L'histoire est courte, 9 jours en une centaine de pages. L'écriture est haletante, le style haché. En dire le plus possible en le moins de mots. Cette réclusion volontaire exprimée dans le titre est décrite en la première moitié pour porter une intrigue sur la 2eme partie.
Évidemment, tout ça étant emmené à un rythme soutenu, on n'a pas vraiment le temps de sentir la morsure de ce froid polaire, de sentir les odeurs de ces différentes essences de bois. Ce livre est une parenthèse à lire d'une traite, isolé... mieux, "encabané" !
Commenter  J’apprécie         00
Une lecture qui vous fera frissonner aux côtés d'une héroïne qui a choisi de vivre en plein hiver canadien au fin fond de la nature.
Comment vit-on seule dans la nature par des températures négatives ?
Un vrai récit d'hiver qui fait réfléchir sur le choix de la solitude.
Commenter  J’apprécie         10
En juin dernier j'ai causé de Streets Of New-York, le mois dernier j'ai lu Streets Of Los Angeles du même auteur, Philippe Brossat. Je pourrai reprendre ma chronique passée et changer les noms mais ça n'aurait aucun intérêt. Le livre possède les mêmes qualités (beaucoup) et les mêmes defauts (peu) que son prédécesseur, avec un peu plus de paillettes, un peu plus de drogues et un peu plus de morts. Une remarque cependant, ces pages sont clairement placées sous le signe des Doors et surtout de Jim Morrison qui traverse littéralement le livre du début à la fin.
C'est une lecture idéale quand la paresse pointe son nez ou quand le temps vient à manquer. Une chose pourtant ne manque pas à l'appel, c'est le plaisir de lecture, et ça, il ne faut pas le bouder.
Commenter  J’apprécie         110