’abord celui d’Aleksandra, la grand-mère de Lisa, dont le roman porte le nom dans sa version originale. Lisa se rend chez sa famille, restée au pays, dans l’une des républiques indépendantes de Lougansk que la bâfreuse Russie s’est appropriée. C’est un récit chimérique, qui débute lorsque Lisa tombe à la frontière entre l’Ukraine et Lougansk, dans un élan de fuite, et renvoie Lisa dans ce palais imaginaire des Cosaques perdus, le palais des Soviets – projet de construction d’un centre administratif et de congrès à Moscou – qui prend la forme d’un purgatoire dans cette zone ou les mines entaillent les champs de blé de Lougansk. Les Cosaques, c’est ce peuple originaire de la steppe, entre Ukraine et Russie, vivant en autonomie, divisés en plusieurs communautés autour, entre autres, du Don, de la Volga et du Dniepr. Lisa visite donc ses ancêtres cosaques dans un palais imaginaire pour retracer l’histoire de sa famille décimée par les Soviétiques puis par les séparatistes, largement soutenus par la Russie impérialiste de Poutine.

C’est un récit qui s’appuie sur l’aïeule, Aleksandra Nikolaïevna Krasnova, celle qui a été déportée hors d’Ukraine, loin du reste de sa famille, d’abord en Allemagne, ensuite aux Pays-Bas. Les chapitres alternent entre le récit rétrospectif de la famille Krasnov dans le palais des Soviet et un récit plus récent à rebours depuis les années 2018 jusqu’à mars 2015, un an après le début de la guerre du Donbas. Le récit fourmille d’une multitude de détails historiques sur le destin d’une famille qui représentent ces Cosaques du Don qui ressemble à tant d’autres, des paysans plutôt aisés qui vivaient confortablement grâce à leurs terres fertiles sans pour autant nager dans la richesse. Et de ces koulaks face aux camardes, on comprend vite que c’est là que le bât blesse : tandis que les uns mangent à leur faim, les autres sont constamment la faim au ventre. Elle porte sa généalogie et son histoire avec fierté, héraut d’une communauté qui s’est fait engloutir par la vorace Russie : elle lui a enlevé son identité, en l’assimilant aux Soviétiques, et Lisa Weeda redonne la langue à ces Khokohls, sa culture, ses symboles – dont ces cerfs blancs aux bois d’or – son caractère – fierté, indépendance et liberté – et surtout cette toile de lin blanc, brodée de lignes rouges et noirs, que l’on retrouve dans l’insigne du bataillon cosaque Ermak Timofeïévitch, qui tisse le fil de l’histoire de Lisa.

Ce qui peut être déstabilisant, c’est cette immersion dans ce monde des morts, où l’arrière-grand-père Nikolaï côtoie un Lénine disert, complètement déboussolé face à ce qui reste de son système, face à la Russie du présent de la narration. Au chauffeur de taxi, tout aussi spectral que lui, qui lui explique que beaucoup de ses statues ont été dézingués, l’homme de la révolution d’octobre répond, dépité « Je suis donc devenu le fantoche de mon propre système ? » Alors que l’autre lui répond « Ne te fais pas de souci, camarade, on n’en a pas encore eu d’autres comme toi ». On aime ce ton mi-figue mi-raisin sur la déliquescence de ce qui reste de l’URSS, le cynisme glacé de ces politiques qui défilent au pouvoir, aussi bien en Russie, qu’en Ukraine puisque Viktor Ianoukovytch ne s’est jamais caché de ses accointances avec le pouvoir russe.

C’est une histoire très riche que celle de Lisa Weeda, foisonnantes de détails historiques, elle permet de mieux cerner ce qui est en jeu aujourd’hui sur le territoire ukrainien, ce sentiment de possession qui fait penser à Poutine et aux nationalistes russes dans le même genre de leur bon droit à considérer le pays comme une partie de la Russie et à l’occuper. On finit par la raison de sa nationalité néerlandaise alors que le reste de sa famille réside dans une de ces républiques autoproclamées : l’alternance de chapitres entre passé et années actuelles, les mêmes batailles pour les mêmes conséquences, renvoie à l’inanité de l’action de ces mêmes occupants, qu’ils soient bolcheviks ou indépendantistes, mus par un sentiment impérialiste. Et, même si l’auteure s’épanche moins dessus, pour pointer du doigt l’inanité de l’occupation russe qui va ne mener à rien d’autre qu’à un immense gâchis de vie humaine.
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6 ans

Beaucoup de commentaires positifs et une quatrième de couverture attrayante qui m’ont fait sauté le pas. Je ne connais pas Elle Seveno, je n’avais donc pas de point de comparaison.

Ce fut une déception en refermant le livre.

Je ne comprends pas comment les deux tombent amoureux tant leur romance est survolée. On parle physique bien avant de parler personnalité (non, secourir une fille en détresse n’est pas suffisant pour tomber amoureuse dans la vraie vie il me semble). Et ces scènes de sexe à n’en plus finir qui alourdissent le récit plutôt que de l’enjoliver. Les dialogues sont si peu familiers que je n’ai pas l’impression d’avoir de jeunes adultes face à moi.

La petite touche de suspense maintenue est prévisible, et traitée de manière grossière. C’est dommage parce que je pense qu’il aurait pu en être fait un bon traitement et ajouté une vraie plus-value au récit.

J’aurai essayé.

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Apprivoiser l'hyperactivité et le déficit de l'..

J'ai rafraîchi la présentation de cet excellent manuel venu du Québec, dont la dernière édition remonte à 2018. J'ai en main celle de 2007, avec un trentaine de pages en moins. Collette Sauvé met un point d'honneur à revoir régulièrement son propos. Le coeur de l'affection change peu mais la littérature scientifique sur les TDAH évolue sous les effets d'une fréquentation des écrans multiples.
La collection "Pour les parents" tend à la clarté et à la simplicité; elle suggère des stratégies créatives pour accompagner l'enfant avec amour et patience.
La thérapeute familiale préfère la métaphore éloquente aux développements neuroscientifiques. Elle traite séparément troubles de l'attention et hyperactivité. "Déficit de l'attention ne signifie pas manque d'attention, mais plutôt obstruction pour maintenir l'attention et la centrer au bon endroit, tout en écartant les distractions."
L'hypersensibilité est un corollaire du TDAH : elle exprime une hyperréactivité émotionnelle et sensorielle aux stimulations de tous ordres, ainsi qu'aux changements.
L'auteure a le chic pour valoriser nos capacités (sous-estimées) d'éducateur, ne serait-ce qu'en confortant les qualités et les aptitudes de l'enfant. Elle adapte son approche selon les catégories d'âge : les 3-5 ans et les 6-12 ans. Une liste d'associations au Canada et en Europe francophone, ainsi qu'une bibliographie et des documents audiovisuels complètent cet outil précieux.



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