C’est toujours un vrai bon moment de lecture
C’est frais , ça dépote et puis ça nous remet dans un contexte historique.
Les années passent et certains sujets s’encrent dans nos mémoires mais là, en lisant les cahiers d’Esther cette sympathique jeune fille pleine de joie ,de doutes et autres maux et bonheurs de son âge , Riad Sattouf se fait aussi le gardien d’événements collectifs qui s’inscrivent #balancetonporc par exemple
Et à chaque fois une douce pensée pour ma nièce
Commenter  J’apprécie         00
Hey,
Lecture personnelle.
La jeunesse de Riad au Moyen Orient entre 1985 et 1987.
Notre petit bonhomme innocent a 7 ans pendant cette période. Il relate beaucoup les fêtes familiales et religieuses tels que Noêl et le Ramadan.
On découvre ses premiers pas en tant que dessinateur avec sa première tablette. Il aborde avec beaucoup d'humour la corruption dans le milieu universitaire.
Un très bon moment de lecture. Je crois que c'est mon opus préféré.
Commenter  J’apprécie         120
Une fois n’est pas coutume, je vais aller contre la tendance actuelle et mettre quelques bémols sur l’enthousiasme que suscite « Les dragons ».
Si j’ai trouvé le roman bien construit : le Jérôme adulte qui n’arrive pas à avancer se confronte au Jérôme adolescent pour réparer des failles qui continuent de l’emprisonner vingt années plus tard ; si j’ai eu plusieurs fois les larmes aux yeux et la gorge serrée; si ce livre m’a amené à m’interroger sur la fragilité de certains enfants, adolescents qui ne trouvent pas de place dans notre société (peut être parce que la société ne leur permet pas d’en avoir une)… cela ne m’empêche pas d’avoir soupiré « quel dommage » en refermant la dernière page.
175 pages, c’est beaucoup trop court.
A peine le temps d’effleurer le sujet, de tenter de comprendre ces jeunes blessés, d’apercevoir le système de prise en charge, les éducs et soignants toute une carrière sur le pont pour insuffler le goût de la vie à leurs patients.
J’aurai aimé plus, plus de Jérôme enfant, plus de Jérôme ado, plus de Jérôme face aux autres. J’aurai aimé comprendre le cheminement, les monstres et l’angoisse.
J’ai trouvé que l’auteur était resté en surface et avait concentré son récit sur la rencontre (et ses conséquences) entre Jérôme et Colette, tous deux hospitalisés en unité spéciale pour les ados ayant du mal à vivre. Il y a de l’amour, mais aussi beaucoup de souffrance que j’aurai aimé mieux comprendre.
Peut-être trouverais-je mes réponses dans un autre roman ? « Les dragons » aura eu le mérite d’ouvrir la curiosité sur ce sujet
Commenter  J’apprécie         20