Les Serdaigle

JE VEUX BIEN INTERAGIR AVEC D'AUTRES PERSONNAGES

Samantha passa sans difficultés la barrière de la voie 9 3/4, étant donné que sa son père était un sorcier de sang pur et qu'il était déjà allé à Poudlard, contrairement à sa mère qui était une Moldue. De plus, c'était sa troisième année dans l'école de sorcellerie, aussi Samantha connaissait très bien les coutumes. Ce qui ne l'empêcha pas de pousser un soupir d'admiration en regardant autour d'elle une fois sur le quai. 
"Waouh..."
Souriante, elle se tourna vers ses parents et sa soeur. Cette dernière était au bord des larmes.
"Je veux aller à Poudlard, gémit-elle.
- Dans un an, ma puce, dans un an... la rassura sa mère."
En entendant le sifflement de la locomotive, Samantha prit sa soeur dans ses bras, donna des bisous claquants sur chacune des joues de ses parents à la manière d'une française en rigolant, puis monta dans le train rouge. 
"A plus tard ! lança-t-elle."
Elle agita la main à la fenêtre, en souriant, imitée par ses parents et sa soeur qui souriait à travers ses larmes.
"Sois sage ! s'exclama sa mère."
Derrière son dos, son père secoua imperceptiblement la tête, avec un clin d'oeil que sa fille lui rendit.
Puis le Pouillard Express s'éloigna dans un nuage de vapeur et, après un virage, Samantha ne vit plus sa famille.
Elle prit sa valise et s'éloigna à la recherche d'un compartiment libre. Elle en trouva un dans le dernier wagon, rangea sa malle dans le filet à bagages et s'assit pour lire un livre Moldu que sa mère lui avait prêté, Une fois dans ma vie, d'un écrivain français appelé Gilles Legardinier. Elle avait toujours été forte en langues étrangères et aimait particulièrement le français, aussi arrivait-elle facilement à le comprendre et le lire, bien qu'elle était parfois obligée de chercher des mots dans son dictionnaire anglais / français qu'elle avait toujours sur elle. 
Elle soupira et regarda par la fenêtre. Où étaient ses amis ? Viendraient-ils vers elle ?

Samantha tourna la tête vers le couloir. A présent, beaucoup de monde était monté, il ne devait plus y avoir un seul compartiment de libre. Peut-être quelqu'un viendrait-il s'asseoir vers elle ?
En dehors, elle vit un jeune garçon beau qui jouait avec ses cheveux. Il avait l'air de ne pas savoir dans quel compartiment aller, et il devait avoir son âge, aussi Sam alla vers la porte du compartiment, l'ouvrit et tapota l'épaule du jeune garçon.
"Salut ! Tu cherches un compartiment ? Tu peux venir si tu veux..."
Attendant sa réponse, elle lui sourit.
Le jeune garçon avait l'air d'une arrogant. Qui était-il ? Samantha aurait voulu faire sa connaissance, mais elle n'était pas sûre que le jeune garçon veuille bien accepter sa proposition...

Hors RP : pas trop de flood svp, je supprimerai ça une fois que la conversation sera terminée. 
Ca te dérangerait de dire que Samantha n'a pas encore de compartiment ? J'aimerais bien faire interagir Gaël mais il ne viendra jamais dans un compartiment déjà occupé, donc vous pourriez allez dans le sien où il est tout seul ?
Je poste son point de vue dès que possible, quand la conversation HRP est terminée.

1er Septembre
Quai 9 3/4 – Gare de King's Cross

— Au revoir, déclara l'homme.

Sa voix était douce mais ferme. Une telle tendresse était surprenante tant il semblait insensible. Grand, bien bâti, le regard bleu perçant et la barbe aussi sombre que ses cheveux longs noués en chignon à l'arrière de sa tête, Ulysse était un de ces hommes dont émane une étrange aura qui tenait les gens à distance. Devant lui, je me sentais parfois minuscule. Comme en cet instant. Mais il était protecteur, et en ce moment, j'avais besoin de sa protection. Je fixais cet homme qui avait tout fait pour moi avec une reconnaissance infinie dans le regard :

— Ulysse... je ne veux pas. Je ne veux pas te quitter, je ne veux pas partir du Domaine.

