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    MathildeSBabelio le 01 septembre 2023
    Bonjour !

    Comme à son habitude, le défi prendra fin le 30 septembre à minuit. La taille et la forme de vos écrits sont libres et nous ne prendrons en compte que le premier texte posté en répondant dans le fil de discussion ci-dessous.
    Pour ce mois de septembre, le thème sera donc : “ Un idéal : suite, fin.”

    Ces aspirations, ces mouvements, ces volontés de dépassement, ces rêves d’ailleurs, de mondes meilleurs... Un idéal, ou plutôt ce vers quoi on tend, passionnément. Pourtant, le réel est parfois cruel : décalages et inadéquations, l’idéal vacille. Il peut prendre fin, qu’il soit politique, spirituel, philosophique ou existentiel. Dès lors, que reste-t-il ?

    Bon courage et à vos plumes !

    Mathilde


    AsminEssais le 01 septembre 2023
    Bonjour que voulez-vous dire par "Suite, fin" ?
    Sflagg le 01 septembre 2023
    Salut, MathildeSBabelio, je me pose la même question. Pourrais-tu préciser ? Parce que moi et la philo...

    A+ !!
    Verteflamme le 01 septembre 2023
    Fuite et fin

    « Un petit chagrin de grand c’est moins grave qu’un grand chagrin de petit ». Pennac

    Une utopie, c’est un non-lieu. Cela n’existe pas. Voilà ce qu’avait appris Amalia M. en même pas une journée. Amalia M. allait intégrer une grande école, la grande école, en classe préparatoire. Elle allait apprendre les lettres. Non, pas une classe dans le supérieur, ni les lettres des grands écrivains. Elle allait apprendre les consonnes et les voyelles, en Cours Préparatoires. Exit la pâte à modeler et le graphisme, désormais il lui faudrait manier l’outil scripteur, comme on dit officiellement.

    Moi, dit Amalia, j’ai un crayon de papier rouge, et je vais écrire des choses très jolies avec ! Ses parents la félicitèrent en essayant de dissimuler leur angoisse : tout de même, il ne fallait pas être aussi angoissés qu’elle.

    Amalia M. entra par le portail vert-Barbalala, un hommage qu’elle rendit à son personnage préféré. Elle enviait les Barbapapas qui se contorsionnaient à volonté pour épouser la forme idéale. Sa seule forme était celle d’élève, d’élève qui apprenait lecture, écriture et calcul. Les fondamentaux, disait-on.

    L’élève qui la suivait lui donna un coup de poing. Ce fut sa première expérience de méchanceté gratuite. Elle pleura, une maîtresse l’emmena et lui mit un pansement. Elle fut pansée et y pensa beaucoup, toute la matinée. La maîtresse, Mme Lauval, leur fit compléter une fiche où se succédaient des lettres, il fallait écrire les lettres manquantes. Elle réussit l’exercice, mais le regard méchant de l’élève qui semblait lui dire que ce n’était pas fini la perturba.

    A midi, on alla à la cantine. Quelle plaie la cantine. On avait développé des troubles alimentaires pour moins que ça. Poisson et brocolis. T’inquiète pas, dit Eulalie U., la copine d’Amalia. Tu vas te venger. -Comment ça ? demanda la candide Amalia.

    Ici une parenthèse s’impose : tous les enfants ne sont pas candides. Amalia l’était, Eulalie U. non. Ce serait faire erreur que d’imaginer bonté, naïveté, poésie chez tous ces êtres : ce serait idéaliser et oublier son enfance. Mais fermons-la (je parle de la parenthèse).

    Oh non, dit l’élève. Du poisson. Il faut savoir que l’élève en question avait un aquarium à la maison et n’aimait pas qu’on mange ses compagnons. Beaucoup d’enfants refusent de manger de l’animal mort, d’autres trouvent le poisson fade et lui prêtent un goût ennuyeux : l’élève avait combiné les deux choses. Alors l’enfant refusa catégoriquement de manger, on lui parla de caprice, de grosse colère, puis on le força. Eulalie et Amalia remplissaient tel le tonneau des Danaïdes son assiette : de telle sorte que dès qu’il en mangeait une bouchée, une autre bouchée venait dans son assiette. Et le pire, c’était la discrétion d’Eulalie. L’enfant hurla de rage : et comme Eulalie et Amalia rigolaient, on les envoya, les trois, dans trois coins différents.

