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    Musa_aka_Cthulie le 28 janvier 2019
    On veut bien le lien pour les conférences, si c'est en ligne.
    5Arabella le 28 janvier 2019
    Ce n'est pas en ligne. :

    En revanche, il y a des conférences littéraires très intéressantes, accompagnées de lectures, sur le site : http://lavoixduntexte.fr/
    Il faut aller dans "Bibliothèque numérique".
    Mais cela ne concerne pas que le théâtre.toutefois pour le XVIIe, par exemple, il y a Molière, Corneille, Racine.
    5Arabella le 28 janvier 2019
    On change de siècle :

    Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée / Alfred de Musset.
    Musa_aka_Cthulie le 28 janvier 2019
    Merci pour le lien. Ça me fait penser que j'avais trouvé des conférences en ligne sur la comédie dans le théâtre européen, je crois que c'était sur le site de la BNF, mais suis pas trop sûre. Il faudrait que je vérifie. Cela dit, la conférence sur Gogol m'avait beaucoup déçue (je m’étais dit que mes profs de littérature comparée spécialisés en théâtre auraient fait carrément beaucoup mieux) !
    5Arabella le 28 janvier 2019
    Je ne les ai pas toutes écouté, j'ai découvert cela il n'y a pas très longtemps, et j'aime surtout beaucoup y aller , mais deux sur les trois auxquelles j'ai assisté ont été passionnantes. J'aime beaucoup cette association entre une conférence et la lecture de textes par un comédien. Parmi celles qui sont disponibles sur le site, j'ai beaucoup aimé celle sur Saint-Simon, avec Olivier Py en lecteur.
    Bruidelo le 30 janvier 2019
    De nouveau une pièce irlandaise, une bonne pièce 
    John Millington Synge Le Baladin du monde occidental 
    https://www.babelio.com/livres/Synge-Le-baladin-du-monde-occidental/7515/critiques/1812984

    Bonne soirée!
    Musa_aka_Cthulie le 30 janvier 2019
    Pas de bonus ?
    Musa_aka_Cthulie le 30 janvier 2019
    Au fait, le titre me dit vraiment quelque chose, je crois bien l'avoir vu au théâtre pendant ma première année de fac. En revanche, je n’ai pas le moindre souvenir du spectacle en lui-même. 
    Bruidelo le 30 janvier 2019
    Non. C’est encore une pièce qui a fait scandale, tu as raison, ça ne manque pas, mais pour ce qui est des bonus qui me restent, ça ne colle pas.
    Bruidelo le 30 janvier 2019
    J’aimerais bien un jour en lire la traduction de Françoise Morvan.
    Bruidelo le 30 janvier 2019
    Musardise a dit :

    Au fait, le titre me dit vraiment quelque chose, je crois bien l'avoir vu au théâtre pendant ma première année de fac. En revanche, je n’ai pas le moindre souvenir du spectacle en lui-même. 


    Pas même une sensation?
    Musa_aka_Cthulie le 30 janvier 2019
    Mais non, même pas l'histoire en elle-même ! Pourtant, le titre a vite fait tilt dans ma tête, et j'ai vérifié : c'était bien en tournée dans ma ville à l'époque où je pensais l'avoir vu (j'allais régulièrement au théâtre à cette période). Ou l'affiche m'a mis ce titre en tête pour la vie, et je n'ai pas vu la pièce, ce qui me paraît curieux mais pas complètement impossible, ou bien j'ai vu la pièce et n'en ai pas un brin de souvenir, ce qui est tout aussi curieux (et pas moins impossible). Pourtant, j'ai vu Les Troyennes cette année-là (ou l'année d'avant, ou l'année d'après), et si je ne m'en souviens presque pas, je me rappelle pourtant la coupe de cheveux de l’actrice qui jouait Cassandre et son "Hymen ! Hyménée !". Mais là, rien, juste ce titre... Peut-être que si je lis le texte, ça me reviendra ? 
    Musa_aka_Cthulie le 30 janvier 2019
    Bruidelo a dit :

    J’aimerais bien un jour en lire la traduction de Françoise Morvan.

    Tu penses que ça changerait beaucoup de choses ? C'est vrai qu'elle a retraduit pas mal de théâtre, mais je ne sais plus à propos de quel texte, j'avais trouvé sa traduction un peu bizarre. Ah oui, c'était un livre pour enfants : Qu'est-ce qu'on fait ?, de Sesyle et Sendak. Le titre, qui revenait sans cesse dans le texte, était mal rendu, j'avais trouvé ça curieux de la part de Françoise Morvan.

    Tu as lu quelle traduction (et qui date de quand) ?

