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La Boîte à Bulles [corriger]

Maison d`édition spécialisée dans la bande dessinée, la Boîte à Bulles a été créée en 2003 par Vincent Henry. Publiant une quinzaine d`ouvrages par an, la Boîte à Bulles cherche continuellement à faire découvrir de nouveaux talents de la bande dessinée à travers plusieurs collections dédiées à des registres ou des facettes différents du monde de la BD : le roman graphique, le témoignage ou encore l`humour.

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Dernières critiques
La Rafle d'Izieu (BD)

Cet ouvrage retrace de façon très précise les différentes étapes de la Rafle d'Izieu, les 6 et 7 avril 1944, en alternance avec le récit, lui aussi très détaillé, du procès de Klaus Barbie et des nombreux témoignages de cette rafle délivrés à cette occasion.

Si l'ouvrage est un indispensable du devoir de mémoire et du témoignage par la BD, attention toutefois aux plus jeunes lecteurs qui pourraient être rebutés d'une part, évidemment, par la dureté de l'évènement relaté, mais également par la narration choisie, qui est détaillée à l'extrême. On suit vraiment toutes les étapes, du point de vue de plusieurs protagonistes, et un trop jeune lecteur pourrait se sentir perdu dans le niveau de précision déroulé. Plutôt à partir de la 3ème, quand le programme d'histoire permet d'étayer la lecture.

Merci à #Netgalleyfrance pour l'accès au Service de presse numérique pour ce livre.
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Chien hurlant

C’est une triste réalité qui pullule sur les réseaux sociaux : la violence. Preuve que l’Homme est un voyeur… déjà à l’adolescence. Andréas l’incarne par les poings. Plus il poste de vidéos dans lesquelles il frappe des jeunes, plus sa popularité virtuelle augmente. Sur la toile uniquement, car une fois son identité découverte dans son école : il est vu comme un fou dangereux.



Pourtant – et il faudra attendre la centaine de pages pour s’en apercevoir – il a un bon fond. C’est juste la vie qui l’a rendu brutal. Ça n’excuse pas tout évidemment, mais avoir un père alcoolique, violent, toujours une critique dans la bouche et une mère passive qui espère toujours que demain sera un jour meilleur : ça n’aide absolument pas à se forger une personnalité saine d’esprit.



Du coup, Andréas fait des cauchemars. De ces cauchemars, il se venge en frappant les autres. C’est une réalité que Mélissa Morin décrit fort bien dans son scénario. On comprend sans peine ce qui ronge ce gamin, la suspicion qui ne le quitte jamais concernant son père, son retranchement sur lui-même et la violence qui l’habite. On le sait, nous adultes, il a besoin d’aide ! Et c’est dans le dernier endroit auquel nous aurions pensé qu’il va la trouver…



Vient alors la question du graphisme. N’aurait-il pas mieux valu que le dessin soit plus esthétique ? Avec des couleurs moins criardes ? Ou est-ce justement la rudesse du trait et les teintes glauques qui appuient avec justesse l’histoire ? Difficile à dire, donc difficile à critiquer. D’un point de vue artistique uniquement, ce n’est pas ce qu’il a de mieux : trop de traits, pas assez de détails pour rendre les personnages encore plus réalistes et une quasi totale absence d’arrière plan, mais finalement, ce qui compte : c’est le message, non ? Donc on fait abstraction et on s’interroge sur ce qu’il faudrait faire pour aider ces jeunes à s’en sortir sans devoir montrer les poings…
Lien : https://sambabd.net/2022/02/..
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Aparthotel Deluxe

Dans ce récit choral habilement mené, qui n’oublie pas de créer une tension autour de Monsieur B., l’auteur costaricain Edo Brenes – Lobster Paradise, Bons baisers de Límon, Touristes à La Havane – livre un récit sensible. Ni optimiste, ni pessimiste, l’auteur offre de tranches de vie d’hommes et femmes ordinaires, à travers lesquelles chacun peut se reconnaître.
Lien : http://www.bodoi.info/aparth..
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