Ma voix était tremblante, chose inhabituelle. Je détestais manifester une quelconque faiblesse. Mais je ne me contrôlais plus. *Par Merlin, j'veux pas partir !* songeais-je. Tout mon corps était crispé : les allées et venues étaient si nombreuses autour de moi que je me serais senti perdu sans ma main serrée contre la grande paume calleuse de mon père adoptif. Les sorciers, adultes comme enfants, étaient omniprésents autour de nous. *Par tous les Mages, il n'peut pas y avoir autant d'élèves à Poudlard !*. Vivre au château allait être insupportable, j'en étais certain. Même le « Je sais, Gaël. Mais je ne t'apprendrai jamais toutes les choses que renferme Poudlard. » d'Ulysse ne me rassura pas. Je grognai doucement et commençais à monter ma valise. Soudain, je le regardai.

— Tu vas me manquer, bredouillais-je. C'était une des premières marques d'affection que je lui témoignais. Il sourit tendrement, puis acquiesça d'un « Toi aussi. Au revoir, Gaël. » Puis il se détourna, et je commençais à m'engouffrer dans le train. Au dernier moment, il se retourna et lâcha un :

— Je suis fier de toi. Tu trouveras ta place, à Poudlard.

Je n’en étais absolument pas certain, mais je lui souris une dernière fois puis m'engouffrai dans le premier compartiment vide. Le train démarra, Ulysse et moi continuâmes à nous fixer. Finalement, il disparut de mon champ de vision. Ce fut comme s'enfoncer dans un lieu obscur et inconnu. Je fermais les yeux et m'asseyais en tremblant légèrement. Dans le couloir, il y avait énormément de bruits. Ça me terrifiait. C'était comme à Edimbourg. Non, c'était bien pire. À Edimbourg, j'avais Ulysse pour me protéger des autres et de la ville. *Ulysse...* songeais-je en sentant mes yeux commencer à me piquer. Le bruit était oppressant, inconnu. Pourquoi y avait-il autant d'exclamations de joie ? C'était idiot. En me disant soudain que je devrais attendre Noël pour revoir la grande carrure d'Ulysse, je sentis une larme perler au coin de mon œil. *NON !* m'écriais-je en pensée. Non, c'était intolérable, je ne pleurerai pas. D'un revers de manche, j'essuyais la larme fautive. En fermant une nouvelle fois les paupières, je laissais ma tête se reposer contre la vitre où j'avais vu Ulysse pour la dernière fois pour maintenant plusieurs mois. Heureusement, j'étais seul. Ma valise posée à mes pieds, sans même un animal pour me tenir compagnie, j'étais seul. Seul dans ce compartiment, seul dans ce train, seul sans Ulysse. Seul au monde.

Mais un bruit me ramena à la réalité. *Par Dumbledore, les gens sont-ils obligés d’toujours faire du bruit ?*. Un grand garçon était devant la porte de mon compartiment, et une fille se tenait devant lui. Grimaçant, je gueulais un :

— Restez pas plantés là comme des Veracrasses morts ! Soit vous ramenez vos fesses dans mon compartiment, puisque vous êtes plantés devant, soit vous dégagez !

J’espérais qu’ils dégageraient. Aujourd’hui, je voulais vraiment être seul.


HRP : Je veux bien évidemment interagir avec vous, mais Ulysse et Samantha peuvent refuser. Attention, Gaël est bien un garçon.

