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Les Malheurs de Sophie

Les romans de la comtesse de Ségur ont bercé ma plus tendre enfance, et j'ai voulu les relire, voir ce que j'en penserais à mon grand âge, alors j'ai bien évidemment commencé par Les Malheurs de Sophie. On ne fait pas plus classique que cette œuvre là !



Pourtant... Je doute que ce soit la meilleure histoire de la comtesse. Il faut dire, si je ne me trompe pas, que chaque roman est pour l'un de ses petits enfants qui ont tous des âges différents, et qu'elle s'y est adaptée, mais il n'empêche que le roman porte très bien son nom. La pauvre Sophie est tout juste un bébé, elle a 3-4 ans durant ce roman, elle ne peut bien sûr pas comprendre les conséquences de ses actions, c'est normal, mais sa mère n'a aucune pitié pour elle, la pauvre, et elle ne lui explique pratiquement rien sur ses interdictions, ce qui pousse bien sûr Sophie à tout découvrir elle-même !



Et bien sûr, il faut prendre en compte le classicisme et le racisme de l'époque qui sont présents et mettent aussi mal-à-l'aise que les violence que subit Sophie qui n'est de toute façon pas en âge de les comprendre et qui ne peut pas grandir correctement dans ces conditions-là où ses propres parents se jouent et moquent d'elle.



Je pense que, si ce roman doit être mis entre les mains d'enfants, il faut que ce soit en lecture partagée avec le parent, et il faut s'assurer que l'enfant comprenne bien tout à sa lecture, et le rassurer tout au long de la lecture, c'est très important.
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Hardigras ou le fils de trois pères

Décidément les derniers Gaston Leroux sont loin de la qualité des premiers. Je m'ennuie de Rouletabille! Ce coup-ci l'action se passe à Nice. On y suit les péripéties de Titin, un jeune homme haut en couleur qui fait les quatre cent coups dans la Foucra en banlieue de Nice. En fait il s'en prend souvent à Supia, un richissime marchand que l'on nomme le Bourreau car il est très dur envers ses employés.



Mais il n'y a pas que Titin, il y a également le mystérieux Hardigras que personne ne voit mais qui exécute de vilains tour la nuit dans les magasins de Supia. Cet Hardigras tourne en bourrique Supia.



Titin est amoureux de Antoinette la nièce de Supia. Celle-ci est très malheureuse à Nice et aimerait bien retrouver sa vie simplette d'avant quand elle vivait à la Foucra.



Mais qui est cet Hardigras! Tout accuse Titin!



Celui-ci découvre qu'il est le fils de trois pères. Finalement sa mère a été violée étant jeune par trois individus. La mère de Titin meure dans un asile.



Celui-ci finit par retrouver ses trois pères et leur pardonner (oui! oui!).



Mais là tout tourne au drame quand la fille du Bourreau se tue. La mère de celle-ci est abattue. Tout accuse Hardigras donc Titin...



Bref tout un imbroglio n'ayant pratiquement ni cul ni sens...
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Vingt mille lieues sous les mers

Mon 3ème Jules Verne et plutôt déçu pour le coup.



C'était le roman de Verne que je souhaitais le plus lire car le monde aquatique m'a toujours beaucoup attiré, surtout dans la fiction. Malheureusement, je n'ai ressenti que de l'indifférence pendant une grande partie de l'histoire. Alors que Le Tour du Monde en 80 jours et Cinq semaines en ballon étaient des aventures mouvementées qui m'ont donné le sourire, Vingt mille lieues sous les mers est un long voyage tranquille de 600 pages.

Certes, l'auteur nous décrit des environnements magnifiques et on a droit à un peu d'action et de suspens vers la fin. Mais il ne se passe pas grand chose et le roman est rempli de listes et d'anecdotes qui ont handicapés ma "lecture" plus qu'autre chose. On voit bien que Verne a du faire des recherches de malade pour nous sortir autant de détails, mais il y a trop de détails justement. Trop d'informations encyclopédiques inutiles qui rallongent le récit pour rien. 600 pages je rappelle.

Et à part le capitaine Nemo, aucun personnage n'est intéressant ou attachant. Le protagoniste et son servant Conseil (aucun effort sur le nom d'ailleurs) sont des plots. Je ne suis déjà pas passionné par les histoires de voyages, si en plus les personnages sont vides, ça ne m'aide pas à accrocher. Même si je vois très bien pourquoi ce livre a marqué son temps (clairement, ce genre de récit était nouveau à l'époque), je suis content de l'avoir écouté en livre audio (je n'aurai pas pu supporté une lecture par moi-même sur ce roman).



J'aurais voulu mettre 3 sur 5 (ce qui équivaut à un "sympa" pour moi), mais je ne peux pas mettre au-delà que 2,5 étoiles (moyen) et encore je pense être trop gentil.
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