AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet



    sylvaine le 10 octobre 2012
    reçu hier en avant :lol:
    JH le 10 octobre 2012
    moi j'ai presque fini.... (en anglais s'il vous plait...) mais grâce à mon kindle... j'ai pas dû attendre pour le recevoir.... hihi.... :)
    spleen le 10 octobre 2012
    Plus que quelques pages , je le finis ce soir .
    C'est assez drôle , sans doute original à l'époque où cela a été écrit, je vais essayer de voir le film qui en a été tiré pour parfaire mes impressions ...
    JH le 10 octobre 2012
    Moi aussi je le lis sans trop aimer... c'est amusant et facile à lire, mais je n'y trouve pas bcp, bcp d'intérêt ... C'est vrai que le moment historique qu'il dépeint et La Havane des années 50 y sont, et le mystère bien construit, mais malgré tout personnellement je ne suis pas emballée.... par contre je n'avais jamais rien lu de Graham Greene et je suis bien contente de m'y mettre grâce à ce club.... Il me semble que ma grand-mère aimait lire cet auteur dans les années 80 par-là, j'ai aussi retrouvé un vieux Magazine littéraire, un des plus anciens de ma collection, qui date de 1978 je crois.... Greene est encore à ce moment-là vivant, on y regrette qu'il n'ait pas reçu cette année-là le Prix Nobel, il est présenté comme un auteur très important et à succès du moment.... Il me semble que les temps ont bien changé.... Je ne sais pas non plus si ce livre est vraiment un de ses meilleurs..... bon j'attends de finir pour opiner mieux....
    spleen le 11 octobre 2012
    pour répondre à JH, j'avais lu il y a quelques années La puissance et la Gloire du même auteur, c'est un livre très différent, plus profond et que j'avais bien aimé.
    J'ai eu l'impression que celui ci était écrit de façon plus dilettante, c'est un peu l'idée que l'on a quand on lit l'introduction de la nouvelle édition de poche .
    LiliGalipette le 11 octobre 2012
    @ JH : il faut lire Le troisième homme, c'est un très bon roman d'espionnage !
    LiliGalipette le 11 octobre 2012
    Voici mon avis sur Notre agent à La Havane :

    Jim Wormold est un citoyen anglais installé à La Havane. Son petit commerce d’aspirateurs ne génère pas beaucoup de bénéfices et ne lui permet pas de payer toutes les extravagances et les désirs de Milly, sa fille de 17 ans. Alors, quand l’agent Hawthorne lui propose de rejoindre les services secrets britanniques, Wormold voit la possibilité de gagner rapidement de l’argent. De son côté, Hawthorne est persuadé d’avoir installé un espion de premier ordre dans une zone qui commence à s’agiter, à la veille de la révolution castriste. « Il nous faut notre agent à La Havane, n’est-ce pas ? Les sous-marins ont besoin de fuel. Les dictateurs se rapprochent les uns des autres. Les gros entraînent les petits. » (p. 51)

    « La Havane pourrait devenir un endroit clé. Les communistes vont toujours là où il y a des troubles. » (p. 75) Wormold va tirer parti de cette terreur rouge et de cette obsession du renseignement qui marque la Guerre froide. Il envoie à Londres de faux rapports et de fausses informations. Il s’entoure de faux agents et arrive à faire prendre les plans d’un aspirateur pour une formidable machine de destruction. De messages codés en microfilms dissimulés au dos de timbres, Wormold monte une improbable affaire que Londres prend très au sérieux. Ce que le marchand d’aspirateurs n’avait pas prévu, c’est que ses élucubrations prendraient une réelle épaisseur et que de vrais méchants se mettraient à ses trousses et à celles de ses proches.

    Voici un roman d’espionnage d’un ton très original : je n’aime pas l’agent 007 parce qu’il se prend trop au sérieux. Avec Graham Greene, c’est plutôt James Bond au pays des barjos ! Les services secrets britanniques sont loin d’être une organisation rodée et ses membres sont bien bouffons parce que trop tatillons. C’est donc un roman burlesque que Graham Greene propose, avec un faux air de vaudeville quand les portes claquent pour dissimuler des agents fantômes. J’ai passé un bon moment avec cet agent secret pas comme les autres, mais je ne suis pas certaine que ce roman me marquera longtemps.
    sylvaine le 12 octobre 2012
    comme JH je suis un peu déçue . :( facile à lire , de l'humour par moment , une autre époque sûrement.
    je le termine et reviens vers vous :wink:
    IdeesLivresMandarine le 12 octobre 2012
    Bon, je l'ai reçu hier et je me suis lancée dans la lecture ...
    L'anglais ça va bien (mieux que ce que je pensais) ... Pour l'instant, je prends du plaisir mais ne suis qu'au tout début : une quarantaine de pages!