Samantha regarda le mec dans son compartiment avec une grimace. D'où un première année lui parlait comme ça ?! Se tournant vers lui, elle dit calmement :
"Tu sais quoi ?!"
Elle s'approcha d'un air menaçant. Le sang de Serpentard qui coulait dans ses veines (car toute sa famille du côté de son père était allée à Serpentard sauf son arrière-arrière-grand-père qui était un Poufsouffle) remontait en elle. Cela arrivait souvent.
"Tu vas fermer ta gueule d'Acromentule et nous laisser faire ce qu'on veut, capiche ? C'est pas un première année qui va me dicter ce que je dois faire."
Et voilà qu'elle avait perdu son calme. 
Pendant ce temps, quelques élèves avaient pris sa place dans son compartiment. Samantha soupira. Elle se tourna vers le garçon, fit une nouvelle grimace puis se laissa tomber sur le siège le plus loin possible de lui. Elle avait assez crié pour aujourd'hui, c'était rare qu'elle se laisse aller ainsi, même lorsque remontait en elle son sang de Serpentard.
"Excuse-moi. Je me suis laissée emporter, vraiment désolée. Mais tu n'aurais pas dû me traiter de Veracrasse."
Elle se tourna vers le garçon de son âge, et lui demanda s'il voulait venir ou s'il préférait attendre que quelqu'un d'autre l'invite. Puis elle se tourna vers son compagnon de compartiment.
"Si tu ne m'en veux pas trop, peut-être qu'on pourrait faire connaissance ? Tu t'appelles comment ?"


HRP : Je suis d'accord, Melissandre, je te connais juste parce que je t'ai déjà croisé mais je ne me souviens jamais de ton nom, OK ? Et toi comme tu veux. Tu peux retenir mon nom si tu veux. Et Une_Enfant_Reveuse, du coup tu peux nous mettre des points ou pas ?  

[Les modérateurs, je suis désolé, mais je ne peux pas a cause de mon déplacement m'occuper de ça. Est-ce que vous voudriez plutôt attendre que je sois de nouveau chez moi pour donner les points pour les posts, ou vous voudriez plus avoir les points maintenant et que Melissandre, Cer45Rt et Artemis17 s'occupe de ça ? (merci vous 3) ?
De plus, mon post a la gare sera fait quand je rentrerai à la maison !
Bonnes vacances et reposez-vous bien !]

Lorsque la fille se plante devant moi et se met à me crier dessus, j’affiche un immense sourire moqueur. *P’tite Moldue va*. Ma respiration se fait longue et lente, comme avant que je plonge en apnée ; pour tenter de me maîtriser. Dans mon rictus amusé se transmet toute ma moquerie et mon indifférence. Ce n’est qu’une Autre, une énième Autre qui veut me blesser. Mais je sais me défendre. Je sais parfaitement me défendre. 
Puis la fille s’assoit dans mon compartiment et s’excuse. Le peu d’estime que j’avais encore pour elle — j’aime bien les gens qui savent crier — redescend d’un coup. Mon expression est désormais un masque de pur dégout ; elle est incapable d’assumer. S’excuser est la pire chose au monde, c’est tellement ridicule. Au moins, elle pourrait continuer sur sa lancée. Immédiatement, je me désintéresse d’elle.

Priant pour que le garçon soit plus intéressant, je l’observe s’installer d’un œil curieux. Quand il pose sa cage près de moi, je grimace intérieurement — il veut montrer sa domination. Il veut s’imposer. *C’pas toi qui décide, ici*. Haussant les sourcils, je l’écoute parler. Marrant, retins-je. Une grimace manque de s’installer sur ma face, mais je la réprime. Mon pote, tiqué-je. Ce gosse là est un foutu mec qui se croit tout permis. Je comprends rapidement pourquoi lorsqu’il se présente : un Sang-Pur. Sans répondre pour le moment, je dirige mon attention vers le hibou et un grand sourire s’installe sur ma face. 

— Salut toi, fais-je en caressant le bout de son bec à travers les barreaux. J’aime les animaux, ils sont tellement plus gentils et compréhensibles que les Autres.

— Newen. C’est mon nom d’famille, mais vu que j’te connais pas, j’vois pas pourquoi tu devrais m’appeler par mon prénom. Première année, futur plus grand sorcier du monde. 

Un salut militaire plus tard et un sourire au coin des lèvres, je rajoute : « J’imagine que tu veux connaitre mon sang, Natas. Sachant que je ne me considère pas comme l’héritier de ma lignée, dois-je te donner le statut de mes géniteurs ou celui de la personne m’ayant élevé ? De manière filiale, je suis l’enfant des premiers, mais mentalement, je ne me considère comme fils que du second. » Parait que je suis Sang-Mêlé, parce que Mère était une Moldue. Mais Ulysse est un Né-Sorcier, voir un Sang-Pur, je le sais parfaitement. Et je ne considère pas mes géniteurs comme mes parents. 

