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Le pire Noël de ma vie ! Ou pas...

Ça a été une lecture rafraîchissante et drôle. Une description toujours aussi magnifique, des émotions intenses, un humour à se plier en deux, et une aventure rocambolesque qu’on ne peut qu’apprécier !
J’ai adoré les personnages hauts en couleur, je m’y suis attaché avec une telle rapidité que je suis triste au possible de les quitter déjà…
C’est une recette explosive que nous offre Virginie !
– un peu de malchance.
– un soupçon d’humour.
– une pincée de gentillesse.
– une larmichette de regret.
– une poignée de volonté
– et un lieu aussi frigorifique que chaleureux !
Et vous, ça vous dit une sublime balade à Rovaniemi ? C’est parti !
Lien : https://chronique447167899.w..
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L'Arche des Sevanes: Tome 1

L'Arche des Sevanes présente un univers post-apocalyptique où les survivants s'accrochent à une Arche renfermant toute la connaissance humaine. L'histoire se concentre sur Nalbandian, confronté à la disparition de sa compagne Opsy, devenue pirate. Dans un contexte de conflit entre l'Ordre et un groupe de rebelles, l'intrigue explore des thèmes tels que la mémoire, l'identité et le pouvoir. Les personnages évoluent de manière crédible, tandis que l'auteur mêle habilement action, suspense, et poésie littéraire il faut le dire particulièrement réussie. C'est une écriture très immersive qui maintient une tension constante. Ca promet une suite captivante.
Pour moi c'est une belle découverte.
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Circé

La porte s’ouvrit avec fracas. Difficile en principe de faire du bruit avec les portes de l’Olympe, mais ce jour-là, Hermès était en colère. Un dieu qui ne domine pas une émotion, c’est rare et même, c’est dangereux. Apollon, qui gratouillait jusque là sa lyre, lève les yeux :

« — Mais que se passe-t-il, cher Hermès ?
«  — C’est encore cette Circé, la misérable fille d’Hélios et de la nymphe Persé, qui ne peut s’empêcher de nous défier encore une fois, nous les Dieux !
Voilà qu’elle s’est mise en tête de raconter sa vie par le menu, de son enfance malheureuse à la cour de son père, entourée de cruauté et de bien peu d’amour par des parents qui la considéraient comme la moins réussie de leurs enfants, et par des frères et sœurs qui ne savaient que la mépriser (normal, nous les Dieux et demi-dieux, ne sommes pas là pour nous aimer ! Quelle stupidité !), jusqu’au crépuscule de sa vie.
Quand on y songe, elle a quand même des idées de mortelle, à quémander de l’attention et de l’amour à des êtres qui ne le peuvent pas, ou le réservent à d’autres. C’est ainsi qu’elle a essuyé un premier échec avec Glaucos, qui une fois transformé en dieu marin par sa magie naissante, s’est détournée d’elle pour s’intéresser à Scylla. Remarque Apollon, ça a mené à un épisode un peu drôle quand Circé a transformé la beauté de cette dernière en son exact contraire, une laideur affolante et cruelle !
Et quand Circé s’est accusée et a été punie par Zeus d’exil sur l’île d’Ææa, c’était encore plus tordant ! Quoiqu’en même temps ça nous a rendu service puisque cela a un peu bridé ses pouvoirs… et que j’aie pu lui rendre quelques visites durant le moment où elle m’a un peu amusé.
Elle ne semble pas comprendre qu’elle ne peut pas tout avoir, avec sa conception de son être qui la place dans un entre-deux compliqué : elle est trop insignifiante et douce pour nous les Dieux, et trop déesse pour les hommes qui se méfient de ses pouvoirs de sorcière.
Et puis elle nous dépeint de façon très négative : pour elle les Dieux sont cruels et inconstants, peu à l’écoute des hommes dont nous exigeons seulement l’adoration (logique, voyons !), nous n’avons aucun pouvoir sur elle, et en réalité elle s’imagine que nous sommes faibles devant la puissance de sa féminité, qu’elle exalte tout au long de son récit !
Remarque Apollon, même son grand amour Ulysse n’est pas épargné par ses mots acides ; au revoir le grand héros mythique, bienvenue à l’homme de guerre à la limite de la sociopathie, enivré par une vengeance sans fin ! Je comprends mieux d’ailleurs ce qu’Athéna a pu lui trouver… »

