Hachette Pratique [corriger]

Paru en 2020, cet essai est très souvent cité dans des podcasts, magazines, voire même dans d’autres essais…Mais je ne l’avais encore jamais lu, au moment où @fiona.n.schmidt sort déjà un nouvel opus au titre tout aussi alléchant : Vieille peau.



Dans cet essai, l’autrice analyse toute la charge mentale et les préjugés genrés qui entourent le désir d’enfant, ou au contraire, le désir de ne pas en avoir. Car peu importe le choix d’une femme, elle sera toujours critiquée : trop d’enfants, pas assez, ne pas en vouloir c’est louche, en vouloir trop tôt ou trop tard c’est mal, demander au père de prendre sa part c’est indécent, voire irresponsable, et puis de toute façon, à notre époque, une femme peut “tout avoir” facilement, non ? …Bref, de la crèche jusqu’à la ménopause, une femme entendra à peu près tous les discours et injonctions possibles sur la (non) maternité, avant de disparaître dans les méandres de la “vieillesse” parce que n’oublions pas qu’une femme ménopausée, c’est une femme socialement périmée. Difficile, avec tout ça, de savoir ce que l’on souhaite vraiment pour soi !

Avec un humour décapant et des phrases truculentes, Fiona Schmidt pousse un coup de gueule et lève les tabous autour de la (non) maternité. Parce que oui, c’est fatigant, les injonctions, c’est épuisant même. La charge mentale aussi, tout comme les jugements sur des choix intimes, qui, en fait, ne regardent que la personne concernée. Mais au-delà de la colère, bien justifiée, de l’autrice, le message de fond est porteur d’espoir : et si, finalement, la sororité, l’entraide et l’engagement féministe et politique étaient la solution pour que la société et les institutions nous entendent enfin ?



A l’approche des fêtes de fin d’année et des longs repas familiaux à base de “aujourd’hui on ne peut plus rien dire”, je vous recommande vivement de (re)lire cet essai pour vous apporter de l’espoir mais aussi de la repartie, à l’aide des recherches très documentées de Fiona Schmidt. Et si vous êtes téméraire, glissez le sous le sapin, qui sait, la magie de Noël et l’écriture acérée de Fiona Schmidt feront peut-être leur effet ?
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J’ai bien aimé cette réécriture du disney Aladdin.



Au niveau des personnages, on retrouve les personnages du disney mais il y en a aussi des nouveaux qui vont s’ajouter. Les personnages n’ont pas le même caractère que dans la version disney. J’ai d’ailleurs beaucoup apprécié le côté plus combatif et plus investis de Jasmine.

On peut aussi encore plus voir le côté sombre et cruel de Jafar.



J’ai apprécié le fait que l’auteur n’a pas eu peur de quitter le côté « trop joli » des disney. Elle n’a pas peur de mettre des éléments plus effrayants ou plus cruels.



J’ai trouvé que l’histoire nous fait vraiment réfléchir sur plusieurs questions importantes à travers les personnages et leurs problématiques. D’ailleurs, le choix de l’auteur de ne pas se centrer sur un personnage pour raconter l’histoire nous apporte beaucoup d’informations et plus de diversité.



Au niveau de la lecture, cela reste assez fluide. Les 100 premières pages m’ont parues assez longue mais c’est parce qu’elles reprennent l’histoire d’Aladdin tels qu’on la connait. Après, on passe dans une autre histoire.



Le seul bémol pour moi c’est la fin. J’ai trouvé que tout se résous trop vite. Et, j’aurais aimé avoir des informations sur comment ils s’en sortent après.

Une histoire retraçant la vie de la Méchante Reine.



Mais qu'est-il arrivé à la Méchante Reine pour qu'elle soit devenue si cruelle ?

Et qui était-elle réellement ?



On apprend tout, ou presque, de ce personnage dans ce nouveau conte revisité



Des références à Blanche-Neige. Et une fin comme on les aime dans les Classiques Disney.