Nouvelles Plumes [corriger]

Rennes , de nos jours . Clémence Duchesnay photographe professionnelle pratique l’urbex, seule alors que l’aube pointe à peine . Sur le point de faire des photos à l’intérieur de l’ancienne prison , elle est poursuivie par un molosse et parvient à s’enfermer dans une pièce à l’écart mais ce qu’elle y découvre est une mise en scène atroce .

Ce que j’ai moins aimé : le fait d’avoir le nom du « tueur » dès le début .

Ce que j’ai aimé : la montée en intensité du suspense , l’évolution du personnage de Clemence et le dénouement que rien ne laissait présager …

Un roman suspense bien construit mais que je note 4/5 car la thématique finale me met mal à l’aise …

« Un point c’est tout. »

J'ai détesté ce livre. Je pensais découvrir un thriller scientifique, je me suis heurtée à une romance invraisemblable. Le personnage principal est tout bonnement horripilante : on nous l'a présentée comme une scientifique surdouée mais elle a un comportement de midinette stupide. Quant aux militaires, ce n'est pas mieux. Les dialogues d'un niveau affligeant. A chaque chapitre ou presque on retrouve les mêmes introspections interminables des personnages. Cette psychologie de comptoir répétitive est saoulante. Ce livre est du ressort de la collection Harlequin

!!!! Coup de cœur !!!!



Ce quatrième tome des aventures de l’adjuvante Morel était celui, qui par sa quatrième de couverture, me donnait le plus envie de le lire. Je suis une grande fan des huis clos de ce style et le synopsis promettait quelque chose de sombre. Mon avis sur cette lecture : aussitôt commencée et aussitôt finie, ce fut un gros coup de cœur !



On début notre lecture quelques années après la fin des événements survenus dans le tome précédent. Ici, l’auteur a décidé de casser les codes en ne proposant pas une enquête comme à son habitude, mais une mission d’infiltration sur une île habitée par de dangereux criminels, dont la récidive est imminente. Tout d’abord, j’ai beaucoup adoré ce changement de format, car je l’ai trouvé beaucoup plus intéressant et original : pas d’enquête sur le terrain, pas de relevé d’empreinte ou ADN, mais une immersion dans le mal absolu où seule la survie est la clé. Je trouve qu’Angelina Delcroix, par sa plume, arrive toujours à nous plonger dans une ambiance anxiogène, en cumulant tous les ingrédients nécessaires à nous tenir en haleine : de l’action, une multitude de rebondissements, une île angoissante en termes d’environnement mais aussi d’habitant, qui ne jure que par la violence et leur pulsion. Bref, si le tome trois n’étaient pas assez noir à mon goût, ici on monte de plusieurs crans.



Ainsi, vous l’avez bien compris, ce tome est assez centré sur l’adjuvante Joy Morel mais aussi sur le lieutenant Hoche qui, tout au long de leur séjour sur l’île, vont évoluer. En effet, Joy Morel qui ne croit plus en la justice, va devoir remettre en question ses convictions mais surtout, l’estime qu’elle a d’elle-même. Hoche, quant à lui, devra se confronter à son passé et nous dévoilera une part de sa personnalité. Comme je le répète depuis les trois derniers tomes, j’ai encore été un peu déçue par Joy Morel et cela m’attriste beaucoup car on a perdu son côté combattante, fonceuse et surtout son analyse psychologique. Je trouve qu’il aurait été très intéressant, dans cet environnement, de mettre en avant son côté « mentaliste » et qu’elle puisse en jouer. Concernant les condamnés de l’île, j’ai trouvé qu’ils étaient tous réalistes, pas caricaturés et différents ce qui apportait de la diversité dans les caractères.



En parallèle de tout ça, l’acteur à insérer une petite enquête – si je peux appeler cela une enquête – impliquant le commissaire Barrère et Ben. C’est vraiment léger pour le coup, et je pense que c’est surtout pour qu’on puisse avoir des nouvelles de ces deux personnages. Cette « enquête » n’est pour le moins pas inintéressante, et apportera un petit plus pour la suite.



Au fil de l’histoire, et par le biais de l’adjuvante Morel, l’auteur nous incite à nous poser des questions : peut-on établir un classement de psychopathe ? La rédemption est-elle impossible pour tous les détenus ? Est-ce qu’un projet comme celui-ci, qui peut paraître comme une solution sur le papier, ne mènera pas à des abus ? Bien évidemment l’auteur n’y répondra pas, ce n’est pas le but souhaité. Personnellement, je trouve toujours sympathique de terminer un livre qui, inconsciemment, m’aura fait réfléchir, surtout que cela permet de rendre ce thriller un peu moins inoubliable.



Pour conclure, j’ai trouvé que c’était une lecture très intéressante et captivante. Comme nous le laisse préserver la fin, j’espère qu’il y aura une suite. Je recommande ce tome les yeux fermés !