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Mémoire de mes putains tristes

Un nom , une écriture très souvent plébiscités par nombre de lecteurs, et pourtant, ce livre n'aura pas sa place sur mes étagères.



Fantasmes d'un vieil homme de "90 ans " toujours vaillant !

qui, pour son anniversaire, veut passer une journée avec une jeune pucelle et pour cela va s'adresser à Rosa Cabarcas tenancière de maison close.



Et le livre commence, par un viol pur et simple sur une très jeune fille qu'il aperçoit de sa fenêtre, la jupe épousant ses formes mouvantes alors qu'elle se trouve au lavoir ....



Le ton est donné sur l'homme.

Certains passages se veulent pudiques et empreints de tendresse, mais à bien y regarder, se cache un fond glauque et malsain.



Garcia Marquez l'aurait écrit à l'aube de ses 80 ans.



Etait ce imaginaire ?

Où s'est il servi de ce support pour en faire un récit autobiographique ?



Quoiqu'il en soit,

après avoir tourné la dernière page,

et bien que n'ayant guère apprécié,

il ne manque pas d'en rester une caudalie littéraire

et c'est ça qui me surprend le plus.
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Mémoire de mes putains tristes

Si vous prenez un taxi pour le cimetière Universal dans une ville de Colombie, le chauffeur vous adressera un clin d’oeil et vous déposera à l’arrière du bordel de Rosa Carbacas. C’est par là que passent les vieux habitués en toute discrétion.

Par une chaleur accablante, vous traversez la ville pendant que la radio diffuse un air de salsa colombiana et que dehors, des enfants escaladent une statue délabrée de Simon Bolivar.



Ce n’est pas comme le centenaire de chez Jonas Jonasson, ce vieux-là, lui, il voulait la fêter son anniversaire, enfin, ce petit jeune de 90 ans, s’offrir une vierge adolescente. Il fallait oser.



Le sujet ne passe plus aujourd’hui et c’est tant mieux, mais sous la plume de Gabriel Garcia Marquez, cela devient une fable sur le temps qui passe, sur la vieillesse, la solitude et sur l’adolescent qui continue à vivre en chacun de nous : « L’ennui c’est qu’au-dedans on ne le sent pas, mais qu’au-dehors tout le monde le voit ». Rien de très glauque, plutôt une contemplation à la manière des belles endormies de Kawabata.

Heureusement, il reste son écriture toujours aussi lumineuse.



Challenge Multi-Défis 2024.

Challenge Riquiqui 2024.
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