Hermès aurait pu continuer son soliloque éternellement (les Dieux n’ont pas, comme les hommes, la notion de ce temps qui passe, avec un peu de chance sans trop de heurts si tant est qu’on ne les provoque pas, puisqu’ils ont toute l’éternité devant eux — mais est-ce réellement une chance ? Cette question est-elle d’ailleurs le sujet de cette critique ? Mais je m’égare), mais il fut interrompu par une alerte lui signifiant qu’une nouvelle âme est à conduire aux Enfers. Nous n’en saurons pas plus de sa part sur Circé ; pour étancher notre soif de connaissance, jetons-nous sur les propres mots de cette sorcière, si vivants et si marqués par la conception socratique du « connais-toi toi-même ». Ode féministe, ce récit est l’odyssée d’une femme qui a construit sa vie en suivant ses propres idées et manières de penser, et permet de voir autrement, d’une manière forcément plus moderne, les rapports entre Dieux et mortels.
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Kapaemahu, une légende hawaïenne

La légende est intrigante et ne comportera qu'un faible intérêt pour ceux et celles qui en attendront de l'action.
Ce n'est pas un conte - rythmé de sa situation initiale de crise, d'une mission qualifiante héroïque, pour un personnage qui devra dénouer le problème épaulé d'une aide surnaturelle lui faisant cadeau d'éléments magiques qui en feront un surhomme et qui nous amèneront à l'heureux dénouement-.
" Kapaemahu" est une légende, c'est à dire qu'elle tentera de venir expliquer un fait réel par des histoires que l'on se racontait d'antan.
Selon les textes anciens, les quatre énormes pierres vénérées à Hawaï auraient une nature magique.

Selon la culture d'Hawaï, ces pierres sont à la guérison ce que les grottes françaises de Lourdes sont aux miracles.
Elles véhiculent des croyances et aussi une histoire de ce peuple tribal qui tendra à disparaitre avec le temps, le monde moderne et les nouvelles générations si, comme pour les contes, ces histoires sont oubliées.
Cette histoire " Kapaemahu", adaptée en animé et ici en version album, donnera dans le devoir de mémoire.

Comment intéresser les jeunes générations sans un peu de péripéties?
Il faudra vendre sans doute les charmes du lieu pour en arriver à ses pierres et raconter ses légendes (qui n'auront pour l'instant d'intérêt culturel que pour l'autochtone).
Hawaï est une inspiration de rêve sous le signe de la beauté, de l'exotisme et de la détente. Nombre de programmes tv nous l'auront vanté comme un lieu paradisiaque où l'on boit la fraîche eau de coco, où l'on ondule élégamment sous le rythme du tamuré, où l'on surfe sur d'immenses vagues sous un soleil radieux. Ça, c'est le programme touristique.
La couleur locale aura bon goût et belle apparence, ces programmes insistant sur l'accueil, avec des colliers de fleurs tendus par des "déesses" girondes à la peau brune satinée, dont une chevelure en chute d'eau viendra couvrir le dos, ou offerts par des colosses pagayeurs de pirogues, vigoureux aux cheveux noirs de soie.
Suite à cela, nous devrons nous intéresser aux quatres pierres mystiques, car un peu d'histoire pour le séjour ne nuira pas.

Le récit ici en bilingue, qui transmettra aussi la langue, emploiera des termes clé de la vie de ces ancêtres.
Nous avons cherché.
Allo Wiki?

"GLOSSAIRE

Mahu – individus à double esprit, cœur et esprit masculin et féminin. Dans l'Hawaï traditionnel, les mahu étaient souvent des guérisseurs, des gardiens et des gardiens du savoir et de la culture.

Kapaemahu – Littéralement « la rangée de mahu ». C'est à la fois le nom du chef des guérisseurs et celui des pierres elles-mêmes.

Mana – Pouvoir spirituel. Le mana peut être présent aussi bien dans les personnes que dans les objets. Les guérisseurs utilisaient des idoles mahu pour transférer leur mana vers les pierres.

