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Expert shojo

Cet insigne distingue les accros aux mangas destinés aux jeunes adolescentes. Romance, larmes, humour et fantastique captivent les lecteurs de cet univers rose bonbon.
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Clown Doctor

Un très beau manhua sur un thème jamais traité. Le dessin est fin et le scénario bien fichu.

J'ai cependant deux reproches : c'est un one-shot. Et sur ce thème, il aurait pu être intéressant d'avoir plusieurs thèmes afin d'approfondir la formation, ou la manière de prendre en compte chaque maladie... enfin il y aurait eu matière à plus.

Le second reproche découle du premier. Comme le traitement du sujet est rapide, il est un tout petit peu superficiel et facile.

Mais ça reste une très belle oeuvre, émouvante, avec des personnages attachants.
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Mairunovich, tome 2

Alors qu’elle participait à sa première gokon, Mairu a rencontré Naru, un garçon mignon et sympathique. Malgré son manque d’assurance et son inexpérience, elle lui propose de se retrouver en tête à tête afin de mieux apprendre à se connaître dans ce deuxième tome de Mairunovich.



Ce volume a commencé exactement de la même manière que le premier : en me faisant lever les yeux au ciel. En effet, on part très vite sur une série de quiproquos que les personnages ne cherchent pas à démêler, préférant le silence ou la fuite, ce qui a le don de m’agacer.



Heureusement, la suite y remédie. Mairu et Naru se retrouvent, s’expliquent (très maladroitement) et… décident de sortir ensemble. Mouais. D’un côté, je n’aime pas quand les relations mettent huit tomes à éclore ; de l’autre, je trouve leur romance (et leur déclaration) trop rapide, en plus de manquer d’alchimie.



En fait, Mairu m’a un peu déçue. Notamment dans son attitude avec Ayano et Tenyu. Qu’est-il advenu de l’adolescente vengeresse capable d’épingler un sous-vêtement à un tableau d’affichage ? Et, à l’inverse, du « champignon vénéneux » soumis qui s’excusait d’exister ?



Ayano méritait davantage un coup bas qu’une main tendue, même si la gentillesse de Mairu sera au final récompensée, une Mairu qui, pour sa part, use et abuse sans aucun scrupule de celle de Tenyu. C’est un personnage que j’aime beaucoup, bien qu’on le voie peu dans ce tome, or plus les pages se tournent, plus j’ai l’impression que l’héroïne le considère davantage comme un outil que comme un ami.



Et que dire de son frère, soudain attentionné ? J’admets, la scène est comique, mais d’où vient ce brusque changement ? Parce que sa sœur n’est plus « moche », il s’est mis en devoir de la traiter comme un être humain, et non plus comme une amanite tue-mouche ?



Je mentirais en prétendant que je n’ai pas passé un bon moment à la lecture de ce manga, mais je l’ai tout de même moins apprécié que le premier volume. Il est plus classique, plus simpliste, et la psychologie de la protagoniste, que je trouvais jusque-là assez réaliste, me semble avoir perdu en profondeur.



À voir ce que réserve la suite. En revanche, si on me propose une version longue de l’histoire bonus, je signe sur-le-champ !
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Rose & Wolf, tome 3

Kiriya, soucieux de se soustraire à la pression que lui inflige Aizen en tant que futur roi des hommes-chiens, a décidé de s'enfuir avec Futaba dans ce troisième et dernier tome de Rose & Wolf. Il existerait apparemment une ancienne famille, quelque part en Europe, susceptible de restituer la soul seed avalée par la jeune fille…



Les deux premiers tomes étaient médiocres. Celui-ci est frustrant. Il confirme ce que je subodorais déjà, c'est-à-dire tout le potentiel de ce manga. Il y avait là de quoi écrire une histoire profonde et dramatique, mais l'auteur aura privilégié l'humour et la superficialité.