     Amalia n’aimait pas les brocolis. Alors elle pleurait et commença à être nostalgique de la maternelle. Elle avait perdu à jamais sa petite enfance, et l’école n’était plus amusante. Ses yeux mouillés de larmes déformèrent la salle. Elle aperçut un petit trou dans le mur et s’y engouffra : on eût dit un parcours. Elle tomba nez à nez sur l’élève, dont les cheveux châtains mi longs masquaient le visage : il avait aussi pleuré. Enfin, j’ai dit il, mais impossible de savoir si c’était un garçon. Son aspect était androgyne, et si Eulalie aurait pu proposer de baisser son pantalon, cette idée ne traversa pas Amalia.

    Amalia dit qu’elle était désolée. L’élève aussi. Ils se firent un câlin et se réconcilièrent et Yann, l’ami du camarade, sourit. Et puis, alors que les dames de la cantine tournaient le dos, les deux élèves partirent, alors qu’Eulalie et Yann se regardaient en chien de faïence.

    Ils arrivèrent dans un immense parcours. Au moins immense pour leur taille, c’est tout ce qui compte. Les briques des murets étaient de guimauve, le ciment de frangipane. Le sirop d’orgeat, les pailles de cigarette russe, les flutes au son creux, les grenadines et les menthe à l’eau, les macarons… Je m’appelle Juju, dit l’élève. Mme Lauval avait expliqué que c’était un diminutif, et Amalia avait été fascinée, car tous les mots de plus de trois syllabes la fascinaient. Elle n’avait pas retenu son prénom au moment des présentations, mais ça lui revenait.

    Juju continua : là-bas, c’est la piscine aux biscuits. Une piscine à balle, c’est un truc de bébés, mais dans les piscines à balle pour grand, il y a des biscuits dans les balles. -Et ensuite ? demanda Amalia.

    -Et ensuite, dit Juju, on va les manger. Et Juju fit manger à Amalia des biscuits, jusqu’à ce qu’elle en ait plein la bouche. Puis ce fut la forêt aux bonbons acidulés. Et bientôt, la patinoire en chocolat tricolore. Juju institua un concours. Un concours de nourriture, comme il y avait à la télé. Et il lui donna un morceau dur, si dur, qu’elle se cassa une dent. Juju les dévoila, ses dent : il riait, et Yann qui les avait suivi discrètement rit aussi.

    Haha ! alors tu crois que tu vas me faire manger du poisson mort comme ça ! VENGEANCE ! Puis il s’approcha d’Amalia et chuchota : Connasse.

    Connasse, c’était une formule magique qui, si on la prononçait, t’envoyait au coin.

    Amalia pleura, puis fuit. Elle tenait sa pauvre incisive, et courut, courut hors du parcours, hors de la classe, et elle craignait que la police la poursuive, et Eulalie criait à Yann et Juju : je vais me venger et Amalia aussi ! Mais Amalia poursuivit son absurde course, loin de la réconciliation, loin de la douceur, de l’utopie, des bonbons. Pour elle, c’était brocolis et punitions.

    « C’est une dent de lait, dit Dr Van Der Poel aux parents, afin de les rassurer. » Puis il se pencha vers Amalia, alors que la famille M. était furieuse. Comment tu t’es fait ça ? Explique nous.
    Amalia pleurait encore. V’aime pas l’école, dit elle. La dent l’empêchait d’articuler.

    Ve me fuis caffé la dent fur le fucre du monde. Ve me battait, v’ai été puni, et enfuite ? Et enfuite ? Ma dent f’est caffée ! F’est fa, la fuite. V’ai fui, et maintenant f’est la fin !

    Amalia était inconsolable.
    Carolina78 le 01 septembre 2023
    Verteflamme  Très joli texte pour ouvrir le ban, qui jaillit en feu d'artifice avec des consonnes, des voyelles, l'outil scripteur, le vase percé des Danaïdes, Barbalala Barbapapa, la patinoire en chocolat tricolore, un androgyne, brocolis, poisson mort, absurde course, pauvre incisive... pauvre petite Amalia fière de son crayon rouge avec des parents stressés.
    Darkhorse le 01 septembre 2023
    AsminEssais et Sflagg, je pense que MathildeSBabelio attend que, en plus de l'atteinte d'un idéal, nous développions ce qu'il se passe ensuite, après être arrrivé à son but, à un certain achèvement. Était-ce vraiment ce qu'il y avait de mieux à faire ? À chercher ? Comment pourrait se finir cette envie qui a été plus ou moins assouvie ? Il y a t-il une fin à tout cela ?

