| le 17 avril 2018 Théophile, Gryffondor
Moi, c'est Théo, enfin Théophile, mais je trouve ce prénom ringard… Petit, je le trouvais poétique, mais il a commencé à être sujet de moqueries. Donc, revenons à nos moutons : ma famille se compose de mon frère, dix-sept ans, dernière année à Poudlard et irrésistible charmeur, ma mère, serveuse et cuisinière à ''La tour d'astronomie'', le bistrot le plus en vue du village voisin, voire réputé dans toute la région, et mon père, médecin à Sainte Mangouste dans l'étage des maladies et blessures infligées par des créatures magiques. Dans ma famille du côté de mon père, tout le monde est Gryffondor, dans celle de ma mère, tout le monde est Serpentard… sauf elle ! Ma mère est une catastrophe selon ma grand-mère. Elle a renié notre famille et je n'ai jamais eu connaissance de mes cousins, je n'ai vu cette grand-mère que sur des photos et elle a déménagé pour aller le plus loin possible de ma mère. Moi, j'ai acquéri de la lignée Gryffondor de mon père. Je me souvient du moment ou j'ai enfilé le choixpeau comme si c'était hier, je tremblai, maintenant, je n'ai plus peur. Je suis à Poudlard depuis un an. Quoi ?! Il est vrai que j'ai oublié de mentionner le fait que Poudlard n'est pas celui de Grande-Bretagne ! Sinon, imaginez la galère pour les élèves français qui souhaitait entrer dans un bon collège !
Depuis la nuit des temps, quatre fondateurs ont créés Poudlard. Vous croyez qu'une si superbe école s'est inventée toute seule et allait attirer tout partout, être la seule des seule ? Non ! ''Poudlard'' n'est pas un seul établissement, ce n'est pas non plus une école en grande-Bretagne ! C'est un ensemble d'école réparties dans trois endroits d'Europe : la Grande-Bretagne, la France, l'Italie. Elles ont toutes trois le même nom. Bien sûr, chaque pays (ou presque) a un ou deux instituts pour ne pas laisser ceux trop loin dépourvu d'éducation magique. Je peux citer Beauxbâtons. Mais les gens ont trop lu le livre de J. K. Rowling, qui raconte que Poudlard n'est qu'un seul établissement. D'ailleurs, parlons d'elle, une dame si jalouse de la popularité de Dumbledore qu'elle a écrit un livre sur lui pour montrer que les sorciers existait. Elle pensait se venger, elle ne craignait rien, elle était sœur aînée d'une sorcière aimée et, contrairement à sa sœur, était moldue. Bon, si je m'emporte, je vais vous écrire un roman. Parlons plutôt de la scolarité dans le Poudlard français. Les cours sont très différents de ceux que vous connaissez : - L'Étude approfondie des moldus commence dès la première année. Je reviendrais plus tard sur ce point. - Le Quidditch n'est pas pratiqué dans l'enceinte de l'école. Là aussi, j’approfondirais tout à l'heure. - Nous étudions, le français, les mathématiques et la géographie en plus des cours habituels, ainsi que quelques langues (magiques et moldues confondue dans le terme ''langue''). - Nous n'apprenons pas la divination, art hasardeux et trop complexe pour compenser les réponses imprécises. - Avant d'aller à Poudlard, chaque enfant devait obligatoirement avoir suivi des cours en élémentaire dans une école moldue, cela permettait aux enfants d'entrer et d'être assez instruit pour suivre chaque cours sans avoir de soucis d'orthographe, de lecture, d'histoire… Bien sûr, les élèves peuvent avoir reçu une instruction sorcière par les parents ou les proches.
Voilà. Chaque enfants doit avoir vécu dans un village moldu pour entrer dans l'école, car l'étude des moldus est retirée du programme pour faire suivre une éducation intense sur la manière de vivre de ces non-magique : en grandissant, les enfants fréquenteront beaucoup de moldus, il y a peu de sorciers en France. Les métiers de sorciers existe quand même.
J'attendais de pouvoir vous en parler. Ceux qui prétendent que le Quidditch est le sport le plus populaire et apprécié du monde des sorciers se trompent grandement (encore ceux qui lise trop d'âneries), du moins, s'ils pensent que cet amour du sport ridicule sur balai s'entend sur toute la surface de l'Europe, jusqu'à la France. Chez nous, le prix d'un énorme balai flambant neuf destiné à se briser contre un saule cogneur est déplorable, du gaspillage de gallions pour faire payer encore plus cher les spectateurs. Il y a des équipes de Quidditch un peu partout, sauf en France.