Il faut reconnaître que, trois volumes, ce n'était pas suffisant pour tout ce qui aurait mérité d'être raconté et/ou développé : la politique des hommes-chiens, la mécanique des soul seed, le passé commun des familles d'Aizen et de Kiriya, celui de Futaba… et, de manière générale, les liens entre tous les personnages. Néanmoins, la brièveté de l'oeuvre n'excuse pas tout.



Jusqu'aux dernières pages, la mangaka aura, à mon sens, fait les mauvais choix. Attention, spoilers dans ce paragraphe ! Quelle intérêt y avait-il à effacer la mémoire de Futaba pour en revenir EXACTEMENT au même point juste après ? Aucun. On se retrouve avec une espèce de double conclusion qui ne sert à rien, quand il y avait tellement plus à dire, à mettre en avant. Fin des spoilers !



Est-ce que j'ai aimé Rose & Wolf ? Je ne sais pas. Je crois que j'apprécie davantage l'idée que je me fais de ce qu'aurait pu être ce shojo que ce qu'il est en l'état. Il souffre de trop nombreux défauts, quand sa principale, pour ne pas dire seule, qualité réside dans son potentiel malheureusement inexploité.



Pour autant, et en dépit de la menace formulée dans ma précédente chronique, je lui accorde une note positive, au nom de ce gâchis doux amer. J'ai longtemps hésité, mais bon… Pour une fois, je peux dire que mon indulgence me perdra !
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Coeur de chardon

Vivre ensemble pour se sauver mutuellement



C’est une œuvre délicate, sensible, touchante, bouleversante sans aller trop loin dans ce qui est montré et sans édulcorer non plus la situation.

Elle marque parce qu’on a de la peine pour le jeune Saku, qui à l’heure actuelle se prostitue, et qui dans le temps a disparu sans un mot.

Elle est agréable et chaleureuse quand Motoya et Saku commencent à vivre ensemble, à partager des moments.

Le tout sous un très beau trait graphique.



Saku et Motoya se sont connus il y a dix ans quand ils étaient lycéens, contre toute attente ils se sont bien entendus, et aujourd’hui c’est encore une fois le cas.

Ils ne sont pas du même monde, n’ont pas eu à faire face aux mêmes genres de choses, pourtant Motoya ne juge jamais, il se pose des questions mais ne veut pas forcer.

Quand ils se retrouvent, à nouveau ce lien qui s’est forgé renaît de ces cendres, intact. Motoya accueille Saku chez lui avec gentillesse, sans arrière pensée. Saku ne croit pas à la chance qu’il a et se demande si vraiment il peut rester.

La première partie est très délicate, elle est un peu comme du pur tranche de vie, qui montre la vie qu’ils se construisent à deux, sans forcément y mêler tout de suite la sexualité, car il y a plus que cela. C’est un régal de les suivre.

On apprend que Motoya est salary man/employé, qui s’en sort normalement et a du mal dans ses relations aux autres. On est parfois plongé dans leur passé sans rien véritablement voir, juste à demi-mots.



La deuxième partie rentre plus dans les explications, pourquoi Saku se prostitue, le montre au travail et avec les collègues, mais sans être racoleur ou aller trop loin. Il y a également la justesse de montrer que cela n’a rien de facile. Puis nous revenons dans son passé et on fait tous les liens. Ca y est, on sait l’essentiel.

Alors peuvent-ils se reconstruire tous les deux ? Quelque part se sauver mutuellement ?

La deuxième partie contient plusieurs scènes sexuelles, mais toujours avec un certain tact je trouve, sans aller toujours plus loin ou en faire des pages et des pages. Ironiquement, c’est même plus délicat, moins que dans d’autres.



La première page est en couleurs.

Les pages inter-chapitres sont composées de chardons.

On a une postface de la mangaka sensible elle aussi, où elle nous dit que cœur de chardon fait référence au fait de se sentir bien auprès de quelqu’un (je trouve ça trop adorable).