    Pour l'instant, j'ai beaucoup apprécié l'échange entre notre marchand d'aspirateur et sa fille à propos des clowns : ce passage m'a marqué ! :)

    A bientôt
    Jdo le 13 octobre 2012
    Petite immersion britannique ce matin sous une pluie battante très londonienne, du moins telle que je l’imagine, n’ayant encore jamais mis les pieds à Londres, mais point de déception cependant, la librairie WHSmith de Paris avait bien en stock « Our Man in Havana » (dans la collection « Vintage Classics ». :( )
    J’en ai profité pour acheter un dictionnaire d’anglais de poche, pour pallier, y compris dans les transports en commun, mes nombreuses lacunes.
    Je suis donc fin prêt à présent à rejoindre les clubistes du mois d’octobre et à mesurer les limites de mes prétentions en matière de littérature anglaise en VO. On mesurera toute l’étendue de ces prétentions si j’ose avouer (et j’ose :oops: :oops: ) que mes premières tentatives furent « Ulysses » acheté à Dublin (j’en ris encore), puis « Absalom ! Absalom ! » dont je n’ai pas dépassé la première phrase, qui il est vrai tient sur plus d’une page et demi …
    Sans doute je dois être comme ces adolescents (très attardé dans mon cas) qui pensent qu’il suffit d’acheter une guitare pour aussitôt devenir musicien.
    IdeesLivresMandarine le 13 octobre 2012
    Je te comprends tout à fait Jdo !! Pour ma part, je me suis toujours attaquée à des livres assez simple (les livres de Margaret Truman : entre nous pas de la grande littérature ... mais bon accessible avec un nombre de mots limités et qui reviennent). Puis, j'ai essayé Frank Baum et Jack London (un peu difficile mais quand le livre était fini ! quelle satisfaction). Et puis j'ai essayé Gaskell et là la panique ... trop compliqué, trop précieux, phrases trop longues ... et grosse déception je dois dire :cry:
    C'est pour cela que j'ai pris l'opportunité du club pour réessayer avec Graham Green. Et j'avoue que même si quelques fois, il y a une ou deux phrases pas très claires, j'arrive très vite à ma raccrocher aux branches :-D . Et la lecture dans la langue d'écriture nous permet de ressentir des choses différentes pour peu que l'on connaisse un peu la culture anglaise pour ce qui est le cas de "Our man in Havana". Ou alors il faut la chance de Softymel qui vit dans un pays anglophone (La CHANCE !!!!! :lol:
    Allez j'y retourne ! on se motive !!!
    maudi33 le 14 octobre 2012
    J’ai imprimé la version PDF que j’ai trouvé sur le web. C’est la première fois que je lis un livre de la sorte est ce n’est pas très « sexy » de lire des feuilles volantes en format A4. C’est promis je ne le referai plus jamais !
    :P

    Du côté de l’anglais, je suis assez surprise. La lecture n’est évidemment pas aussi fluide qu’elle aurait été en français mais j’avance à un rythme honorable. Je me rends compte que je me laisse vite déconcentrée par une mouche qui vole, mon chat qui passe ou quoique ce soit d’autre. Je ne sais pas si c’est dû au fait que je lise en anglais ou si c’est parce que l’histoire bien qu’intéressante et amusante ne me passionne pas ….



    :idea:
    Petit truc : au lieu du dictionnaire j’ai téléchargé une application gratuite sur mon Smartphone. On peut y traduire des phrases entières dans plusieurs langues.

    J'y retourne à bientôt :wink:
    JH le 14 octobre 2012
    Très chers babéliens (ou babéliotes?) anglophiles/anglophobes.....

    Juste pour partager quelques éléments de mon propre parcours, concernant la lecture de l'anglais:

    Je trouve que l'on ne rend pas service en disant ou croyant que lire dans une langue étrangère c'est facile, et qu'on est donc nul si on n'y parvient pas...

    Je crois au contraire que c'est assez difficile et surtout prends du temps... mais que cela donne bcp de plaisirs à l'arrivée...