    Bruidelo le 30 janvier 2019
    J’ai lu la traduction de François Regnault qui date de 1993. 
    Apparemment, ce n’est pas une pièce facile à traduire, on parle de «l’étrangeté poétique» d’«une langue où la syntaxe gaélique s'accouple au lexique anglais ». Je n’ai lu que des éloges de la traduction de Françoise Morvan, qui transposerait l’anglo-irlandais de Synge « dans un français influencé par les structures du breton qui en restitue la dualité, le rythme et la vigueur », « Françoise Morvan peut être fière de son travail qui, loin des fausses locutions patoisantes, s'attache à rendre la saveur des constructions bizarres ».Je serais peut-être déçue, mais je serais assez curieuse de voir ce que ça donne (Bon, ça risque de rester de l’ordre de la velléité vu que la traduction de Françoise Morvan n’est pas à ma Médiathèque)
    Musa_aka_Cthulie le 31 janvier 2019

    Oui, j'ai lu aussi que c'était un mélange de gaélique et de d'anglais que Françoise Morvan avait rendu par un mélange de breton et de français (mais je ne savais qu'il s'agissait de coupler la syntaxe d'une langue avec le lexique de l'autre). François Regnault a traduit ça de quelle façon ? Pas évident qu'un Français saisisse la structure bretonne du texte... Ce qui doit valoir également pour les Anglais et la structure du gaélique. Je me demande ce que ça donne, tu m'intrigues... (et ça ne me rappelle toujours rien, note-le)


    Je me souviens d'une pièce de Tchekhov, je crois que c'est Tatiana Repina, que Françoise Morvan avait traduite avec André Marcowicz. Il y avait un problème identique, un mélange de vieux slavon liturgique et de russe, mais j'avais justement été déçue parce que c'est au cœur de la pièce (les personnages suivent une messe à laquelle ils ne comprennent strictement rien) et que cet aspect langagier n'avait pas pu être résolu par les traducteurs.

    Musa_aka_Cthulie le 31 janvier 2019

    Bonjour,

    Me voici avec une seconde pièce élisabéthaine : Gorboduc. En revanche, est-ce que je vais écrire une critique de chaque pièce éditée dans les deux tomes de la Pléiade consacrés au théâtre élisabéthain ? Nous verrons... Gorboduc est une pièce intéressante à découvrir à plus d'un titre, en tout cas.

    J’aurais bien tenté le bonus "une pièce mise en scène par l'auteur", mais je ne sais fichtre pas si Norton et/ou Sackvillle ont bien mis en scène la pièce, ou non. Donc, excepté si quelqu'un peut m'éclairer sur cette épineuse question, je vais m'abstenir de concourir pour un bonus.

    Thomas Norton / Thomas Sackville - Gorboduc
    Ma critique

    Bonne fin de journée !

    Bruidelo le 31 janvier 2019
    J’ai vu que la traduction de Regnault avait pu être qualifiée de "poétisante" en ce qu’elle « ne prend les particularités lexicales et syntaxiques de l'anglo-irlandais de Synge que pour des tours ou des effets poétiques comme si Synge n'utilisait que des mots ou des tours de son cru », mais je ne sais pas trop ce que ça vaut. 
    Il y a un petit extrait de la traduction de F. Morvan sur un site, évidemment c’est un peu artificiel de comparer sans lire les deux traductions en entier, mais bon, comme ça, je me dis que l’effet produit par sa traduction correspond mieux à ce qu’on peut lire sur le côté étonnant de la langue de Synge.
    Françoise Morvan 
    « C'est un vrai crime à pendre, ça, monsieur mon ami. Il a du vous falloir des bonnes raisons pour faire une chose pareille comme ça. »
    François Regnault
     « C’était un crime pendable, mon doux Monsieur. Vous avez dû avoir une bonne raison pour faire une chose pareille. »
    Bruidelo le 31 janvier 2019
    Pour ce qui est d’André Markowicz, je suis fan de ses traductions de Dostoïevski, et j’avais adoré un recueil de nouvelles de Tchekhov qu’il avait traduites.
    Musa_aka_Cthulie le 31 janvier 2019
    Bruidelo a dit :

    Pour ce qui est d’André Markowicz, je suis fan de ses traductions de Dostoïevski, et j’avais adoré un recueil de nouvelles de Tchekhov qu’il avait traduites.


    Ah, ne m'en parle pas, j'ai lu Les démons de Dostoïevski dans une traduction horrible (j'ai vu ensuite que quelqu'un sur SensCritique disait qu'il ne fallait absolument pas lire cette traduction), je regrette tellement de ne pas avoir pu avoir eu accès à celle de Marcowicz... 


    Pour ce qui est de Tatiana Repina, c'était particulier, il n'existe pas d'équivalent au vieux slavon liturgique en France, je vois mal comment un traducteur peut donner un équivalent. Cela dit, l'aspect comique de la pièce se ressentait tout de même bien, mais il manquait cette saveur supplémentaire que doit, je suppose, avoir le texte de Tchekhov.

    Musa_aka_Cthulie le 31 janvier 2019
    Bruidelo a dit :

    Pour ce qui est d’André Markowicz, je suis fan de ses traductions de Dostoïevski, et j’avais adoré un recueil de nouvelles de Tchekhov qu’il avait traduites.


    Ah, ne m'en parle pas, j'ai lu Les démons de Dostoïevski dans une traduction horrible (j'ai vu ensuite que quelqu'un sur SensCritique disait qu'il ne fallait absolument pas lire cette traduction), je regrette tellement de ne pas avoir pu avoir eu accès à celle de Marcowicz... 


    Pour ce qui est de Tatiana Repina, c'était particulier, il n'existe pas d'équivalent au vieux slavon liturgique en France, je vois mal comment un traducteur peut donner un équivalent. Cela dit, l'aspect comique de la pièce se ressentait tout de même bien, mais il manquait cette saveur supplémentaire que doit, je suppose, avoir le texte de Tchekhov.






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