J'avais beaucoup aimé mes précédents livres de Jacques Saussey et ai donc emprunté celui-ci en imaginant y trouver le même rythme et la même science du thriller. Malheureusement, tel n'a pas été le cas. La quatrième de couverture, un peu absconse aurait dû m'inciter à me méfier.
Même si l'auteur indique que ce 11e livre est celui qui lui a donné le plus de mal, je n'ai pas du tout été convaincu par cette histoire de transgenre perdu(e) au milieu de personnages vaguement Orwelliens (le Directeur, le Bibliothécaire, le Policier, la Mère. ..). Le ton, les situations et l'histoire en elle-même ne m'ont pas accrochés. Il faut dire que je cherchais un policier pour me détendre et pas une descente aux enfers trop largement décrite en détail en n'oubliant pas d'y revenir régulièrement.
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Mon quatrième de l'auteur, et pas autant accrocheur que les autres.
Un sujet d'actualité, noble, "les violences faites aux femmes", le viol, le GHB, la mainmise sur l'esprit de l'Autre.
Sauf que j'avais lu juste avant "Lunatic parc" de Patrick Porizi, un auteur héraultais indépendant, et que ce dernier, traitant le même sujet, l'avait abordé d'une façon autrement plus "originale" - je parle de fond et de forme dans l'écriture-, différente ,et l'histoire était autrement plus intéressante.
Dans "Du poison dans la tête", le scénario est prévisible et couru d'avance, er certaines scènes un peu trop "téléphonées", la plus évidente étant celle où Hesling amène son chien Sham chez l'équipe cynophile de la Police, et c'est tellement "incongru" dans le déroulé de l'histoire, qu'on se dit que si l'auteur y a consacré autant de chapitres, c'est que ces passages ne peuvent avoir qu'un grosse incidence sur le couple Hesling-Magne et leur carrière respective...
Ma "perception" est-elle déformée parce que je lis énormément de polars (et en écris), mais quoi qu'il en soit....
Au passage, les gradés de la police, lieutenants, capitaines, commandants se tutoient d'emblée, pas de vouvoiement (ou alors dans les années 1980); et une petite incohérence, sans trop spolier, Hesling dit - à un moment donné- qu'elle a laissé son arme de service 3 jours au coffre, alors que le même jour elle a braqué un chasseur agressif en pleine forêt...; Hesling et Magne se retrouvent seuls dans leur appartement parisien, on comprend qu'ils peuvent "zigounopiloupiler" parce que leur fils adoptif n'est pas là, il dort chez un ami, mais le lendemain matin, Helsing demande à Magne de préparer le petit-déjeuner du garçon...!!! ( ou bien, ai-je lu trop vite ces passages?...).
Bon, pas grave, il m'en reste encore deux de Jacques Saussay à lire.
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