    C'est un peu le commentaire d'eric75019 qui me revient à l'esprit... peut-être nous disait-il avec humour qu'il il pourrait lire Le club des cinq d'Enid Blyton en anglais.... Eh bien oui il y a de très grandes différences entre le vocabulaire basique, le vocabulaire dominé par les jeunes enfants, et puis celui qu'on acquiert progressivement dans sa langue en grandissant et aussi en devenant lecteurs... Ces milliers de mots que nous connaissons en français, san avoir dû vraiment les apprendre, il faut donc les apprendre dans la langue étrangère que l'on veut lire.... en français on les a appris progressivement, en lisant, en cherchant (un peu) au dictionnaire, spécialement dans la période adolescente/très jeune adulte....

    Quelques exemples:
    Au hasard, à partir du vocabulaire recherché pour lire Notre agent à La Havane:
    Se faufiler, se jucher, candidement, se mettre en boule, une traînée ou un filet de sang, être ahuri, une paire d'éperons, tâtonner, etc, etc... tous des mots que nous connaissons en français mais que ne connaît pas un enfant, et qui ne sont pas nécessaires dans l'anglais courant parlé...

    Ainsi, un autre exemple au hasard:

    Pour "donner un coup, frapper", on a en français: frapper, donner un coup, battre, mais ausi rouer de coups, gifler, fesser, rosser, se bagarrer, bourrer de coups, donner une raclée, donner une tape, une claque, une gifle, une fessée, un coup de poing, cogner, fouetter, flageler, sonner les cloches, assener des coups, agresser, tabasser, etc...
    On connaît tous ces mots... mais quant à les savoir en anglais.... (dans le désordre: to strike, to hit, to slap, to knock, to bang, to beat, to batter or to beat sb to death, to give a drubbing, to give sb a belting, to belabour, to trounce, to scuffle, to fight, to poke, to pummel, to whang, to whop, to bash, to give a smack, a spanking, a whack, to lambast, to tussle, to lash, to give a good hiding to, to flog, to thump, to do sb over, etc...

    Quant on pense à la description de la corpulence d'une personne: la corpulence, l'embonpoint, costaud, lourd, vigoureux, décharné, émacié, gros, musculeux, bien en chair, rondelet, grêle, maigre comme une alumette, mince, svelte, ventru, gras, bedonnant, joufflu, chétif, rachitique, élancé, malingre, frêle, obèse, famélique, efflanqué, dégingandé, de forte carrure, rablé, trapu, etc. ......
    Tous des mots en anglais dont je ne connaissais pratiquement pas un seul avant de les apprendre de manière volontariste... (dans le désordre, amusez-vous: potbellied, paunchy, slim, portly, hefty, rotund, stunted, haggard, burly, puny, lean, brawny, stocky, weakly, gaunt, tubby, rickety, fleshed out, thin, spindly, scrawny, scraggy, slender, gangling, emaciated, the plumpness, the stoutness, the obeseness, the obesity, well-padded, etc....)

    Ensuite, il y a les expressions, qui ne coïncident pas d'une langue à l'autre:
    Deux exemples éloquents:
    De la tête aux pieds (en anglais: "from tip to toe": "de l'extrémité à l'orteil")
    Se serrer les coudes (("to stick together" "se coller ensemble")

    Ensuite il y a les "phrasal verbs", c'est-à-dire les verbes qui en anglais, accompagnés d'une préoposition, ont un sens différent, pas toujours clairement devinable, du verbe employé tout seul. C'est plutôt du langage parlé, mais dans un policier comme Greene on en trouve quand même un certain nombre.
    Exemples:
    To get along: s'en aller
    To win over: s'attirer, conquérir
    To be off: partir, s'en aller
    To pick up: s'améliorer, dénicher, apprendre, prendre des renseignements (et bcp d'autres sens)

    et puis il y a les divers sens et usages d'un même mot:
    To tip qui veut souvent dire donner une petite tape, ou donner une suggestion, un conseil, un tuyau, mais qui peut aussi signifier "donner un pourboire" (comme quand Wormold donne un pourboire à ceux qui lui ont installé on coffre-fort...)

    Ce n'est pas que l'anglais soit difficile (quoique son vocabulaire est particulièrement étendu et subtil), c'est avant tout que pour lire de la littérature il faut un vocabulaire étendu que l'on ne peut acquérir, je pense, que de deux manières: soit comme la langue naturelle (en vivant, écoutant, etc, dans une langue donnée) soit en l'apprenant par un effort volontariste....

    il y a presque un an, à la Toussaint, j'ai voulu lire un livre en anglais (la biographie de Jane Austen par Claire Tomalin....), et je me suis attelée à chercher les mots que je ne connaissais pas... c'était vraiment fastidieux car à chaque page je devais en chercher bcp, bcp... Mais ensuite, quelques semaines après, je me suis rendue compte que je recherchais souvent les mêmes mots, et que cela c'était du temps perdu... alors je me suis prise au jeu: apprendre, mémoriser tous ces mots....