Pohaku – Pierres, rochers.

Moaulanuiakea – La demeure légendaire des guérisseurs de Tahiti, qui serait l'actuel mont Toomura à Raiatea en Polynésie française.

Ulukou – Littéralement « rainure de l'arbre Kou », la région de Waikiki où les guérisseurs ont élu domicile. Adjacent au ruisseau Apuakehau et maintenant occupé par l'hôtel Moana, Ulukou était très recherché par les ali'i dans les temps anciens comme spot de surf et c'est là que l'algue lipoa parfumée a été trouvée à Kahaloa.

Moolelo – Histoire, conte, mythe, histoire, tradition, littérature, légende, journal, journal. De moʻo ʻōlelo, signifiant succession de paroles.

Crédit: https://kapaemahu.com/legend/
..."

Les jeunes lecteurs s'intéresseront alors à la véracité de cette histoire et à la foi du peuple dans le pouvoir guérisseur de ces pierres que des géants auront peut-être déplacés ici.
Un jour, quatre inconnus venant des mers arrivèrent à Hawaï.
Ils détenaient de grands pouvoirs. Dieux ou magiciens?
Bienveillants, ils firent cadeau aux habitants d'une bonne santé, d'une belle longévité donc sans connaitre la maladie. Et à leur départ, laissèrent une partie de leur pouvoir dans quatre énormes rochers posés au milieu du village, en souvenir d'eux mais aussi pour que les pierres veillent sur eux en leur absence.
On imaginera alors que depuis, le peuple coula une vie paisible et sereine grâce à cela.
Une belle histoire et on le comprendra, importante, à une hauteur tribale où la maladie pouvait faire des ravages et où à une époque, sans doute, on ne pouvait que s'en remettre à la volonté des dieux. Ici, le destin en aura décidé autrement et il en découlera une volonté d'honorer les légendaires quatre voyageurs.
La légende les décrira comme des personnages mi-hommes mi-femmes, capables donc d'être à l'écoute des uns et des unes.
La légende "Kapaemahu" de là, véhiculera aussi une tolérance dans leur culture envers les hommes efféminés - dans le sens de "la nature ou les dieux l'ont aussi voulu, c'est ainsi"-.

Une légende intéressante et nous pourrons dire, sans trop nous avancer, que nous ne sommes pas tous très aux faits des contes et légendes du Pacifique.
Voila une bonne amorce.
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De bonnes raisons de mourir

Comment ne pas lire ce roman policier, sorti en 2019, avec l’éclairage actuel de la guerre entre la Russie et l’Ukraine ? Parce ce que roman est passionnant pour son contexte : il se situe à Pripiat, une ville dans l’entourage de Tchernobyl, en zone totalement irradiée et donc l’auteur nous reparle de cette catastrophe d’avril 1986, de l’oubli de l’Europe, de l’oubli de ce qui s’est passé et de ce qui s’y passe toujours et à jamais. C’est bien plus terrifiant que l’histoire du crime, pourtant bien glauque, un homme torturé retrouvé suspendu par des câbles à la façade d’un immeuble, visible par les cars de touristes qui viennent visiter cette ville fantôme. Car, il y a des touristes ! j’en suis tombée de ma chaise ! le monde est fou, on en a des preuves à chaque seconde.
Donc une enquête avec un vieux flic Ukrainien et qui travaille dans la zone irradiée, espérant gagner assez d’argent pour payer un gilet pare balle à son fils parti au Donbass et quitter cette région qui traumatise à juste titre sa femme. Et puis un flic Russe, engagé par le père richissime de la victime pour trouver l’assassin, et lui accepte car il a un cancer et veut avoir suffisamment d’argent pour que sa fille soit opérée. Donc deux hommes qui sont motivés par de bonnes intentions. Bon…
Ce qui compte ce sont les images qui sortent de ces pages, le silence, les bâtiments abandonnés, les pillages, les animaux, les gens qui y vivent encore, ces métaux récupérés pour être revendus, irradiés, en Europe, toute cette angoisse sourde qui nait de cet endroit maléfique. Mais aussi, tous ces héros oubliés, qui se sont sacrifiés pour murer la centrale, empêcher que le nuage passe la frontière… grrr. Tchernobyl est un monstre qu’il ne faut pas oublier parce qu’il existe toujours.
Et puis ces Russes qui sont aussi Ukrainiens, ses Ukrainiens qui ne se sentent pas Russe, etc…
Donc beaucoup de chose dans ce roman qui en font bien plus qu’un roman policier.
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Parfait.e. : Petit manifeste pour le droit ..

