AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

LE LIVRE [corriger]


Dernières parutions voir le calendrier des sorties


Dernières critiques
Zadig ou la Destinée

C’est toujours un plaisir de lire Voltaire.



J’ai gardé la préface pour la fin, afin de me faire une idée non influencée (mais aussi dépourvue de références). L’histoire de Zadig peut se lire au premier degré, en se délectant des péripéties qui assaillent notre héros. Mais c’est difficile : je ne pouvais m’empêcher de me demander si chaque phrase cachait un message philosophique ou un sarcasme sur la société du temps de l’auteur.



Zadig vit dans la haute antiquité et se déplace entre Babylone et l’Égypte. Il est la Vertu incarnée, la sagesse immanente, la représentation du Bien qui ne peut que plaire aux monarques – et aussi leur déplaire – et que provoquer l’admiration – et aussi la jalousie – cela ne tient qu’à un fil. Voltaire démontre ses talents de sagesse, dont certains raisonnements feraient envie à Sherlock Holmes, mais il montre aussi son ignorance de la nature humaine, croyant que sa propension au bien ne peut que lui valoir des points auprès du Destin. Il est comme les autres hommes soumis aux passions – son amour impossible avec la reine de Babylone Astarté, qui m’a fait penser à Angélique marquise des anges, en est la preuve – mais il parvient à les dominer. Il ne peut que s’ébahir et se plaindre lorsque la roue de la Fortune tourne. Il aura l’occasion d’exposer ses griefs auprès d’un ermite qui est plus que ce qu’il paraît être, et l’occasion de comprendre que le mal qui l’atteint – qui atteint n’importe qui – n’est peut-être qu’une prise de recul pour mieux sauter vers un bien encore plus grand. La Destinée n’est pas compréhensible par l’homme, en tout cas sûrement pas à travers des jugements sur la situation instantanée. Il faut penser long terme, du genre « l’holocauste des dinosaures a permis à l’humanité de se développer ».



La préface permet de comprendre que Voltaire n’a pas tiré les péripéties de Zadig d’un chapeau, mais s’est au contraire inspiré de ses déboires du temps où il écrivait le texte. La philosophie de Leibniz – personnage que je connais plus pour son invention du calcul infinitésimal – est évoquée. En particulier lorsque l’ermite dit que si les choses s’étaient passées différemment, les héros seraient sur un autre des mondes multiples qui peuplent l’univers. Ainsi donc, Leibniz et Voltaire jouaient déjà avec les multivers qui a désormais fait son entrée dans la physique théorique (je renvoie au livre Des univers multiples, d’Aurélien Barrau) et dans… les comics.



Comme dans les autres contes de Voltaire, Zadig permet de s’instruire en s’amusant. Et c’est bien la meilleure façon de retenir quelque chose.

Commenter  J’apprécie          224
En voiture, Simone !

Un livre à la fois léger et amusant. La fin est bien plus prenante que le contenu général de l'histoire qui met du temps à démarrer.

C'est un bon livre de plage pour se détendre, mais l'histoire reste simple.

Je tenterai de lire d'autres livres de cette autrice pour explorer son univers.
Commenter  J’apprécie          00
En voiture, Simone !

Après avoir lu avec grand plaisir « Au petit bonheur, la chance », c’est avec le même plaisir que j’ai lu ce roman.



On y retrouve les mêmes ingrédients : humour, tendresse, vacherie … bref tous les ingrédients qui font partie de la vraie vie, avec des personnages humains, à la fois touchants et terriblement réalistes. Elle y aborde les thèmes de la difficulté d’intégrer une nouvelle famille, quand les relations avec sa propre famille sont déjà parfois délicates.



Ce roman est une véritable bouffée d’oxygène et d’humour, à savourer !
Lien : https://odwy.wordpress.com/2..
Commenter  J’apprécie          00




{* *}