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Les Souffrances du jeune Werther

Goethe, précurseur du romantisme, ne m'avait pas touchée à l'époque (au temps du lycée) comme un Stendhal ou un Flaubert, malgré une langue belle et un romantisme exalté.

Heureusement que le roman était très court, car je m'étais agacée à la longue de cette profusion de sentiments, de ces débordements lyriques ainsi que des atternoiements larmoyants qui regorgent dans cette oeuvre. (niveau 2nde)
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L'éducation sentimentale

Lu lycéenne.

"Etre dans l'être ou l'avoir" ?... C'est tout le paradoxe de Frédéric Moreau, un amoureux de l'amour, plus qu'un véritable chevalier de l'amour. Il souffre d'aimer platoniquement Mme Arnoux, une femme inaccessible, mais ne cessera jamais de l'aimer. Eternel dilemme ! (niveau 2nde)

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Jésus-Christ en Flandre

Habitant cet endroit, me voilà sauvé ! :‐)))



D'après son éditeur, Alexandre Houssiaux, Charles Furne (1794-1859) de son vrai nom, Honoré de Balzac a décidé, en 1845, de mettre l'ensemble de ses écrits sous le titre : "La Comédie Humaine".



Lorsque ce géant de la littérature française et mondiale mourut soudainement le 18 août 1950 à Paris, à seulement 51 ans, il restait 3 de ses 91 oeuvres à préparer pour la superbe collection de 20 bandes en cuir magnifique. Et il restait encore une cinquantaine de projets inachevés.



Et parmi ces projets, "Jésus Christ en Flandre". Une nouvelle écrite probablement en 1831 et envoyée en 1846 à la poétesse Marceline Desbordes‐Valmore (1766-1859).



Pour être honnête, lorsque j'ai écrit, le 12 juin 2018, mon billet de la biographie De Balzac par Stefan Zweig "Balzac ; le roman de sa vie", j'ignorais totalement la visite du Christ au plat pays qui est mien que chantait un certain Brel.



Je n'entends pas résumer cette nouvelle de 40 pages bien sûr, mais je suis incapable de ne pas en distraire quelques éléments isolés.



Ainsi, j'apprends que la ville d'Ostende était "peuplée par quelques pêcheurs, par de pauvres négociants et par des corsaires impunis". Qui régnait vraiment la Belgique à cette époque est pour Balzac un mystère.

Maintenant, on a un Roi, une Constitution, 4 gouvernements (Fédéral, Flamand, Wallon et Bruxellois), toutes sortes d'assemblées et où réside le réel pouvoir reste toujours aussi mystérieux.



Ce qui est étrange, ce sont les circonstances dans lesquelles Balzac transforma en un panégyrique de l'Église une rêverie fantastique qui exprimait une conception très désenchantée de la religion, comme cette nouvelle a été parfaitement caractérisée sur le site "Balzac dans l'histoire".



À lire, pas pour la Belgique, mais pour Honoré de Balzac. Évidemment !



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