Dès le départ, l'autrice est claire: ce livre encourage à "faire ce qui te plaît avec ton corps et tes vêtements", l'objectif étant que chacun·e parvienne à "être heureux·se de la façon qui te convient"! Elle fait le tour de tous les éléments de beauté en démontrant, à travers des exemples historiques, que la plupart des stéréotypes de genre n'ont pas lieu d'être.
Le maquillage, par exemple, était très utilisé dans l’Égypte antique, que l'on soit femme ou homme. Louis XIV le Roi-Soleil est un excellent exemple de son succès chez les nobles. Le maquillage est également prisé par les peuples autochtones d'Amérique.

Par ailleurs, dès l'Antiquité, "les hommes utilisaient des matières premières pour se teindre les ongles" et "se sentir beau". Les chaussures à talons hauts étaient le quotidien de Louis XV, homme coquet... et complexé par sa taille. Plus récemment, elles ont eu beaucoup de succès chez les rock stars et les fans de disco.
Saviez-vous que, sous l'Antiquité, la jupe courte était considérée comme un habit très viril? Aujourd'hui encore, kilt, sarong, longhi, pagne et paréo sont toujours portés avec élégance et décontraction par des hommes. La journée de la jupe, célébrée le troisième vendredi de mai, a été mise en place "pour manifester contre le sexisme et les inégalités de traitement entre les filles et les garçons". Quant à la robe, qu'elle soit appelée kimono, djellaba, burnous ou caftan, elle est portée tous les jours par des hommes.

Alors, ouvrons les esprits! Les portraits proposés (Jean-Paul Gaultier, Rosa Bonheur, Marc Jacobs, Frida Kahlo, David Bowie) mettent en avant des personnalités qui ont osé la différence. Pourquoi devrait-on distinguer les parfums "pour hommes" et ceux "pour femmes"? Autrefois la couleur rose était un symbole de virilité et de pouvoir. C'est pendant la Première guerre mondiale que les femmes ont commencé à couper leurs cheveux très courts: c'était moins de contraintes pour leurs nouvelles tâches. Il en va de même du pantalon qui leur a apporté la liberté de mouvement.

Actuellement, c'est la pilosité qui est au cœur des débats: de nombreuses stars, actrices et top models revendiquent leur "droit au poil". Au lieu de se préoccuper des convenances, ne pourrait-on pas simplement "être soi"?
Lien : https://www.takalirsa.fr/par..
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La colo des cafoutus

Ce livre m'a plu car j'ai adoré les blagues de Léo, l'« accident » de Cristina Tientoidroit, l'absence d'esprit de Zenzen, les proverbes de Gérard Mentor, les noms un peu idiot et le retournement de situation à la fin. J'ai adoré la phrase : Avec ta tête de courge, t'as pas l'impression d'être cannibale quand tu bouffes des légumes ?. Trop drôle ! L'histoire est vraiment comique, les mentors sont pathétiques et Parfait Larnak est machiavélique.
Hanna
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Familles

Un album pour la petite enfance qui décrit sur chaque page ou double page la diversité des sens du mot « famille ». On comprend d’ailleurs tout de suite pourquoi le titre est au pluriel car une famille, ce n’est pas forcément un papa, une maman et des enfants. Elle peut être monoparentale, recomposée, sans enfant, homosexuelle ou bien « traditionnelle ». La famille peut être « de cœur » en incluant les animaux et ça, c’est très important. Merci à l’auteure d’y avoir pensé. Les dessins sont un peu trop géométriques à mon goût mais j’ai été touchée par les mots et je pense que cet album a sa place dans toutes les médiathèques.
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La violoniste d'Auschwitz

Alma Rosé !
Je rajoute cette femme à ma liste de femmes fortes !
Quelle vie ! Quelle femme !
Evidemment ce fut une lecture difficile... Tant d'atrocités, de haine...
Mais il y a eu aussi de la solidarité, de la compassion, de l'amitié et de l'amour !
La musique à sauvé des vies !
Cette histoire bouleversante rend hommage à cette femme héroïque...
La lecture de ce roman est vraiment tout en émotion !

