Cette maison d`édition fondée en 1982 par la journaliste italienne Liliana Lévi édite une trentaine de titres dont une dizaine de poches par an. Elle dispose d`un catalogue de 400 titres, dans les domaines les plus divers : essais, témoignages historiques, romans policiers, beaux livres, et littérature étrangère et française qui se répartissent sur les sept collections de la maison.
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Sergueitch et Pachka sont les derniers habitants de leur village. Celui-ci est en zone grise coincé entre les armées ukrainienne.
et séparatistes prorusses.
Le début de cette histoire se passe en hiver, il y a peu, voir rien à faire qu'à attendre la fin de la journée. Comble de malchance, les deux hommes, bien qu'ayant grandi dans le même village, ne s'entendent pas.
L'idée de départ me plaisait bien, mais l'hiver c'est long quand on a rien à faire. Bref arrivé au printemps j'étais dubitative... Et j'ai fait une pause.
Le printemps m'a redonné courage et force, mais décidément je ne suis pas faite pour certains prix.
Le rôle des abeilles m'a posé problème : que veut nous dire l'auteur ?
Bref, à matrices, amateurs de prix littéraire ou pas je vous souhaite une bonne lecture... Et moi je vais de ce pas prêter ce livre à la personne qui me l'a offert pour avoir peut-être quelques éclaircissements
et séparatistes prorusses.
Le début de cette histoire se passe en hiver, il y a peu, voir rien à faire qu'à attendre la fin de la journée. Comble de malchance, les deux hommes, bien qu'ayant grandi dans le même village, ne s'entendent pas.
L'idée de départ me plaisait bien, mais l'hiver c'est long quand on a rien à faire. Bref arrivé au printemps j'étais dubitative... Et j'ai fait une pause.
Le printemps m'a redonné courage et force, mais décidément je ne suis pas faite pour certains prix.
Le rôle des abeilles m'a posé problème : que veut nous dire l'auteur ?
Bref, à matrices, amateurs de prix littéraire ou pas je vous souhaite une bonne lecture... Et moi je vais de ce pas prêter ce livre à la personne qui me l'a offert pour avoir peut-être quelques éclaircissements
Nous interrompons nos programmes
L’autrice du formidable roman désorientale signe un second roman tout aussi puissant et remarquable.
Le postulat de base était pourtant risqué et aurait pu se révéler infructueux, Djavadi se propose de dresser un portrait au vitriol de notre société à travers un fait divers bien trop commun, une bavure policière. L’autrice ambitionne de disséquer la psychologie des personnages embringués de gré ou de force dans un drame qui les dépasse, le tout sur fonds de médias de masse assoiffés de sang et d’élections opportunistes.
Le récit se veut comme une pierre lancée dans les eaux sombres de notre société sclérosée par l’ultralibéralisme et de l’indolence du peuple. Une pierre qui va provoquer des ricochets fatals pour un nombre conséquent de personnages.
Sans le savoir-faire faire de Djavadi le récit aurait pu n’être qu'un énième portrait au vitriol de notre société actuelle qui aurait vite lassé le lecteur, mais la plume riche, ironique et tout en psychologie de l’autrice permet de mettre en lumière le délabrement mental des différents personnages, nombreux mais toujours finement écrits.
Car à travers les différents portraits nuancés et à la psychologie détaillée c’est un miroir que nous tend Djavadi. Les contradictions de ses personnages sont aussi les nôtres, tout comme leurs hypocrisies, leurs lâchetés, leurs cupidités, leurs préjugés et enfin leurs craintes. Tous les personnages du récit sont des modèles perturbants de nous-même. Des boules de névroses pathétiques qui tentent désespérément de se maintenir à flot.
La fin abrupte fait le choix radical de laisser en suspens le destin de certains personnages. Un aspect qui peut rebuter mais ce serait oublier l’immense solitude qui entoure les personnages, prisonniers de leurs propres contradictions, et le constat terrible que pose l'autrice sur l’état actuel de notre société.
Publié en 2020, les évènements de l'été 2023 auréolent le récit d'une aura de Cassandre des plus pessimistes. La France brûle mais il y a Hanouna à la télé, tout va bien brave citoyen, prenez vos médicaments en paix.
L’autrice du formidable roman désorientale signe un second roman tout aussi puissant et remarquable.
Le postulat de base était pourtant risqué et aurait pu se révéler infructueux, Djavadi se propose de dresser un portrait au vitriol de notre société à travers un fait divers bien trop commun, une bavure policière. L’autrice ambitionne de disséquer la psychologie des personnages embringués de gré ou de force dans un drame qui les dépasse, le tout sur fonds de médias de masse assoiffés de sang et d’élections opportunistes.
Le récit se veut comme une pierre lancée dans les eaux sombres de notre société sclérosée par l’ultralibéralisme et de l’indolence du peuple. Une pierre qui va provoquer des ricochets fatals pour un nombre conséquent de personnages.
Sans le savoir-faire faire de Djavadi le récit aurait pu n’être qu'un énième portrait au vitriol de notre société actuelle qui aurait vite lassé le lecteur, mais la plume riche, ironique et tout en psychologie de l’autrice permet de mettre en lumière le délabrement mental des différents personnages, nombreux mais toujours finement écrits.
Car à travers les différents portraits nuancés et à la psychologie détaillée c’est un miroir que nous tend Djavadi. Les contradictions de ses personnages sont aussi les nôtres, tout comme leurs hypocrisies, leurs lâchetés, leurs cupidités, leurs préjugés et enfin leurs craintes. Tous les personnages du récit sont des modèles perturbants de nous-même. Des boules de névroses pathétiques qui tentent désespérément de se maintenir à flot.
La fin abrupte fait le choix radical de laisser en suspens le destin de certains personnages. Un aspect qui peut rebuter mais ce serait oublier l’immense solitude qui entoure les personnages, prisonniers de leurs propres contradictions, et le constat terrible que pose l'autrice sur l’état actuel de notre société.
Publié en 2020, les évènements de l'été 2023 auréolent le récit d'une aura de Cassandre des plus pessimistes. La France brûle mais il y a Hanouna à la télé, tout va bien brave citoyen, prenez vos médicaments en paix.
En ce milieu du XIIIe siècle, en Andalousie, l’art pratiqué par les maîtres de médecine arabes et juifs a fait de considérables progrès, alors que dans le royaume de France l’on croit encore que les fous ont dans la tête une pierre de folie. Malgré cette science nouvelle, une épidémie qui frappe de riches marchands sévillans demeure inexpliquée.
Pourquoi ces fièvres ne s’attaquent-elles qu’à des hommes embarqués, quinze années plus tôt, sur une nef marchande faisant route vers l’Orient ? Un vieux maître de médecine, secondé par ses deux jeunes disciples, va se pencher sur cette énigme qui dépassera vite le cadre médical. Un excellent roman, parfaitement écrit par le talentueux Thierry Maugenest.
Pourquoi ces fièvres ne s’attaquent-elles qu’à des hommes embarqués, quinze années plus tôt, sur une nef marchande faisant route vers l’Orient ? Un vieux maître de médecine, secondé par ses deux jeunes disciples, va se pencher sur cette énigme qui dépassera vite le cadre médical. Un excellent roman, parfaitement écrit par le talentueux Thierry Maugenest.
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