Il s’agit de la quinzième aventure de Maud Graham que je lis. J’ai bien l’intention de lire toutes ses aventures quitte à mettre de plus en plus de distance entre chaque roman. Comme il a été mentionné par d’autres membres Babelio, l’éternelle même structure des intrigues choisie par Chrystine Brouillet devient lassante : moi qui aime les romans policiers avec plus de suspense, je suis bien mal servie.
Dans cette dix-septième aventure, l’auteure met en scène des familles qui se côtoient en raison de l’amitié de leurs enfants ou du sport que ces derniers pratiquent. Il y a beaucoup, mais beaucoup de monde – il est difficile au début de démêler qui est le parent de quel enfant. J’ai même envisagé de me faire un aide-mémoire.
J’ai éprouvé beaucoup de plaisir à détester Christelle qui me faisait beaucoup penser à Nicole Rhéaume, la voisine détestable rencontrée dans Silence de mort. Par contre, j’aurais aimé que Maud Graham et son équipe résolvent l’incident à l’aréna qui est à l’origine de cette intrigue.
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Un polar social, qui met en évidence les travers de la société québécoise post-pandémique.
On aura la crise des opioïdes avec un cadavre découvert dans la rue, un fraudeur des réseaux sociaux qui profite de la solitude des femmes pour les détrousser de leur argent, la crise du logement, des problèmes familiaux et un père qui n’accepte pas l’homosexualité de son fils et même un corps décapité trouvé à Montréal.
Un polar qui ne mise pas sur un dénouement final spectaculaire, car on connait le meurtrier puisqu’on a en parallèle ses agissements et ceux des enquêteurs.
Un polar bien ancré dans la société, mais où la vie personnelle et les choix gastronomiques prennent presque autant d’importance que le processus d’enquête et la résolution des crimes.
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