📖À Auschwitz, chaque jour est un combat pour survivre. Alma porte le matricule 50381. Cela ne pourrait pas être plus éloigné de sa vie d'avant. Star de l'Orchestre philarmonique de Vienne, nièce de Gustav Mahler, elle avait même fondé un orchestre de femmes. Rien de tout cela ne l'a sauvée. Jusqu'à ce qu'un chef du camp la reconnaisse et lui fasse monter un orchestre pour le bon plaisir des SS. Une position qui lui permet de soustraire des jeunes filles à la mort. Et de rencontrer Miklòs, un pianiste talentueux. Au milieu du désespoir et de la joie des répétitions, ils prient pour que le cauchemar cesse un jour. Mais à Auschwitz, l'air est contaminé par la mort, et la tragédie est la seule certitude...
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La semeuse d'effroi

Très bon livre. J'ai bien aimé ce livre car il y a beaucoup de suspense, d'action. Super livre mais il est long à lire et des fois il faut relire certaines pages avant de les comprendre correctement.
Manon-Lise
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Ce matin-là...


📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜

On est mercredi et qui dit mercredi dit jour des enfants ou des grands enfants !!!

📖 Collection 2021 📖

🌞Et si le soleil ne se levait plus qu'arriverais-t-il ?🌞

🏚🏚C'est ce qui se passe dans un petit village. Et tout se dérègle : un petit grain de sable dans le rouage de la vie et plus rien ne fonctionne !! Enfin enfin petit grain de sable très important quand même, car le coq chantera pour sonner le réveil que si le soleil est là et tout en découlera ou pas... 🐓

📝Une jolie histoire, très poétique, qui apprend aux enfants que tout est important, que la solidarité peut aider chacun d'entres nous.📝

✨Un conte tout mignon qui se lit comme une comptine avec vos tout-petits.✨

🌄Des illustrations très douces dans les tons de rouge, rose, jaune : ambiance "levé ou couché de soleil".🌄
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La piste congolaise

Je m’étais promis de lire la série des enquêtes de Stanislas Barberian dans l’ordre, en commençant par le début. Le tome 1 valait le coup ( «Morts sur la Sambre» ). Puis contre toute logique je me suis précipité sur le tome 6. J’adore les polars qui me font voyager, la tentation était trop grande d’approfondir les liens entre la Belgique et son ancienne colonie africaine. Bonne pioche, j’ai été comblé bien au-delà de mes attentes.

Lorsqu’il a accepté de mettre en vente un coffret artisanal africain, le héros bouquiniste ne se doutait pas qu’il allait devoir affronter tant de dangers et voyager jusqu’au cœur de l’Afrique équatoriale. Ce coffret contient un carnet de notes manuscrites, sans doute celles d’un ancien botaniste explorateur, et une vieille fiole en verre soigneusement bouchée. Premier voyage pour le lecteur dans les quartiers africains de Bruxelles pour tenter d’en savoir plus sur le coffret. Puis voyage au cœur de l’Ardenne à Paliseul le village natal du missionnaire jésuite rédacteur des observations botaniques.

Mais un évènement tragique va bousculer le travail de mon bouquiniste belge préféré. Le propriétaire du coffret meurt des suites de violences qui ressemblent à des actes de torture pour le faire parler. Un inspecteur de la PJ de Neufchâteau ( mais qu’un auteur belge désigne comme un péjiste alors que Stan est un bouquiniste carolo-parisien. Ce vocabulaire, j’adore ! ) a des indices liés à des dettes de jeu. Stanislas est fidèle à son instinct et suit une piste congolaise qui commence à Kinshasa ( Kin pour les habitués ).

