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Arléa [corriger]

Maison d`édition française crée en 1986, Arléa publie une trentaine d`ouvrages par an. et possède un catalogue de plus de sept cent cinquante titres parmi lesquels les grands classiques de l`Antiquité, des romans, mais aussi des récits de voyages ou encore des traductions. De plus Arléa dispose de sa propre collection de poche.

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Dernières critiques
Un été à l'Islette

C'est sur le conseil de ma libraire que je me suis lancé dans la lecture de ce livre. Parmi mes autres lectures récentes , celle-ci est une parenthèse enchantée.

La plume de l'auteure est aussi légère que les notes les plus délicates du Prélude à l'après-midi d'un faune de Debussy. C'est une œuvre à déguster sans modération.
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Voilà 4 hommes sans femmes mais pas à la manière de Murakami, rien à voir, ils sont tous liés à la musique et ont des relations aux femmes diverses. Le clavecin prend une place prioritaire avec les œuvres de Scarlatti. Si j’aime la musique classique je ne ressens pas les transports décrits, ni n’ai la connaissance des sonates et ignore les aspects techniques. Malgré cet handicap, ça se lit facilement, c’est quand même un peu trop fleur bleue à mon goût et trop long et même si les personnages sont clairement annoncés, je les mélangeais au début.. Certes, il y a les méchants mais « même pas peur ». Alors mon intérêt s’est porté sur le monde des musicologues et sur les bêtes à concours, j’ai aimé l’aspect charnel du luthier et de l’ébéniste. La fin n’est pas une grande surprise mais elle est éclairante et se justifie.



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Les clés du couloir

Imaginez un monde où l’on peut être emprisonné pour athéisme. Imaginez un monde où l’on est incarné parce qu’homosexuel. Imaginez un monde où une seule façon de penser règne. Une société dénuée d’humanité.

Imaginez cependant une prison où une femme, jadis traductrice es littérature, célibataire qui plus est, écrit des lettres à destination d’un autre prisonnier inconnu. Transitant par une jeune novice, ces mots infusent en secret. Telle une bombe à retardement, ils inoculent dans l’esprit de la geôlière des germes d’émotions et de beauté. Tel un baume pour son autrice et son destinataire, les lettres tiennent à la fois de la survie, du souvenir des temps anciens mais aussi d’un fol espoir que la culture puisse sauver le monde.

Ce roman épistolaire dystopique démontre avec force et grâce mêlés l’avancée d’un pouvoir conservateur, mais aussi le pouvoir subversif du verbe. La finesse du style avance en contrepoint de la noirceur du propos, tout en affirmant les convictions de l’autrice. Sensible par sa forme, ce livre est aussi en creux un appel à sortir de notre léthargie collective. Une sorte d’invitation à la vigilance.

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