     
    Vous avez quatre heures.
    AsminEssais le 01 septembre 2023
    Ah merci.
    Snoopythecat le 02 septembre 2023
    Darkhorse  Moi, je vais avoir besoin de quatre semaines .
    Snoopythecat le 02 septembre 2023
    Verteflamme  Excellente idée d'avoir mis en scène des enfants. Le thème est très bien abordé et permet à tous ceux qui se posent des questions sur ce thème en question de mieux comprendre ce qu'est un idéal, sa suite et sa fin.

    Vous avez brillamment ouvert et éclairé la route.
    Une pensée émue pour tous les enfants qui font leur rentrée, en leur souhaitant d'échapper au poisson-brocolis  😀.
    Sflagg le 02 septembre 2023
    Salut !

    Merci Darkhorse! Pas sûr que je participe ce moi-ci, alors, parce que je vois pas trop comment faire un poème avec un tel thème. Mais bon, en étant hors sujet, sait on jamais...

    A+ et bonne écriture à tous !!
    EveLyneV le 02 septembre 2023
    je pense comme Darkhorse . Induit par "Pourtant, le réel est parfois cruel : décalages et inadéquations, l’idéal vacille. Il peut prendre fin, qu’il soit politique, spirituel, philosophique ou existentiel. Dès lors, que reste-t-il ?"
    L'idéal peut être une réussite ou une chute vertigineuse.
    Verteflamme le 02 septembre 2023

    @Carolina78 @Snoopythecat merci à vous ! :)
    Carolina78 le 02 septembre 2023
    JML38  alors là !!!! ce n'est pas cool ! je n'ai pas eu le temps de lire ton texte humoristique !!! depuis quand on tournicote autour du sujet ??? l'idéal peut revêtir plusieurs avatars de voler (dans les airs bien entendu !!!), d'être président de la république, de gagner au loto, de trouver l'âme sœur, de réussir un gâteau... de ne plus parler à tort et à travers... de se lever tôt le matin... tu vas pas me dire que tu peux pas faire un poème Sflagg   par exemple, une île déserte avec de la musique non stop !!!
    JonathanCollet le 03 septembre 2023
    Bonsoir à tous et toutes, 

    le thème du défi de ce mois-ci me semble un peu cryptique mais je m'y suis quand même risqué. voici mon humble participation, en espérant que cela vous plaise.


    “ Un idéal : suite, fin.”
     
     
    Jarm était confortablement installé devant l’âtre, un bon livre sur les genoux et une choppe de sa meilleure brü sur la table à côté de lui, lorsque les enfants entrèrent en trombe. Brisant ainsi le silence reposant.
    -       Grand-père, grand-père, une histoire de l’ancien temps ! On veut une histoire de l’ancien temps ! criaient-ils à l’unisson tandis que Jarm refermait son livre en grognant dans sa barbe poivre et sel.
    Ne lui accordant pas une seconde pour répondre, les enfants s’installèrent autour de lui en le fixant de leurs grands yeux pleins d’attentes.
    Jarm se racla la gorge, se gratta la barbe et pris une longue gorgée de brü puis il sourit en regardant les enfants. Il savait qu’elle histoire ils voulaient alors il commença de sa voix forte :
    -       Il y a extrêmement longtemps tout les peuples de Dana vivaient en paix, en harmonie. Les Feys gardiennes des étendues marines. Les Elfes, protecteurs de la verdure et nous…nous le peuple verticalement déficient. Nous vivions dans une véritable utopie. Puis un jour…ils sont arrivés…
    -       Les destructeurs ?! s’exclama le jeune Svarn en tentant de paraitre impressionnant.
    Jarm rit de tant d’entrain et tout son corps fut secouer des spasmes de cet éclat de rire. Il se racla à nouveau la gorge, bu une autre gorgée, retint un rot et repris :
    -       Oui Svarn, un jour, les destructeurs sont arrivés. Ils commencèrent par renommer Dana en « Terre » puis ils prétendirent qu’elle n’était pas vivante. Ensuite ils cessèrent de croire au Feys, ce qui eu pour conséquence d’anéantir tout ce petit peuple si bienveillant. Les Elfes furent les suivants, leur forêt étant peu à peu décimer et remplacées par des constructions de métal et de béton. Ils se sont eux même fait la guerre pour de stupides raisons. Ils se sont entretués de nombreuses fois, et on même finit par tuer Dana. Nous vivions dans une véritable utopie et ils ont tout détruit…tout. Nous obligeant à nous réfugier sous terre. Pour eux nous ne sommes plus aujourd’hui que des mythes.
    -       Et alors ? qu’allons-nous faire maintenant Grand-père le coupa Sven de sa petite voix fluette.
    Jarm ferma les yeux un instant, inspira lentement puis il répondit avec bienveillance :
    -       Lorsque nos brillants ingénieurs auront fini, nous quitteront la planète, pour rebâtir une société digne de vous les enfants…mais pour l’heure, il vous faut aller dormir !
    Les enfants remercièrent Jarm et quittèrent la pièce avec autant de discrétion que lorsqu’ils y pénétrèrent laissant Jarm seul avec ses pensées… Il avait vu le monde d’avant, il avait vu les humains tout anéantir sans retenue, sans respect, et il se demandait maintenant si un jour il verrait le nouveau monde auquel tout son peuple rêvait…
     