Au Congo l’enquête de Stan n’est pas vraiment criminelle, il s’agit plutôt de recherches historiques. Aidé par un journaliste local et un chauffeur congolais truculent, il va ouvrir une page d’Histoire remontant à l’époque du Royaume du Kongo et découvrir les origines de croyances ancestrales. Stan sillonne les rues agitées de Kin avant d’entamer un périple sur des pistes ravagées par les pluies de fin septembre pour le mener jusqu’au jardin botanique de Kisantu fondée en 1900 par le père jésuite belge Justin Gillet. Puis il se rend à Nkamba la cité sainte de l’Église kimbanguiste. Les questions suscitées par l’énigmatique coffret détenu pas Stan trouvent leurs réponses dans le passé historique et spirituel de ce coin d’Afrique où plane le souvenir de Kimpa Vita, martyre du début du 18ème siècle et qui ressemble fort à Jeanne d’Arc. Comme souvent ses croyances populaires sont utilisées pour assouvir de basses ambitions politiques. Brutal et dangereux retour à la réalité pour Stan !

J’ai adoré ce voyage au Congo. Même la lecture d’un polar est source de découvertes qui ont attisé ma curiosité. Avec internet j’ai approfondi le récit de voyage de Francis Groff notamment avec de magnifiques photos.

Francis GROFF – La piste congolaise. Ce roman est édité en Belgique, Éditions Weyrich, collection Noir Corbeau. Parution en mai 2023. ISBN 978-2-87489-884-6 .

Merci aux Éditions Weyrich
Lien : http://romans-policiers-des-..
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Mytho Animaux. Stop les intox: Stop les intox

26 débunk pour ce livre pour enfants format BD souple à 16€.
Chaque double page respecte la même structure:
Page de gauche: titre + texte d'introduction avec la fausse croyance
Page de droite: image dessinée + 3 petites colonnes de débunk.

Les + :
L'humour du livre, l'abord simple pour les enfants tout en sensibilisant à la démarche scientifique.
Les - :
Affaire de goût les illustrations dont je ne suis pas fan, la trop grande importance accordée aux faits faux et donc le peu de place laissé au débunkage. Beaucoup de ces croyances ne sont pas connues. Un autre point qui m'a gênée: l'origine des textes illustrant les fausses croyances: parfois elles proviennent de textes anciens, parfois d'internautes, parfois de répliques de dessins animés et parfois semblent avoir été écrites pour le livre; pour un ouvrage qui prône de rétablir la vérité, c'est gênant de mêler toutes ses sources avec la même présentation dans un livre pour enfant, ça engendre de la confusion.

Je ne savais pas que c'était un livre vraiment pour enfants, je lis aussi de la littérature jeunesse, mais là, c'est très marqué.
J'aimerai beaucoup qu'une version adulte avec beaucoup plus d'informations sorte, plus de cas, et des cas plus connus aussi.
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On a deux yeux pour voir

Encore un magnifique album signé Baptiste Beaulieu mis en images par Qin Leng.
C’est l’histoire d’une petite fille qui a deux yeux différents, avec l’un elle voit les choses tristes, avec l’autre, les jolies choses. Et nous, lecteurs, on y voit l'inquiétude des parents, la bienveillance d’un médecin. Avec elle, nous allons croiser un sans-abri qui trouve de la chaleur et du réconfort auprès d’un chaton. Nous allons faire la connaissance de sa grand-mère malade qui n’a pas peur de quitter ce monde. Nous allons vivre avec cette petite fille sa première sortie à vélo, son déménagement, sa nouvelle école, ...autant de petites choses qui font peur, qui sont tristes, mais qui sont également emplies d’espoir, de nouveautés, de découvertes, de souvenirs...les petites choses de la vie.
C’est tendre, émouvant, et plein de sagesse. 
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Graines de cheffes

Ce livre est présenté en bande dessiné. L'histoire est mouvementée. Ce livre était bien, mais parfois c'était ennuyant. En effet, toutes les semaines il y avait le concours, ce qui m'a paru un peu trop long. J'ai retrouvé dans ce livre beaucoup de suspense.
Manon
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Collapsus

