Harper Collins [corriger]

Première expérience dans le monde de la romance pour moi, "Plus jamais célibataire à Noël" de Stéphanie Pradier arrive dans ma vie au pire moment possible : pendant une peine de cœur.



On suit les péripéties d'Ashley, qui pendant une soirée rencontre un homme déguisé en Batman, pour qui elle a immédiatement un coup de foudre. Elle va ensuite utiliser ses chroniques dans le journal auquel elle travaille pour tenter de retrouver cet inconnu, espérant ainsi démarrer une histoire d'amour qui redonnerait de la saveur à sa vie.



Je dois avouer que le mystère de l'identité de l'inconnu n'en est pas vraiment un : c'est prévisible au possible, et je me suis un peu ennuyé à partir du moment où j'ai compris qui se cachait derrière le masque de Batman. Du coup j'ai passé le reste du roman à deviner ce qui allait se passer, et j'étais rarement à côté de la plaque.



Comme dit plus haut, je passais à ce moment là une période sentimentale compliquée, et je n'ai donc pu m'empêcher de me dire constamment à quel point le destin des personnages est tout le temps en leur faveur. Au moindre obstacle, que ce soit dans la recherche d'Ashley ou dans des moments émotionnels engageants, un élément surgit pour arranger la situation ou pousser les protagonistes à se rapprocher. Je me doute que l'on ne doit pas forcément lire une romance pour son réalisme, mais je n'ai pas pu me connecter émotionnellement aux personnages à cause de ça. J'aurais aimé que les personnages aient à lutter un peu plus pour obtenir ce qu'ils désirent, comme dans la réalité où l'on doit affronter ses peurs, ses angoisses, et où le destin joue parfois contre nous.



Il ne me restera donc pas beaucoup de souvenirs de cette lecture, mais je souhaite à l'autrice que le destin lui soit aussi favorable que pour ses personnages. Et qui sait, peut-être ma sœur me convaincra-t-elle de lire un autre roman de Stéphanie Pradier, en espérant que la magie de Noël marchera cette fois ?

Avant tout, je tiens à remercier chaleureusement Babelio ainsi que les éditions Harper Collins pour l’envoi de ce roman qui a été une magnifique découverte !



Kyoto, 1948. Noriko « Nori » est la fille illégitime de Seiko Kamiza, représentante de la longue lignée des Kamiza - l’une des plus illustres familles japonaises - et d’un homme de couleur. A seulement huit ans, la jeune fille est confiée à ses grands-parents sévères, qui décident de cacher son existence aux yeux du monde et lui infligent des traitements inhumains afin de blanchir sa peau et de la rendre docile. Cependant, l’existence de Nori est bouleversée lorsque son demi-frère Akira, héritier du clan Kamiza, arrive à Kyoto, lui ouvrant la porte de l’Amour, de la musique et d’une liberté que Nori n’aurait jamais imaginée…



Attention, coup de cœur ! J’étais loin de me douter que cette histoire m’envoûterait à ce point, ni que je m’attacherais avec une telle force à la douce Nori et au ténébreux Akira ! C’est simple, « Tant de nuances de pluie » assemble tous les ingrédients que je recherche dans une lecture : une héroïne qui affronte vaillamment les épreuves de la vie ; un contexte historique passionnant (influence occidentale dans une société japonaise où les traditions sont ancrées depuis des générations), l’évocation de la musique, des arts et du statut de « geisha » ; une plume délicieuse, presque poétique ; une intrigue palpitante, long cheminement de son héroïne vers la liberté ; et, bien évidemment, des relations humaines inoubliables, à commencer par la relation fraternelle, indescriptible, proche de l’adoration, se nouant entre la rêveuse Nori et le si prometteur Akira et qui m’a ensorcelée, tout en constituant un véritable ascenseur émotionnel ! Enfin, tant d’autres thèmes sont ici abordés, comme le métissage, le poids d’un héritage, le deuil ou encore la culpabilité.



En un mot, « Tant de nuances de pluie » est un véritable bijou que j’ai lu avec ferveur, me délectant de chaque page, transportée du Japon en Angleterre dans une histoire éblouissante…



A lire !

On ne va pas se mentir, "Le déluge" ne vous tétanise pas de frayeur...Mais, vivre un huis clos en pleine nature de l'outback australien, c'est plutôt bien vu. Bon, j'avoue que j'ai cramé le psychopathe rapidement mais la tension est plutôt bien rendue, les personnages bien campés. Un bon moment de lecture