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Je n'aime plus lire de nouvelles. Je m'en étais déjà fait la réflexion et j'aurais sans doute dû m'en tenir là. Cela a certainement joué dans ma perception des textes présentés ici.
Mais, tout de même... Cette lassitude ne vient pas de nulle-part.
La majorité des textes de cette anthologie m'ont laissée une impression d'inachevé. Je me suis souvent demandé ce qu'on essayait de me raconter.
Gésines, de Xavier Lhomme, m'a plu par sa complétude. La nouvelle s'attache davantage à un état d'esprit, une expérience sensorielle, qu'à un fait isolé, contrairement à beaucoup de nouvelles du recueil. J'ai tout de même été un peu dérangée que ce soit un homme qui l'ait écrite - même s'il est évident qu'écrire, c'est se mettre à la place d'autrui, un passage tout de même, page 17, m'a paru très manifestement la mise en scène d'un regard extérieur et masculin.
J'ai bien aimé aussi La Monstration, de Kathrine Hasnaoui, que j'ai trouvée plutôt subtile et nuancée.
Une affaire de famille, d'Émilie Chevallier, m'aurait plu si j'avais compris la protagoniste, mais j'ai trouvé qu'elle changeait sans cesse d'avis et de comportement, je n'ai pas réussi à y croire.
Quant à Adeline Mollette, de Maxence Madone... J'ai trouvé ce texte ridicule et révoltant, une vaine tentative de se faire passer pour féministe dans un feu d'artifices de clichés caricaturaux, avec un point de bascule pathétique - - et une morale niveau école maternelle.
Le reste navigue d'après moi entre l'anecdotique, le petit récit horrifique sans conséquences et un fantastique pseudo mystique qui m'a laissée de marbre.
Mais, tout de même... Cette lassitude ne vient pas de nulle-part.
La majorité des textes de cette anthologie m'ont laissée une impression d'inachevé. Je me suis souvent demandé ce qu'on essayait de me raconter.
Gésines, de Xavier Lhomme, m'a plu par sa complétude. La nouvelle s'attache davantage à un état d'esprit, une expérience sensorielle, qu'à un fait isolé, contrairement à beaucoup de nouvelles du recueil. J'ai tout de même été un peu dérangée que ce soit un homme qui l'ait écrite - même s'il est évident qu'écrire, c'est se mettre à la place d'autrui, un passage tout de même, page 17, m'a paru très manifestement la mise en scène d'un regard extérieur et masculin.
J'ai bien aimé aussi La Monstration, de Kathrine Hasnaoui, que j'ai trouvée plutôt subtile et nuancée.
Une affaire de famille, d'Émilie Chevallier, m'aurait plu si j'avais compris la protagoniste, mais j'ai trouvé qu'elle changeait sans cesse d'avis et de comportement, je n'ai pas réussi à y croire.
Quant à Adeline Mollette, de Maxence Madone... J'ai trouvé ce texte ridicule et révoltant, une vaine tentative de se faire passer pour féministe dans un feu d'artifices de clichés caricaturaux, avec un point de bascule pathétique - - et une morale niveau école maternelle.
Le reste navigue d'après moi entre l'anecdotique, le petit récit horrifique sans conséquences et un fantastique pseudo mystique qui m'a laissée de marbre.