Délicat car c’est sur un sujet vraiment compliqué et pas simple à aborder.

Bonus : vous croisez à un moment donné un chien 🙂

Cela reste bien entendu pour public mûr et averti et c’est bien dit sur le manga.

On a envie de les voir heureux ensemble 🙂



Avis express : Bonne lecture, sensible, délicate, touchante avec un thème compliqué vu que l’un se prostitue.
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Toujours sucré, tome 2

Dans ce tome, des décisions vont devoir être prises et des choix faits. Une relation à distance, cela n'a rien de facile, surtout plus le temps passe. De plus, ils n'ont jamais discuter de leur avenir ensemble. Où vivre ? Ils ne peuvent pas faire ça le restant de leurs années s'ils veulent construire une vie ensemble, à deux.

De plus, Riichi rencontre dans sa ville Iori, il apprend très rapidement qu'il est gay, s'en fait un bon ami et un confident. Quand on le rencontre, il est stylé, en parle sans souci, et cela en vivant à Tsukuhima, la ville de Riichi. Mais Keita ne voit pas d'un bon œil ce nouvel ami, se méfie s'il n'a pas d'autres intentions derrière et aimerait que pour parler de leur avenir, ils en parlent ensemble, comme un couple.



Il y a des petits évènements que je ne veux pas vous révéler chaleureux et tendres qui montrent l'importance que certains gens ont.

Keita et Riichi ces petits polissons trouvent un autre moyen d'utiliser le téléphone et de se satisfaire provisoirement, mais nous voyons bien que le sexe ne fait pas tout, et ne consolide pas la construction d'une vie à deux. Le fait d'avoir une relation à distance peut aussi plus facilement rompre la communication. Iori a de l'expérience en ce domaine aussi.



On peut plus facilement fuir, mais alors tout peut s'évanouir. Il faut faire attention si on veut préserver celle-ci. Bien entendu, le fait que Keita n'aille pas lui aussi voir Riichi n'aide pas, et ne le fait pas bien voir non plus, mais sur décision de Riichi.

Plusieurs choses ne sont pas évidentes, et joliment traitées, tout comme le fait que l'humeur influence sur la qualité du travail.



Une belle page couleur pour commencer

Une qualité d'édition papier appréciable

Un petit mot chaleureux de la mangaka à la fin.



-> Ils n'auraient rien dû avoir à faire ensemble, caractères trop différents

-> Après leurs études, ils ne sont pas dans la même ville. Keita a des rêves, se forme. Riichi reprend l'entreprise familial, a sa route tracée, mais est aussi très liée à sa ville



Jolie surprise.
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Toujours sucré, tome 1

A savoir

L'histoire est reliée par le personnage de Keita au one-shot "Five Corners Coffee"

Les couvertures peuvent avoir un côté trompeur.

Il y a beaucoup de scènes sexuelles.



Keita et Riichi vont finir par un nouer une relation imprévue, qui dépasse celle d'un soir. Ce qui est intéressant c'est qu'on est vers la fin de leurs études alors qu'ils s'apprêtent à voler de leurs propres ailes très bientôt et qu'on y assiste.

Keita est quelqu'un qui a les pied sur terre, sort d'une histoire difficile, dit les choses directement. Riichi lui a toujours fait l'impression d'être quelqu'un de peu sérieux, dragueur etc.

C'est assez drôle car l'image que Reita avait de Riichi ne lui donnait pas du tout envie de le fréquenter, et maintenant les voilà ensemble à essayer de construire quelque chose, mais avec une relation à distance complexe, et Riichi qui reste très mal à l'aise avec son homosexualité, ne l'a pas dit à sa famille, ne veut pas qu'au boulot on l'apprenne ...



Tout commence par une coucherie d'un soir, Keita le sauve d'une grosse mésentente mais ils se connaissent de la faculté. Après cet évènement, Ricchi sort une phrase imprévue, et adopte un comportement des plus ambigus.