    JML38 le 03 septembre 2023
    Sous les sunlights des tropiques

    Un soleil de printemps éclaire les vitres de mon bureau. La femme qui me fait face est tout simplement sublime. Blonde, les yeux bleus, une taille de guêpe, des jambes interminables. Bref, l’idéal féminin tel qu’on peut le lire dans les romans où l’auteur décrit une femme fatale.
    « Fatale » est bien le terme approprié, puisque la belle vient de confesser avoir trucidé son mari pas plus tard qu’il y a quelques heures. On a beau être comme moi un vieux de la vieille dans le métier, un de ces détectives qui ont fait les beaux jours des séries noires, on n’en est pas pour autant habitué à ce type de révélation. Je reçois généralement des gens qui me demandent de retrouver une personne disparue et, dans de très rares cas, je recherche le coupable d’un meurtre. Mais que je reçoive le meurtrier en personne, en l’occurrence la meurtrière, j’avoue qu’il y aurait de quoi y perdre mon latin – dans la mesure, bien sûr, où cette langue morte me serait familière. Il n’y a donc pas que le latin qui est mort. Le conjoint de cette superbe créature l’est également et son assassin me demande tout simplement de faire disparaître le corps du délit.
    Je me retrouve face à un terrible cas de conscience, confronté à un affreux dilemme… Mais que cette femme est belle !
    Je lui demande plus de précisions. Sur le lieu de l’homicide. Sur le risque que le cadavre soit découvert avant mon intervention et, surtout, ce que j’ai à gagner dans cette affaire. Les réponses de la tueuse sont des plus alléchantes, son mari possédant dans un coffre dont elle connaît le code de quoi assurer quelques années à me la couler douce. De plus, elle ne semble pas insensible à mon charme et la possibilité qu’elle se la coule douce avec moi ne paraît pas totalement utopique. Je nous imagine déjà sirotant un gouleyant cocktail coloré sous les sunlights des tropiques, style : j’ai tiré le bon numéro à la loterie et je vous adresse mes meilleurs vœux d’une superbe plage de sable fin. Bref, tous les clichés que l’on peut lire dans un roman où l’auteur évoque la manière idéale de vivre avec un max de pognon et où la vie ressemble à une pub de la FDJ.
    Je pèse le pour et le contre. Le pour pèse son poids en euros. Le contre ne pèse que ce que peut peser le respect que j’ai pour une certaine éthique. Mon sens moral va très certainement en souffrir et je m’attends à avoir des crises de conscience que je devrai faire passer avec force cocktails colorés sous les sunlights. Le principal risque que je prends en choisissant le pactole du défunt n’est finalement que celui de devenir un peu plus alcoolique.
    Après une réflexion qui a pu paraître intense, mais qui ne l’a pas vraiment été, je donne mon accord à la jolie blonde pour la débarrasser de son encombrant colis.
    La logistique ne me semble pas insurmontable à concevoir. Il suffit d’appliquer les bonnes vieilles méthodes expliquant la manière idéale de se débrouiller en pareil cas de figure, disponibles dans tout bon roman noir qui se respecte. Agir de nuit ; charger dans le coffre d’une voiture le macchabée soigneusement enroulé dans un tapis ; le balancer suffisamment lesté dans un milieu aquatique profond ; effacer toute trace dans l’appartement. Une fois la phase théorique bien pensée, l’opérationnelle ne devrait pas présenter de difficulté majeure. Le véhicule est tout trouvé, la belle utilisant le 4x4 de son époux, celui-ci aura l’insigne honneur de voyager confortablement installé à l’arrière de son propre carrosse. Pour le reste, la région étant bien pourvue en plans d’eau, le choix ne sera pas trop compliqué pour décider de la destination finale du trépassé.
