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La société protectrice des Kaijus

Petit détour du côté de la SF avec ce titre de John Scalzi que je lis pour la première fois à cette occasion.



Pas de suspense, le titre du livre et sa couverture nous indiquent d’emblée que nous aurons à faire à ces bébêtes étranges que sont les Kaijus. Monstres géants de films japonais dont les « têtes d’affiche » sont Godzilla, Gamera ou encore Mothra (génialissime version géante et un brin kitch d’une sorte de papillon).



Je voulais du divertissant et je l’ai eu. L’auteur s’est visiblement bien amusé à écrire ce récit truffé de références à la pop-culture (même si je pense en avoir raté certaines). Le rythme est soutenu et les dialogues sont percutants.



Mais je voulais aussi de l’extraordinaire, du fascinant, du merveilleux, aller à la découverte des Kaijus et de leur monde. Et là j’ai été plutôt déçue. Les descriptions ne sont pas assez riches et captivantes à mon goût.

Les personnages principaux eux-mêmes ne semblent pas vraiment surpris et se focalisent rapidement sur l’aspect scientifique sans aucun recul sur le côté fantastique et titanesque de ces créatures.



Au final un roman divertissant mais dont je regrette qu’il n’ait pas été plus immersif.



A noter la très belle couverture de Victorien Aubineau.
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Les Annales du Disque-Monde, tome 12 : Mécomp..

Desiderata Lacreuse vient de casser sa pipe. Ça arrive même aux sorcières. Mais la vieille était aussi marraine fée et c'est une fonction qui se transmet. Mémé Ciredutemps et Nounou Ogg auraient bien aimé mettre la main sur la baguette qui va avec la mission, mais c'est à Magrat Goussdail que le bâton magique échoit. Et avec ça, une mission un rien urgente : il faut empêcher une pauvre jeune fille d'épouser un prince charmant. « Marraine fée, c'est une grosse responsabilité [...]. Faut être débrouillarde, souple, subtile et capable de régler des affaires de cœur compliquées et tout. » (p. 28) Le trio de sorcières part donc pour Genua pour s'assurer que la noce n'aura pas lieu, mais il lui faudra affronter Lady Lilith Weatherwax, puissante sorcière qui tire son grand pouvoir des miroirs. En chemin, les trois voyageuses traversent des contes tout à fait incarnés et qui dégénèrent sérieusement. Ah, et aussi, il y a du vaudou et beaucoup, beaucoup trop de citrouilles.



Dans Trois sœurcières, Terry Pratchett a prouvé qu'il connaît son Shakespeare et qu'il aime s'en moquer. Ici, il met avec jubilation (tout à fait partagée) un sacré bazar dans les contes traditionnels de Grimm et consorts. « C'est un conte sur les contes. Ou sur ce qu'il en coûte d'être une marraine fée. » (p. 7) J'ai retrouvé avec grand plaisir les trois sorcières et je me réjouis que Magrat prenne de l'importance et développe son pouvoir. Et surtout, je me suis régalée de l'humour de Terry Pratchett, parfois jusqu'à éclater franchement de rire dans le train qui portait ma lecture (mes excuses à mes voisin·es de wagon...). Non, franchement, comment résister à de telles phrases ? « Elle avait enterré trois maris dont deux au moins étaient déjà morts. » (p. 12) J'ai bien évidemment prévu de poursuivre ma découverte de l'œuvre de l'auteur anglais.
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Les Annales du Disque-Monde, Tome 6 : Trois..

Bien que se défendant de se méler des affaires des autres, les trois sorcières réunies en convent : Mémé Ciredutemps, NounouOgg et la jeune Magrat, se sentent obligées d’intervenir quand le roi Vérence est assassiné par le froid du Kasquett mettant en péril l’équilibre du royaume de Lancre.

Que ce tome est drôle !

Mémé Ciredutemps, déjà rencontrée dans La huitième fille, est toujours aussi têtue, bornée même, ayant du mal à reconnaitre ses torts, ses lacunes.

Nounou Ogg semble bien plus souple. Quoique, elle mène sa famille à la baguette (même pas magique).

Magrat n’est pas si falote qu’elle peut paraître au premier abord.

Le trio est efficace et certaines scènes sont désopilantes : la représentation théâtrale, les interventions des sorcières quand le convoi de Tomjan s’égare, pour ne citer que celles-là.

Bref, un tome vraiment réjouissant qui multiplie les clins d'oeil pour notre plus grand plaisir.

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