Pierre Savidan, sorte de gourou écolo vient d’accéder aux plus hautes fonctions de l’État. Il a profité d’un trou de souris, de mouvements de colère désordonnés et d’une experte en communication politique pour se faire élire président de la République face à l’extrême droite. Jusque-là, il cultivait son jardin, à la manière de Pierre Rabhi. Désormais, c’est lui qui décide.
Conscient de l’urgence à juguler les dérèglements climatiques, il impose petit à petit des règles de plus en plus contraignantes : scoring écologique individualisé prenant la forme d’un permis à points, régulation des naissances, centres de rééducation basés plus ou moins sur le volontariat, réduction de la consommation de viande ; toutes les solutions sont bonnes pour retarder la catastrophe qui s’annonce.
Pierre Savidan est suivi par quelques activistes, ragaillardis par son arrivée au pouvoir et qui font feu de tout bois, mais la résistance s’organise, avec à sa tête Olivier Fleurance, patron d’un des fleurons de l’industrie agroalimentaire, cible privilégiée du nouveau programme et victime collatérale des manifestations des soutiens du président. L’impopularité grandit, la colère gronde face aux mesures drastiques, pourtant il faut agir. Porté par de bonnes intentions, mais engagé dans une spirale infernale face aux réticences, Pierre Savidan glisse petit à petit vers l’autocratie, voire la dictature.

Collapsus : syndrome aigu caractérisé par un malaise soudain et intense (…) généralement causé par une brusque défaillance (…)

Bien sûr cette définition est tronquée ; j’en ai volontairement gommé les aspects médicaux, mais elle colle parfaitement à mon propre ressenti après avoir terminé la lecture de ce roman de Thomas Bronnec et confirme la trouvaille que constitue le choix de ce titre.
Certains trouveront dans Collapsus un certain nombre d’incohérences, un manque de précision et quelques raccourcis audacieux, oubliant que si Thomas Bronnec exerce également le métier de journaliste, c’est en tant qu’auteur de fiction qu’il s’adresse ici à nous et que le principe fondamental de cette « distraction » qui nous est chère est de se laisser guider, berner, bercer par celui qui la propose. Au final, s’il a bien fait son travail, on termine avec des points d’interrogation supplémentaires dans la tête.
C’est justement le cas avec cette dystopie qui prend à rebrousse-poil le discours habituel en mettant en scène une dictature écologique. Certes, la cause est noble, l’urgence palpable, et l’inaction des acteurs politiques traditionnels flagrante, mais vaut-elle d’en arriver à ces extrémités ? La certitude de bien faire, voire de faire le bien de la population, autorise-t-elle tous les excès ?
Thomas Bronnec s’empare de ces questions et les triture dans un roman dérangeant qui fait froid dans le dos. L’inversion des « rôles » est en elle-même troublante. Arrivé gagnant face à l’extrême droite, le « bon » écolo, fort de ses convictions et face à l’évidence du risque climatique se fait dictateur. L’urgence pourrait lui donner raison d’agir ainsi pour la survie du plus grand nombre. Mais alors, si on réinverse les positions, un climatosceptique convaincu, voire un populiste notoire, s’il croit vraiment à ce qu’il propose…
Assurément, avec Collapsus, Thomas Bronnec a bien fait son travail. Et vous savez quoi ? Le prochain vendredi 30 avril (premiers mots du roman), c’est en 2027…
Lien : https://polartnoir.fr/livre...
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Les géants, tome 1 : Erin

J'ai beaucoup aimé la lecture de ce livre qui plonge le lecteur dans un univers fantastique et permet de s'évader. Je conseille à tous cette bande dessinée, facile à lire et à comprendre. Son seul défaut est qu'elle est malheureusement trop courte. J'ai hâte de lire les tomes suivants pour découvrir d'autres personnages et de nouvelles aventures.
Charles


J'ai aimé ce livre car il est plein de magie, d'aventure, de défis et d'amitié. J'ai adoré la phrase : « Tu n'aurais pas dû venir ici, Brian ». Ce livre est émouvant et excitant à la fois. Parfait pour ceux qui veulent des récit d'aventures.
Hanna
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