Komics Initiative [corriger]

Grizzly Shark est un comics complétement débile qui assume complétement de n'être rien d'autre qu'un délire absurde et comique. Les requins, ici, vivent dans les arbres et dévorent tout ce qui se met un peu à saigner. Je ne vois pas trop quoi rajouter de plus : c'est violent, drôle, peu fin mais bien dessiné.



Pour les bibliothécaires : mettre ce comics dans votre commande vous fait instantanément perdre des points de réputation auprès des collègues.

Dans le paysage du comics, Matthew Allison se distingue par une approche bien singulière, avec Cankor […] Un crowdfunding amplement réussi en janvier dernier et voici que ce périple, qui oscille entre métaphysique, techno-thriller et détournement des codes, débarque dans un fracas tant visuel que narratif.
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J'ai découvert par hasard cette BD et la couverture super mignonne, j'ai bien fait de l'emprunter à la médiathèque. Le titre est un mot portugais (a priori, je ne parle pas) "Saudade" sentiment mélangé de "mélancolie, nostalgie et espoir." Et honnêtement ça correspond tout à fait à cette œuvre.

Résumé :

Depuis le décès de leur maman, Lara et son petit frère Thomas vivent au côté de leur papa. En revenant d'une balade, les deux enfants tombent nez à nez avec un faon, blessé. Ils le soignent et finissent par l'emmener dans leur foyer. L'animal sauvage s'habitue aux enfants, jouent avec eux, des liens se créent. Seulement, l'appel de la nature se fait sentir pour le faon... Une belle histoire d'amitié, faite de rires et de larmes.

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Petit disclaimer : la situation de base n'a pas beaucoup de réalisme et serait même bif bof bien en terme de bien être animal, on va le souligner quand même. Dans une telle situation, la famille l'aurait amené au véto et ce dernier aurait gagné l'animal. On va donc juste considérer cela comme un conte. Les auteurs le rappellent d'ailleurs en conclusion.

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Reste un récit plein de douceur, d'enfants seuls, nostalgiques qui évoluent et traversent le deuil d'une mère. C'est finement décrit, tendre, triste avec des adultes pas tout à fait largué mais un peu, qui se remettent en question (yeay !!!!) Les dessins sont magnifiques, plein de finesse, doux, coloré. Un petit bijou.

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Le faon représente la métaphore de cette peine qu'ils doivent apprivoiser et qu'il faut laisser partir le temps venu. L'émotion est vraiment là palpable à travers les pages, surtout la nostalgie. Ma fille en a eu une vision plutôt premier degré, elle aurait préféré voir le faon rester avec les enfants limite comme une peluche (évidemment)

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Un petit éditeur que je connaissais pas et dont une autre publication m'a fait de l'œil. A découvrir !
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