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Gallimard [corriger]

Gallimard est un groupe d`édition français, fondé en 1911 par Gaston Gallimard, et issu des Éditions de la NRF qui avaient été créées en 1908 par Gide et ses proches. Le groupe Gallimard est aujourd`hui considéré comme l`une des plus importantes maisons d`édition françaises, et compte de nombreux prix Goncourt, prix Nobel de littérature, et prix Pulitzer dans son catalogue d`auteurs.

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La pouponnière d'Himmler

Imaginez un instant… vous vous trouvez témoin, en août 1944, de la vie quotidienne au sein du Heim (= Maison-Maternité) HOCHLAND, en ALLEMAGNE, première maternité dédiée au projet eugéniste fou des nazis et surtout de HIMMLER qui inaugure son ouverture en 1936. L’objectif de cette maternité est simple : faire naître le plus de bébés aryens pour « purifier » le peuple allemand et soutenir l’effort de guerre.



Caroline DE MULDER a choisi d’y raconter l’évolution de trois personnages : Renée, jeune française qui a vécu une aventure avec Arthur, soldat SS, ayant conduit à une grossesse et qui attend impatiemment son retour. A cause de cette amourette, elle n’a eu d’autre choix que de fuir la France après avoir subi l’épreuve humiliante de la tonte de ses cheveux roux.



Helga, ou plutôt Schwester Helga (sœur Helga) est une infirmière puéricultrice dont la mission consiste à assurer la bonne santé des futures mères et celles des nourrissons. C’est une jeune et belle femme qui a envie de bien faire. Elle est placée sous l’autorité d’un médecin qui l’intimide et dont elle recherche sans cesse l’approbation.



Marek est un prisonnier qui est passé par le camp de DACHAU et qui va servir de main d’œuvre à la construction de l’agrandissement du Heim HOCHLAND. Il doit survivre malgré une faim coriace, les coups répétés, la peur de mourir, la peur de ne plus jamais revoir sa bien-aimée.



Dans un milieu où il faut correspondre au stéréotype de la femme délicate et discrète, Renée l’étrangère va-t-elle réussir à s’intégrer ? Helga commettra-t-elle une faute en aidant une pensionnaire désespérée ? Bien qu’endoctrinée, va-t-elle prendre conscience de l’horreur à laquelle elle participe volontairement ? Marek va-t-il survivre au manque de nourriture et aux travaux éreintants ? L’espoir est-il permis ?



Si le choix d’alterner les trois personnages m’a un peu perturbée au début du livre parce que ça ne me laissait pas le temps de « faire connaissance », je me suis rapidement intéressée à leur devenir. On comprend très vite que les femmes ne sont perçues que comme des ventres dont le but est d’expulser le plus de petits aryens. Elles ne doivent commettre aucune « faute », n’exprimer aucune émotion « négative », se transformer en machines reproductrices, sans se soucier du devenir de leur progéniture qui appartient à l’ALLEMAGNE. C’est de l’inhumain dans une maternité car le projet eugéniste prime sur l’humain.



Durant toute la lecture, j’ai eu peur pour la vie des personnages. Peur pour Renée car malgré sa grossesse prometteuse, c’est une étrangère et son inadaptation au Heim pourrait bien lui causer de graves préjudices ; peur pour Helga, cette puéricultrice un peu « trop » empathique avec les pensionnaires ; peur pour Marek, simple prisonnier, ouvrier interchangeable.



Des Lebensborn, je ne connaissais que le nom sans trop savoir de quoi il s’agissait précisément. Je suis donc ravie de m’être immergée dans la vie de cette maternité, d’avoir pu essayer de comprendre ce qu’avaient pu vivre les futures mères, les bébés et même les infirmières au sein de cette mécanique intraitable et cruelle de ces jolies maisons où on aimerait passer des vacances.



Dans le même temps, j’ai lu Lebenborn d’Isabelle MAROGER, sur le même thème et qui a bien complété mon aperçu de cet horrible projet. J’en conseille la lecture également.
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Manon Lescaut

On s'ennuie ferme avec ce récit d'une histoire d'amour contrarié.

Difficile de trouver palpitantes les aventures de Manon et Des Grieux, amants "maudits" sans cesse rattrapés par les conséquences de leurs manigances.

Des Grieux perd Manon puis il la retrouve.

Des Grieux accable Manon puis l'encense.

Pour de l'argent, elle manipule les hommes, lui manipule son père et noue des amitiés qui lui permettent de garnir sa bourse à chaque coup dur.

Tout cela est bien répétitif et larmoyant.
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Le Jeu de l'amour et du hasard

Cette pièce de théâtre très plaisante est accessible à tout le monde. Le Jeu de l'amour et du hasard est la pièce qui m'a réellement fait aimer le théâtre classique. Ce qui est intéressant, c'est le fait que Marivaux fasse discuter ses personnages pour montrer ce qu'il dénonce (comme beaucoup de dramaturges d'ailleurs): les mœurs de la société de son temps avec le patriarcat, le mariage forcé, l'esclavage etc.



C'est une histoire captivantes, facile à lire et à comprendre sans prise de tête. Je recommande cette pièce de théâtre !



Bonne lecture à ceux qui vont la lire ou la relire !
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