Les réactions de Keita sont du pur régal entre autre le fait de dire que le sexe doit être consenti, ou quand d'un coup il dit je ne vous ai jamais dit que je sortais avec une femme, ce que quelque part on croit a priori, sur quoi on part.



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Cherry Magic, tome 4

Une lecture tendre et douce qui réchauffe le cœur. Ca y est, ils sortent ensemble, mais de nouvelles épreuves et questionnements les attendent. Attention, l'histoire principale ne fait que 100 pages, ensuite quelques chapitres bonus, et comme toujours le tout assez court, 130 pages. Ne sont-ils pas mignons à se tenir la main sur la couverture ? Adachi et Kurosawa viennent de franchir une nouvelle étape, pour la sceller, Kurosawa propose un rendez-vous, qu'il veut mémorable. Et effectivement, après une première activité sympathique et classique, il y a quelques surprises, mais c'est touchant. Qu'est-ce que cela va donner ? A vous de lire pour le savoir.

Adachi a du mal quand même avec le regard des autres, il a aussi envie de faire des efforts pour Kurosawa. Le fait de pouvoir lire dans les pensées l'aide à faire opérer la magie, mais il commence autant à se questionner à ce sujet que du fait de travailler ensemble quand l'autre fait battre autant son cœur.

Dans les bonus, nous avons entre autre l'occasion de revoir l'ami d'Adachi dans ses propres histoires.
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Sakura, Saku, tome 5

Toujours aussi délicat, ce tome continue à explorer la naissance des sentiments amoureux avec beaucoup de finesse et de justesse. Tout se joue dans les non dits et dans la tension entre les personnages.

Je trouve que la mangaka travaille très finement son trait pour offrir une palette d'émotions facilement identifiables rendant ainsi la lecture très fluide.

La petite histoire bonus en fin de tome reflète bien le style de l'autrice et laisse entrevoir ce qu'elle peut développer par la suite.
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Love Mix-Up, tome 8

Que le temps passe vite, voici déjà l’avant dernier tome de cette série devenue une lecture doudou pour moi, car impossible de résister devant tant de tendresse et mignonnitude avec cette relation MxM.



Les autrices déballent encore tout tranquillement un scénario cousu de fil blanc mais tellement doux et positif qu’il ne peut que donner le sourire. Avec la même fraîcheur que leurs héros candides, la narration coule de source et c’est avec un immense plaisir qu’on les retrouve tous au fil des chapitres.



Ce tome-ci se concentre un peu plus sur la relation Ida-Aoki. Il y est question de premier baiser (pas trop tôt !), de rythme de vie, d’avenir, de famille et de coming-out. Des thèmes souvent sources de conflits ou tensions mais pas ici car les autrices ne font que dans la bienveillance et ça fait un bien fou ! On enchaîne donc plutôt les scènes trop mignonnes où voir Ida entreprenant me fait toujours aussi fondre et voir Aoki un peu benêt m’amuse. J’adore la complémentarité de leur duo et la douceur de leur relation qui semble comme une évidence.



Ainsi même s’il y a parfois quelques petits malaises, car on n’a pas forcément les mêmes envies et besoins au même moment, parce qu’on peut avoir des craintes que l’autre n’a pas, tout est toujours résolu grâce à la discussion et c’est tellement positif ! J’ai fondu devant la scène de leur premier baiser. J’ai été touchée par les petites pointes de jalousie de chacun. J’ai aimé les voir parler d’avenir et craindre d’imposer leurs désirs à l’autre. Ça fait tellement de bien des jeunes qui pensent à leur compagnon/compagne et pas seulement à eux. Et je me suis surtout beaucoup amusée lorsqu’ils en sont venus à rencontrer leurs parents à coup de coïncidences fortuites, montrant la profondeur de leurs sentiments, sans jamais le dire, mais faisant bien deviner les choses. C’est tellement drôle et mignon, et le regard posé sur eux par leurs parents est si tendre.