    Comme je sais recevoir, je propose à ma charmante cliente du jour de fêter notre deal avec quelques coupes d’un excellent champagne qui m’a coûté un bras, mais dont je ne regrette nullement l’acquisition à cet instant.
    Le vin pétillant aidant, l’ambiance se fait de plus en plus glamour et le canapé convertible risque de ne pas rester encore très longtemps en position repliée.
    Les images d’un film me viennent en mémoire. Belmondo et la sublime Jacqueline Bisset, sous les tropiques, lumière tamisée, musique douce… et un écrivain qui se projette dans ses romans populaires, s’identifiant à son héros, beau, invincible… magnifique : l’idéal masculin en quelque sorte.
    Bon ! C’est pas le tout ça ! J’ai à peine rédigé un chapitre. Pas terrible en plus. Pas satisfait, j’efface et je recommence à partir de la première phrase qui me plaît bien comme incipit.
    Il va falloir changer de braquet si je veux honorer mon contrat avec ma maison d’édition. Avoir bouclé le manuscrit avant la fin de l’année serait l’idéal, mon idéal du moment. Sinon, je vais subir une grosse pression de mon Thénardier d’éditeur pour tenir le délai imposé.
    J’allume une lampe pour apporter un peu de clarté dans ma tanière, me ressers un fond d’un whisky quelconque, et relis ce qui reste à l’écran en espérant enfin trouver l’inspiration pour écrire une suite... et une fin.
    « Un soleil de printemps éclaire les vitres de mon bureau. La femme qui me fait face est tout simplement sublime. Blonde, les yeux bleus, une taille de guêpe, des jambes interminables. Bref, l’idéal féminin tel qu’on peut le lire dans les romans où l’auteur décrit une femme fatale ».
    C’est définitivement pas terrible tout ça. Je suis loin d’avoir trouvé l’entame idéale de mon nouveau polar. Sur le mode parodique peut-être ?
    Cathye le 03 septembre 2023
    JML38 : ah  ah tu démarres en musique, toi🎶🎵🎶🎼. Ça va m’tourner ds la tête toute la journée. Parce qu’ici, en Touraine, il fait déjà chaud ce matin….Non non, je n’affabule pas😵‍💫
    Merci à Darkhorse et à EveLyneV pour leurs explications.
    Lecture en cours.
    Bon dimanche les amis… »sous le soleil, exactement, sous le soleil sous le soleil… »🎶🎵🎶🎼
    AngieAngele le 03 septembre 2023
    Bonjour Verteflamme , j’ai lu votre texte à plusieurs reprises pour en saisir les mécanismes, c’est super bien construit avec ses effets de ficelles, on en tire une pour trouver autre chose au bout comme au début quand le gamin dit à Amalia que ce n’est pas fini, quoi ? qu’elle a oublié de compléter des lettres manquantes ? ou quand Eulalie annonce qu’Amalia se vengera, de qui ? du cuistot de leur avoir fourgué du poisson brocoli ? j’ai apprécié l’humour et la fantaisie, les différentes interprétations que l'on peut en faire, les parenthèses et ce « connasse » (entre autres).
    mfrance le 03 septembre 2023
    Et voilà que JML38   se prend soudainement pour Philippe Marlowe ! 
    Bigre ... à moins que François Merlin ne réussisse à ressusciter Bob St-Clare
    JML38 le 03 septembre 2023
    Merci Cathye et mfrance  
    pour vos retours humoristiques sur un texte pourtant sérieux et sombre.
    Je suis démasqué en ce qui concerne les références, il est vrai pas spécialement subtiles.
    JML38 le 03 septembre 2023
    Très beau texte Verteflamme.
    Joliment écrit, frais, rigolo, tendre. J'aime beaucoup.





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