    Et ça c'est une fameuse paire de manche, car on oublie, il paraît qu'il faut voir ou entendre au moins 7 fois un mot pour vraiment le retenir.....
    Alors les listes, et les listes, et les listes:
    Des listes par thèmes ou sens (comme en haut)
    Des listes avec des ressemblances phonétiques (the fluff, the stuff, the bluff, the scruff ou to allow, callow, the fallow, the gallows, the mallow, a sallow; etc)
    Des listes au hasard
    Des listes par catégories grammaticales
    Des listes par livre lu
    Des listes d'expressions,des phrasal verbs, des mots qu'on oublie tout le temps, des mots rigolos, des mots sophistiqués, des mots grossiers, etc, etc....

    On remplit des cahiers, des fiches, on les apprend, lit et relit chaque fois qu'on peut, on met à contribution son entourage si on peut, etc.....

    Au bout d'un an je lis facilement l'anglais... mais tjs lentement, et toujours en devant chercher pas mal de mots, soit que je n'ai pas encore retenus, soit qui sont encore nouveaux... Pour Graham Greene près de 350 mots....

    Alors vraiment je pense qu'il ne faut pas se dire que c'est "facile" et encore moins qu'on est nul si on n'y parvient pas ou pas capable de le faire.... C'est question de prendre cela à bras le corps et de s'y mettre... car cela donne bcp de plaisirs, un livre dans l'original c'est tout à fait autre chose qu'en traduction... cela a tout simplement une autre saveur, plus complexe et plus subtile...

    Si vous êtes arrivés au bout de cette longue tartine... (quelle belle expression... mais comment dirait-on cela en anglais????oops: ) je vous souhaite un très bon dimanche à tous, JH :-D :roll: :roll: :roll:
    Eric75 le 14 octobre 2012
    Cette lecture d'octobre, qui a commencé par quelques petites déceptions (il semble au vu des commentaires que ce ne soit pas le meilleur des Graham Greene), prend un tour inattendu ! :shock: :)
    Merci pour ce commentaire JH !

    PS : Pour ceux qui aurait déjà terminé le livre, et qui veulent conforter ou compléter leur opinion, foncez sans problème sur Un américain bien tranquille.
    IdeesLivresMandarine le 14 octobre 2012
    Jh tu m'impressionnes beaucoup car tu es très perfectionniste (une qualité que j'adore !) et tu as beaucoup de méthode !
    J'avoue que je faisais pareil au début : chaque mot, chaque préposition, chaque expression étaient notés ... Mais comme tu dis, le plaisir de la lecture peu en prendre un coup ... :( Alors je laisse passer quelques phrases que je ne comprend pas et comme je disais je me raccroche aux branches. Mais quelque fois le même mot que je ne connais pas revient plusieurs fois, et là il faut que j'aille le chercher quand même.
    L'avantage que j'ai est que je travaille en langue anglaise de 8h du matin à 18h le soir. Même si ce n'est pas littéraire, cela doit aider un peu ...

    Le mot d'ordre : faîtes vous plaisir en anglais ou en français !!!! peu importe en fait :wink:
    sylvaine le 15 octobre 2012
    ma critique est en ligne
    http://www.babelio.com/livres/Greene-Notre-agent-a-La-Havane/41066

    une lecture mitigée pour ma part :cry:
    spleen le 15 octobre 2012
    ma critique est prête mais j'ai de nouveau un problème d'encodage, donc j'essaie de le résoudre pour une lecture correcte !
    à bientôt ou à l'aide ?
    sylvaine le 15 octobre 2012
    et voilà comment Spleen s'essaye à de l'encodage à la Havane :lol:
    spleen le 15 octobre 2012
    sylvaine : et voilà comment Spleen s'essaye à de l'encodage à la Havane :lol:


    oui, mais je n'ai du prendre pas le bon livre, je n'ai pas trouvé Contes d'après Shakespeare de Charles Lamb .... :cry:
    JH le 15 octobre 2012
    spleen :
    sylvaine : et voilà comment Spleen s'essaye à de l'encodage à la Havane :lol:


    oui, mais je n'ai du prendre pas le bon livre, je n'ai pas trouvé Contes d'après Shakespeare de Charles Lamb .... :cry:


    il faudrait encore être sûr d'avoir la bonne édition.... :wink:





Pour participer à la conversation, connectez-vous

{* *}