Alors je suis un peu triste à l’idée que la série se termine déjà dans le prochain volume, mais j’ai pris mon shoot d’endorphine dans ce tome tant la douceur de ces garçons m’a fait du bien. J’ai fondu devant chacune de leurs premières fois, j’ai souri lors de leurs interactions candides et j’ai été émue par leur recherche d’équilibre vacillant à deux. Ils sont trop mignons et on aimerait que ce soit comme ça dans la vraie vie >.
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Love Coach Koigakubo-kun, tome 1

Ce shojo montre bien la différence de culture et de vision de la femme entre le Japon et la France. On a quand même une trentenaire coincée (bon ok, c'est un stéréotype) qui accepte des leçons d' "amour" (je ne suis pas sûre d'avoir la même définition de l'amour, mais bon...) d'un presque inconnu (rencontré sur un jeu vidéo...), jeune femme qui ensuite se bourre la gueule, l'embrasse puis passe la nuit avec le dit inconnu (jusqu'où, c'est pas clair). Et en conçoit de la honte parce qu'elle a fait ça avec un collègue. Euh non, en fait, c'est le collègue qui a abusé de toi...

Bon, tout ça pour dire que même si c'est bien dessiné, même si la fin amène vers un côté un peu plus romantique, ça reste pour moi un manga à ne pas mettre dans de jeunes mains...
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Rose Bertin - La Couturière Fatale, tome 1

Un manga montrant l'ascension d'une femme entrepreneuse sous l'Ancien Régime à une époque chérie par les Japonais. Les débuts de Rose Bertin en province sont bien montrés, ainsi que son arrivée à Paris.

Je regrette simplement la propension des Japonais à introduire des poitrines plus que volumineuses pour attirer le lecteur, ici avec la future Madame Du Barry, couturière elle-même.

Le graphisme est par ailleurs très beau. Et si Rose Bertin n'est pas particulièrement sympathique, elle présente les valeurs importantes de la persévérance, du travail, et de l'intelligence bien sûr.
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Le goût des fraises, tome 2

Décidément je suis faible ou cette série est bien trop mignon, au choix ! Mais je me suis régalée avec la suite de cette douce comédie romantique slow burn et ses héros maladroits mais qui avancent pas à pas.



Le scénario n’a pourtant rien de révolutionnaire et il ne cherche pas à l’être. Reprenant tous les codes du genre, il nous propose de suivre le quotidien entre travail aux fraises et vie pro/scolaire et familiale de nos deux héros. C’est simple, c’est classique, mais c’est charmant. Parce que cela repose avant tout sur des personnages terriblement attachant dans leur candeur presque virginale.



Ce n’est pas simple pour eux de faire le premier pas et les occasions s’amenuisent en plus dans ce tome avec le grand-père de Sara qui sort de l’hôpital et elle qui reprend le chemin de la fac et s’ajoute des cours de conduite. C’est donc une charmante valse à contre-temps qu’on nous offre ici avec un pas en avant et obstacle devant à chaque fois. Il leur faudra, à ces timides, une sacrée dose de courage pour le franchir, mais ils y parviendront et c’est trop mignon.



Le regard que l’autrice et que nous posons sur eux est forcément des plus attendri, car ce slow burn entre un mister grumpy et une miss sunshine fonctionne à merveille grâce aux choix d’Irono. C’est tout mignon de les voir à travers le regard énamouré de l’autre, mais aussi à travers celui de leurs proches qu’on rencontre et qui ont bien tout compris. J’ai adoré la fraîcheur de ces derniers, que ce soit les parents très bavards de Minori, ou le grand-père gaffeur de Sara. C’est marrant de les voir tenter de les rapprocher.



