Grace aux questions de Moglug dans une autre discussion et pour éviter la digression.
C’est un peu en réponse à une question posé ailleurs. C’est une pensée spontanée que je livre et résultante de ce que je suis en tant que personne humaine aujourd’hui.
Est-ce que les problèmes de langage sont prioritaire face aux inégalités hommes-femmes.
En fait tout est à mener de front. Sortons du mode "projet" avec ses priorisations et ses arbitrages.
Rayonnons tout ce que nous pouvons, et accordons-nous le temps pour mener tout en même temps.
Si j'ai conscience qu'en utilisant certaines formules de la langue je sers encore le patriarcat, alors déplaçons la formule, et nous pourrons en même temps avancer sur les questions de santé, de salaire et d'éducation sur les conditions de la moitié de l'humanité que sont les femmes.
En même temps qu'on travaille à avancer sur la condition féminine, on modifie aussi la langue. On fait de la politique sans plan, stratégie campagne, on fait de la politique au plus juste (justice et justesse ensemble) et qui nous concerne tous en tant que personne humaine.
Faire de la politique c'est imaginer les conséquences de nos choix, sur « Nous », « Eux » et « Je ». Tout cela se fait dans le dialogue et dans la lutte et utilise la langue.
Tous nos choix, ou non choix en suivant le modèle libérale bourgeois misogyne et phallocrate a des conséquences sur la nature, nos habitats, nos façons de vivre ensemble. Il n’y a pas de priorité possible entre le réchauffement climatique, la fracture sociale, les inégalités sociales, les inégalités parmi les personnes humaines entre celles qui sont femmes et celle qui sont hommes.
Mais le système préfère nous servir comme un progrès, et pour faire diversion, du sociétale où de l’innovation (gros mot qui exprime de prendre du vieux pour le faire ressembler à du nouveau).
Nous avons besoin de l’humanité dans son ensemble pour réinventer nos relations, nos organisations, notre rapport à la production, à la consommation et à la vie elle même dans sa totalité.
J’en suis là avec des milliers de questions et des réponses qui suscite de nouvelles questions.
Les autrices (et quelques auteurs) que j’ai pu lire ont également posé sur la table de nouvelles questions. Je suis un champ de bataille intérieur qui cherche la paix intérieure et je ne peux la trouver qu’en l’expérimentant la paix avec d’autres personnes humaines et dans des actes quotidiens et banals, en réenchantant justement le banal, en sortant su spectaculaire, en faisant la vaisselle, tout en voyant que le frigo est à ranger et qu’il va falloir étendre le linge et dire à mon épouse et mes enfants que je les aime, et préparer un moment ensemble.
Rien ne m’est du en tant qu’homme et que père, que ce que je reçois est un acte d’amour.
Voilà ou j’en suis !
Brumeux ?
Oui un peu, mais vivant !