Editions Thierry Magnier [corriger]

Cet album nous permet de voir passer une vie



À travers les barreaux d'un lit, d'une fenêtre

À travers le prisme d'une loupe, d'un télescope

À travers l'écran d'une télévision, d'un ordinateur

À travers le verre d'une serre, de jumelles



À travers le temps qui passe et ses changements

Subtils, délicats, évidents, difficiles, lumineux

À travers les décisions prises, choisies, subies, révélées

À travers l'âge qui change les données

À travers la vie qui se poursuit sous ses différentes formes



La couverture toute en sobriété donne le ton grâce à sa découpe

Entre ses pages, nul autre texte qu'une date qui égrène les années une à une, et un lieu

Chaque double page nous offre deux visions: le personnage principal avec ce qui l'entoure, et ce que lui voit

Une palette de couleurs restreinte, et pourtant très évocatrice, qui permet de fines et ingénieuses mises en perspective, des détails en apparence anodins, une ombre qui veille, d'autres vies qui bruissent

De l'infiniment petit à l'infiniment grand



Un album d'une grande maîtrise, silencieux et pourtant puissamment évocateur

Un magnifique coup de coeur

Un roman émouvant, révoltant et très beau sur les pensionnats canadiens dans lesquels ont été enfermés des milliers d'enfants indiens.

Il s'agissait de tuer l'indien en eux. Jonas a 16 ans et doit être libéré de ce terrible endroit dans 2 mois, mais les mauvais traitements infligés à ses camarades vont réveiller en lui un sentiment qu'il n'attendait plus.

Un roman impossible à lâcher.

Une grosse déception que ce roman « vendu » comme un feel good mais démoralisant à souhait face à tous ces éléments moins crédibles les uns que les autres !

Ça avait mal commencé : dès les 100 premières pages, je me demandais constamment qui était le personnage principal, où l’auteur voulait-elle en venir ? J’ai failli abandonner… j’aurais dû, car la déception n’a fait que croitre.

Une ribambelle de personnages, chacun ayant ses soucis. On ne sait plus où donner de la tête ! Une mère de famille qui semble étouffer ses enfants de trop d’attentions mais qui ne réagit pas quand une de ses filles se scarifie, ou quand le petit garçon avale trop de pastilles pour la gorge jusqu’à en avoir mal au ventre ?

Un voyage scolaire en Italie où les collégiens ont quartier libre des demi-journées entières ? où ils restent seuls se reposer au gré de leurs envies ? Où ils font un feu de camp alcoolisé dans un camping sans aucun adulte avec eux ?

Je n’insisterai pas sur les clichés horripilants assignés à l’Italie, hélas !

Une lecture catastrophique pour moi, à oublier très vite !