Tous les ingrédients d’une jolie romance toute douce sont donc là et Irono nous offre de forts jolies scènes même si elles restent particulièrement soft, l’humour étant le vecteur principal de l’histoire avec la mignonnerie. J’ai pris mon pied cependant à voir un grand dadais comme Minori hésiter autant et c’était adorable de voir Sara en face qui ne comprenait pas trop. J’ai aimé ce focus sur ce dernier, même si on entend aussi la voix de l’héroïne. Du coup, il a pris le taureau par les cornes et fait avancer leur histoire, toujours au bon rythme, avec les bons mots et les bons gestes. Bravo ! D’ailleurs dans le même genre, j’ai trouvé la dernière histoire, qui ajoute une petite romance bienvenue, très prévenante également et pointant un phénomène bien connu mais important : la dynamique de l’ex devenant un harceleur sans le réaliser. C’était top et j’ai hâte de revoir les amis de Sara et Minori tomber dans les bras l’un de l’autre à leur tour.



Sans chichi cette petite comédie romantique campagnarde me met du baume au coeur à chaque chapitre. Son humour, sa fraîcheur, sa bonne ambiance et ses personnages simples mais attachants me plaisent énormément. Moi qui n’aime pas les histoires avec différences d’âge, je me régale ici parce que tout est fait dans le respect et la bienveillance. Alors oui, c’est un peu bateau, les personnages sont un peu neuneus mais au final n’est-ce pas les sentiments qui compte ? Et ici, ils sont juste adorables !
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Higo no kami, celui qui tisse les fleurs, t..





Quand on affectionne le Japon, souvent on affectionne aussi son côté ancien, traditionnel, ésotérique, ses croyances dans les esprits et autres créatures. Higo no Kami parle à ces fans-là avec son aura de Mushishi revisité et modernisé.



Dans les années 2000, Yuki Urushibara nous avait offert LE manga de pérégrination dans la campagne japonaise à la recherche d’esprits à soigner. Découvert sur le tard, j’ai été subjuguée et émerveillée par la poésie et la délicatesse de ce titre. J’ai donc été ravie de voir Ichiko Tanno s’en inspirer pour sa propre petite histoire de soigneur d’esprit, Higo no Kami – celui qui tisse les fleurs, un shojo actuellement en 3 tomes au Japon dont le 2e sort chez nous cette semaine.



La recette est simple, assez classique même, mais parfaitement maîtrisée. Nous suivons un duo mystérieux composé de Sera, dieu protecteur d’un arbre sacré, et de Matsurika, une petite créature à l’allure de fillette, qui ensemble parcourent la campagne japonaise et aident les gens ayant des soucis avec les esprits qu’ils croisent sur leur chemin. Le cadre est beau, onirique même, mais toujours un peu sombre et dramatique. Les dessins de l’autrice, dans la pure veine shojo du magazine Lala, sont fins et lumineux grâce aux grands yeux limpides des personnages et leur chevelure presque vivantes.



Même si un peu archétypal et lisse, j’ai aimé suivre les aventures de Sera dans ce premier tome. Chaque chapitre nous emmène à la rencontre d’une personnage en proie à de sérieux problèmes qui trouvent racines dans les esprits tutélaires du Japon, des esprits sans forcément un nom ou une identité connue et reconnue, mais plutôt des esprits anciens et méconnus, qui tourmentent les gens depuis toujours.



Tel un oneshot, le premier chapitre est assez indépendant mais pose de suite les bases d’une ambiance qui se veut mystérieuse et sombre. Les histoires suivantes reprendront cela mais avec en fil rouge l’ajout d’un nouvel élément à la troupe : un jeune esprit de renard. Les histoires se suivent et se ressemblent dans leur dramaturgie et les mensonges et trahisons vécues. Il y a toujours un peu le même schéma avec ce mystérieux voyageur aux pouvoirs mystiques qui vient en aide à ceux dans le besoin qui sont englués dans leurs problèmes. Il agit et résout tout assez facilement à mon sens, ce qui m’a fait trouver l’ensemble un peu lisse et facile comparé à la profondeur d’un Mushishi, notamment du côté des personnages qu’on suit, qui sont transparents à l’image de Matsurika qu’on oublie bien vite au vu de son absence de rôle dans l’histoire.