Pour remplacer le Quidditch, nous avons les bavboules. Mais aussi un autre jeu que vous ignorez possible dans le monde des sorciers. Il s'appelle : Métamorphochat. Il consiste à toucher les autres pour les transformer en chats. Bon, au cas où une partie se déroulerait dans le récit, je vais faire une description claire et détaillée : chaque joueurs tend sa baguette au dessus de celle des autres pour former un cercle. Les joueurs lâchent leurs baguettes et entonnent une sorte d'air de musique. À un certain moment il la lève ou l'abaisse. Selon une logique compréhensible par seul l'arbitre, les baguettes sont retirées du cercle, seul celui dont la baguette est restée jusqu'à la fin devient « CHAT ». Il doit courir, baguette tenue droite devant lui jusqu'à un autre joueur qui, si le plaisir lui chante, peut s'envoler, transplaner ou courir pour échapper à la baguette qui le transformera en gros chat qui devra tenir la baguette tout comme la fait son camarde. Contrairement au Poudlard anglais, nous n'avons pas un seul terrain pour nous exercer. Un jour, un moldu nous a vu le pratiquer et s'en ai vanté les mérites de l'invention. Nous ne nous en plaignons pas même si cela nous énerve !
Maintenant que je vous ai expliqué le fonctionnent de notre Poudlard, je peut vous compléter le tableau de ma vie avec quelques détails que j'ai oublié de mentionner dans mon récit : J'habite en Auvergne, dans un petit village. Il est à proximité de Poudlard. Je suis brun, je porte en permanence ma montre aux magnifiques couleurs de Gryffondor et je suis rentré de Poudlard il y a peu à l'occasion des grandes vacances.
Ce matin, le soleil brillait ardûment derrière la vitre de ma chambre sans parvenir à me réveiller. Je manquais de sommeil, car j'avais passé la journée d'hier à l'intérieur du Poudlard express sans parvenir à m'endormir. Comme si cela ne suffisait pas, le magicobus brinquebalait et m'avais tant secoué, qu'il m'avait fallut une heure pour que mon ventre se calme une fois revenu chez moi. Maintenant, je devait à tout prix récupérer ces heures de sommeil manquées. Malheureusement, la faim me tordait le ventre et, après un effort magistral, je parvint à me tirer de mon lit. Le désordre que j'avais laissé avant mon départ était considérable. Et l'arrivée de mon énorme valise laissée en plan après mon retour de Poudlard n'améliorait pas le tableau. Ma baguette était posée en évidence dessus. J'avais du bouger dans mon sommeil car mon réveil gisait à terre, visiblement détraqué. Je fit l'effort de me diriger vers mon miroir pour constater ce à quoi je ressemblait : mes cheveux, décoiffés pendait autour de mon visage et des cernes magistrales descendait vers mes joues. J'étais extrêmement pâle. Je tenta vainement de remettre de l'ordre dans ma tignasse et de faire un sourire. Le résultat fut peu satisfaisant : mon sourire était désabusé et mes cheveux encore plus éparpillé de part et d'autre de mon visage.
Je jeta un coup d’œil vers ma montre, qui serais sûrement plus fiable que mon réveil. Il était… plus de onze heure ! Il fallait que je m'habille en quatrième vitesse, j'ai déjà loupé le petit-déjeuné, je n'allait pas rater autre chose. Quelques minutes suffirent à ma tenue d'être prête et d'être enfilée. Je descendit les marches des escaliers en pantoufles. La cuisines semblait encore être occupée. Étrange, je savais mes parents et mon frère ponctuels, même en week-end ou en vacances. Il ne prenait pas non plus beaucoup de temps pour petit-déjeuner. Une simple tartine leurs suffisait. D'autant que mon père travaillait l'après-midi. Il ne ratait jamais une occasion d'enfiler son costume plus tôt. Je décida de jeter un œil vers la porte entrebâillée qui menait à la salle à manger. Des restes de petit-déjeuner trônaient sur la table. Mais il n'y avait plus trace du moindre bol et le grille-pain était manifestement éteint. La table était, après chaque repas, nettoyée et aménagée pour pouvoir s'asseoir autour et pouvoir jouer à des jeux de sociétés. Seulement, s'ils avaient attendu pour moi, ils auraient quittés depuis longtemps la table pour vaquer à leurs occupations habituelles. Soudain, je remarqua un détail frappant que j'avais oublié : mon frère était en uniforme de Poudlard. Son insigne de Préfet-en-chef luisait sur sa poitrine. Il l'avait astiquée. Je le savait très fier, mais au point de la porter, en plus de son uniforme alors que nous étions de retour chez nous, tout de même ! Des bribes de leur conversation parvinrent à mes oreilles : - Le garde-chasse est dans l'impossibilité de faire parvenir les lettres au nés-moldus qui ne connaissent pas le chemin jusqu'au Boulevard du mage. Je ne voyait pas vraiment
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