Bouvard et Pécuchet s'ennuient dans leurs emplois respectifs. Ils se rencontrent par hasard et s'apprécient immédiatement. Quand l'un d'eux hérite, il n'oublie pas l'autre et c'est l'occasion alors de s'installer dans une propriété normande. Ils vont commencer par s'intéresser à leur ferme et à l'agriculture. Ils n'hésitent pas à dépenser l'argent nécessaire et puisent leurs connaissances dans les livres. La nature n'est malheureusement pas avec eux et c'est un désastre. Ils ne se désolent pourtant pas et tout au long de ce récit (inachevé), ils vont entreprendre de nouveaux apprentissages. parfois, un début de réussite leur permet de se réjouir puis revirement de situation, et ils sont contraints de changer de passion. Ils ne sont pas aidés par les gens du village qui se moquent facilement d'eux et ils se font avoir par naïveté.
Flaubert a semble-t-il fait de nombreuses recherches sur des sujets très divers : médecine, géologie, histoire, politique, philosophie, religion, enseignement ...
Je peux comprendre que cel ait pu rebuter certains lycéens (c'était une oeuvre étudiée à mon époque). Personnellement, j'ai trouvé un certain génie à l'auteur même si je me demandais comment cela allait terminer... On a une petite idée grâce aux notes retrouvées après le décès de l'auteur et pas de surprise ...
Commenter  J’apprécie         40
Quand la boîte à livres présente des chefs-d'œuvre classiques que je n'ai pas encore lu.
Tout ce que j'aime : un très beau style, une demie mondaine, une vie alternant misère et richesse, une critique de cette si hyprocrite haute société, un humour cinglant, des personnages qu'on adore détester, d'autres qu'on soutient quoiqu'il arrive, la description du Paris de l'époque...
J'ai décidé de le garder. Je sais que je le relirai avec plaisir.
Commenter  J’apprécie         20
Dumas est au mieux de sa forme dans ce roman au rythme endiablé où alternent aventures amoureuses et machinations et assassinats politiques. Catherine de Medicis est d'une noirceur sans fond, Henri de Navarre est d'une rouerie étonnante et Marguerite d'une intelligence qui n'a d'égale que son don pour l'amour, en dépit de sa relation distante avec Henri. On est là au sommet de la fougue romanesque de Dumas.
Commenter  J’apprécie         40