Mais en même temps, c’est beau. Le rendu est vraiment sombre et dramatique à souhait, avec un joli côté presque théâtral. Quand Sera passe à l’action, c’est très bien dessiné et même envoûtant avec un beau sens du mouvement. On plonge vraiment dans le Japon ancestral et ses traditions, mais aussi ses problématiques sociétales d’alors comme la peur des esprits et de ceux prétendant les voir, les légendes et autres, qui ici s’incarnent souvent dans des figures d’enfants marginaux et atypiques, rejetés, qui ne demandent qu’à ce qu’on pose le regard sur eux. Sera est là pour ça. C’est donc aussi un peu émouvant.



Nouvelle aventure pour nous emmener dans la campagne japonaise et ses vieilles traditions, Higo no Kami est aussi une histoire fantastique gentiment sombre qui dénonce la marginalisation des gens différents et invite à aller les comprendre. Reste que l’ensemble est un peu lisse, se cachant surtout derrière la beauté des dessins et le charisme du mystérieux héros Sera, et qu’on aimerait peut-être un peu plus de réelle profondeur pour se hisser à la hauteur d’un Mushishi.
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Heart program, tome 1

Aaah l’amour envers un robot. Oui, oui, vous avez bien lu. Ce n’est pas un thème nouveau, mais de mémoire de mangaphage, je crois bien que c’est la première fois qu’il interpelle les sentiments d’un adolescent. Ce qui, quand on se pose deux secondes la question, prête à réfléchir... Les premiers émois pour des jeunes gens, c’est déjà confus, alors quand on finit par craquer pour une androïde, qu’est-ce qui peut bien passer par l’esprit ? Voilà ce que Hinata Nakamura tente de développer dans ce premier tome.



Une façon, également, de s’attarder principalement sur les sentiments du jeune Kyû et de celle qui l’aime en secret (de polichinelle vu que toute l’école l’a remarqué). Ce qui change des scénarios classiques qui s’empêtrent dans la psyché des amoureux et de leurs prétendant(e)s. Car, dans ce triangle amoureux, l’intéressée (et intéressante demoiselle robotisée) réfléchit de façon logique, la rendant presque innocente des sentiments qu’elle provoque.



Le graphisme de l’autrice est classique, mais touchant. Il faut dire que les personnages ont majoritairement 11/12 ans et leurs minois sont très expressifs. Ichiko, notre jolie robot humaine, est d’ailleurs douée pour reproduire chaque mimique, mais elle doit encore beaucoup apprendre pour les maîtriser. Raison pour laquelle elle a été placée en famille d’accueil, chez Kyû.



On le sait d’emblée, par les pages colorisées en début d’album, que l’amour va naître, mais quelles en seront les conséquences ? Voilà sans doute tout un débat qui pourrait faire l’objet d’une dissertation. Mais avouez qu’un bon manga, d’une autrice de talent, c’est quand même mieux, non ? Serait-ce une nouvelle pépite de la collection “MoonLight” de Delcourt ? Les débuts sont prometteurs en tout cas...
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Le goût des fraises, tome 1

Un début d'histoire très mignonne avec deux personnages amoureux l'un de l'autre, mais incapables de l'exprimer. On connaît les pensées des deux protagonistes, ce qui permet à l'auteur de mettre en place des quiproquos sympathiques.

Dans les thématiques importantes, il y a également la notion de respect, très bien exprimée ici.
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Comment obtenir cet insigne?
    Les insignes experts sont attribués aux spécialistes ou amoureux d'une thématique littéraire, en fonction de la qualité et de la diversité de leurs critiques sur cette thématique

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