— Si tu veux entendre des insultes c’est pas trop dur, ‘spèce de mandragore desséchée.

Mon sourire est immense, moqueur mais sympathique. Pourtant, je n’oublie pas que ce sont des Autres, et qu’ils veulent me blesser. Je n’oublie pas non plus qu’Ulysse me manque, et que je n’ai pas envie d'aller à Poudlard. Mais j’ai besoin de provoquer des gens, histoire de me sentir un peu plus confiant en moi.

Merci beaucoup les filles  je dois partir encore desolé pour mon absence.....

Samantha comprit immédiatement que c'est compagnons n'éprouvaient aucune sympathie pour elle. Pourtant, ils faisaienr semblant. Ah, ils voulaienr jouer a ça ? Ok.
"Ospik. Samantha. Sang-mêlé. Mère Moldue, père sorcier."
Elle regarda le hibou d'Ulysse, hésitant à le caresser. Au final, elle passa deux doigts entre les barreaux et le caressa doucement. À côté d'elle, son propre hibou moyen-duc, Mercure, hulula d'indignation. Avec un petit sourire, elle se tourna vers lui et le caressa a son tour.
Samantha avait envie de partir, de retrouver des amis. Elle regarda par la fenêtre, se rapprochant de celle-ci pour finir par se placer face à Newen. Cela faisait pas mal de temps qu'ils étaient dans le train, la Sorcière aux Bonbons n'allait pas tarder. La poche de Samantha tintait allègrement. Elle avait une grosse fortune, car son père gagnait bien sa croûte. Samantha avait aussi de l'argent Moldu grâce à sa mère.
Newen était moqueur. Ulysse, il faisait son beau gosse plus fort que led autres. Samantha en était dégoûtée.

(  De retour )

Théo Majike était en troisième année. Sa maison : Serdaigle. Ses parents, tellement irresponsables, ne l'avaient même pas accompagnés à la gare. Il ne leur parlait quasiment jamais maintenant. Chez lui, Théo devait tout faire. Les courses pour lui et pour son serpent, son linge et ses repas. Il ne voyait pas ses parents.
Son seul compagnon, son boa, Léopold . Et aujourd'hui, jour de sa 3e rentré, Théo était repartit pour poudlard.


Il avait fait ses bagages, achetés ses livres et tous les autres fournitures la veille, plutôt content de ne plus voir ses parents. C’était triste a dire, mais c’était la vérité...


En arrivant devant le mur magique d'acces a la gare, sa valise sous son bras, son boa sur son épaule, Théo s’arrêta un instant, voyant les autres sorciers se penchant, ne voulant pas rater le départ du train. Il y avait trop de monde.
Après cet instant, des que le monde avait disparut derrière le mur, Théo s’enfonça dans celui-ci pour ressortir dans la gare. Là-bas, il vit ses amis de poudlard, qu'il salua bien sur, mais partit ensuite de son cote. Il voulait être seul pour l'instant. Il entra dans le train juste avant qu'il parte puis commença a chercher un compartiment.


Évidemment, ils étaient tous vide. Il allait rester dans le couloir pendant le voyage, lorsqu'il entendit des engueulades. Théo se fraya un passage grace a son boa jusqu'au compartiment et découvrit une jeune fille crier sur un autre enfant, un garçon qui avait un sourire moqueur.


Il regarda la scène, amusé de cette événement et a son grand étonnement, la jeune fille qui criait s'excusa. *Mouaif ! Dommage*, se dit-il. Un garçon, serpentard sans doute, arriva et s'incrusta dans l'engueulade en s'installant aux cotes des responsables de enlèvement. *OMG ! Comment il se tape l’incruste lui !*, pensa Théo, choqué.


Et puis la foule d'élèves qui s’était agglutinés autour partit au bout d'un moment. Il ne restait que lui maintenant.


Les 3 élèves parlaient beaucoup, puis au bout d'un moment, Théo entra dans le compartiment, son boa en premier et s'exclama de vive voix, d'un ton autoritaire et assuré :

- Yo tout le monde !

Puis il sortit un bouquin de 1000 pages et commença à lire, devant les 3 autres enfants...