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Je te mens

Première lecture pour moi de Maxime Girardeau. Dès le début, l'auteur a l'honnêteté de prévenir qu'il a fait appel à l'intelligence artificielle pour incarner l'un de ses personnages, Loïe. Il reproduit ainsi, sans retouche, des passages des réponses de l'AI à ses sollicitations.

Ce parti pris expérimental et original prend tout son sens dans l'intrigue.



Max Guerarida (tiens, tiens...) auteur en mal d'inspiration et pressé par son éditeur, se résout à solliciter l'aide de Chat GPT pour trouver un sujet à son nouveau roman. Dans un besoin de personnaliser l'application et de rompre sa solitude, il la nomme Loïe.

Un soir, il surprend son voisin d'en face, nu à sa fenêtre en train de fumer. Avec l'aide de Loïe, il va en faire le point de départ de son roman.



Quelques temps plus tard, la fraîchement promue commandante Castro est appelée sur une scène de crime dans un appartement cossu parisien : un corps est découvert au domicile de l'écrivain. Aucun indice ne permet d'identifier la victime ni le meurtrier et le mobile. L'appartement est peu meublé, presque vide, hormis du matériel high tech de surveillance.

Seule présence dans les lieux, Loïe. Max, lui, demeure introuvable.



Dans une sorte de mise en abyme de sa propre expérience avec l'intelligence artificielle, Maxime Girardeau nous amène à réfléchir sur cette nouvelle technologie. Pas question pour lui de la diaboliser ni de l'encenser. A aucun moment il n'envisage de la laisser supplanter la créativité ou le travail d'écriture de l'auteur.

En faisant de l'intelligence artificielle un personnage à part entière, il nous démontre les limites de cette application : dépourvue de tout sentiment, elle ne peut pleinement remplacer l'interaction humaine. Plus insidieux : elle est incapable de ne pas savoir répondre à une question ou une sollicitation, au risque de créer des hallucinations, c'est-à-dire des réponses erronées.

Aborder ce thème épineux était risqué, mais c'est un pari réussi de ce point de vue, pour aboutir à un thriller machiavélique.

Je regrette toutefois les approximations dans la narration (date du meurtre et de la disparition de Max) ainsi que les inexactitudes procédurales un peu trop récurrentes dans l'intrigue.

Ce fut néanmoins un moment de lecture agréable.



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Les enfants de Venise

J'en suis à la page 250 sur 1000, et je me demande si je ne vais pas abandonner ce pavé, super bien écrit!

A la lecture des critiques j'avais dit oui...je viens d'en relire, pour m'apercevoir que dans les commentaires tout est beaucoup moins dithyrambique....De fait, j'ai le sentiment que seuls ceux qui ont appréciés leur lecture émettent des critiques sur Babelio, ce qui tronque beaucoup la notation! Des longueurs...l'apprentissage de l'Amour de Mercurio...et je dois dire que (moi qui suis amoureux de Venise) je pensais trouver une trame historique servant une intrigue ....et bien non, si la chronique de la vie au début du 16eme est intéressante...elle ne justifie pas à mes yeux les 250, donc a priori les 1000pages! J'essaie de poursuivre...
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Les voisins

Alerte pépite !

Ici, on découvre la famille Lockwood, qui s’installe dans ce qu’elle pense être un quartier tranquille. Celui-ci regorge pourtant de secrets, détenus par chacun des voisins, jusqu’au facteur ! La tension est palpable dès le début car plusieurs meurtres non élucidés ont eu lieu dans le quartier récemment, et tout le monde est à couteaux tirés.



L’autrice joue avec nos nerfs dès les premières pages, avec une autopsie plus que visuelle qui nous met tout de suite dans l’ambiance. Ici, on traque un tueur qui remplace les yeux de ses victimes par des yeux de verre… alors que se trouve justement un magasin de poupées au bout de la rue.



Ne cherchez pas de solution facile à cette enquête, elle n’existe pas !



Petit conseil: ne le lisez pas en fractionné. Il y a énormément de détails qui ont chacun leur importance, et c’est le genre de lecture qui doit se faire d’une traite. Pendant la majorité du roman, on alterne entre deux périodes, et pour l’une d’entre elles, on ne sait pas identifier le narrateur. Ça ajoute une couche de complexité.



J’avoue que si je n’avais pas lu de chroniques aussi élogieuses en amont, j’aurais peut-être abandonné ma lecture. Mais bien mal m’en aurait pris ! J’ai adoré me faire retourner le cerveau et le dénouement vaut vraiment la peine, ainsi que le dernier plot twist !
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