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    ILETAITUNEFOISDESLECTURES le 31 décembre 2019
    LA TERRE


    La Terre rêve du passé,
    D’un passé dépassé,
    De Nature véritable ;
    Antidote au malheur
    Qui écorche son cœur.
    Car La Terre se meurt
    Et Son bourreau est en son cœur.
    La Terre pleure
    De toute sa candeur
    Car elle ne comprend pas.
    Comme une mère meurtrie,
    Comme une mère trahie,
    Par l’un de ses petits
    Elle découvre alors l’âme noire
    De son enfant chéri.
    De celui en qui elle avait mis tous ses espoirs.
    Celui chargé de protéger le reste de la troupe,
    Le chef du groupe.
    Elle le croyait le gardien de ses biens,
    Son pilier.
    Mais il n’a cessé de la spolier.
    Par ses exactions il la condamne,
    Et par là-même le reste de la fratrie.
    Il les a sacrifiés sur l’autel du profit.
    Le temps de vie pour eux se réduit
    À si peu de chose
    Ou à rien ;
    Car le processus, biologique,
    Diabolique est en marche.
    Mais la Terre finit par se révolter.
    Elle gronde de toute sa souffrance,
    De toute sa puissance.
    Elle fera un enfer de la vie
    De son enfant chéri.
    C’est dit !
    Elle l’entrainera dans sa chute.
    Elle entame alors une terrible variation des saisons.
    Impression des sens dés-imprimés.
    Il n’y a pas de fumée sans feu,
    Lance un quidam.
    Mais l’instinct primitif l’emporte
    Sur l’instinct de survie,
    Et l’oraison funèbre de la Terre sera aussi la sienne.
    Ci-gît l’espèce humaine
    Dernier fragment d’une race déchue
    De son piédestal.


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