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Expert seinen

Cet insigne distingue les férus de mangas pour adultes. Personnages torturés, ambiance sombre et intrigue complexe : rien n’effraie ces spécialistes, d'Akira à Death Note.
Non classéDécouvrez tous les insignes
Les meilleurs   Dernières critiques
Cross of the cross, tome 1

Club N°56 : Manga non sélectionné

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A ne pas mettre entre les mains des plus jeunes.



Manga sur le harcèlement et la vengeance poussés à l'extrême.



La question que les harceleurs se posent est "Jusqu'où doit-on aller pour qu'il se suicide ?"



Mel

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Dans la lignée des mangas avec un scénario chelou.



Mais on a envie de lire la suite !



Anthony

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Les saisons d'Ohgishima, tome 4

Chronique douce-amère de la future vie qu’une courtisane, d’une geisha, Les saisons d’Ohgishima auront bien porté leur nom avec cette héroïne s’égrenant elle-aussi au fil du temps sur des couvertures montrant l’évolution de celle qu’elle devient dans ce triste milieu. Poignant.



Après des débuts très lumineux, l’histoire est peu à peu tomber dans une forme de tristesse calme désolante montrant l’inéluctable de la destinée de Tama et la résignation à laquelle va devoir se résoudre Victor. C’est terrible. C’est révoltant. C’est la vie à l’époque.



Avec toujours le même soin, l’autrice nourrit encore sa peinture du Japon de la fin XIXe avec ces bouleversements apportés par l’ouverture en cours sur le monde. Il est ici question de guerre contre l’Empereur, de critique de l’étranger envahisseur, de persécution des chrétiens, et en parallèle, il y a toujours ce culte du mystique, de la tradition et de la prostitution institutionnalisée ici. Ça fait froid dans le dos. Et pourtant, l’autrice raconte tout ça tout tranquillement, désamorçant chaque situation sans pour autant édulcorer. Chapeau !



J’ai adoré la mélancolie profonde de ce tome. La résistance de Victor à l’inéluctable, lui, l’éternel rêveur qui aurait aimé sortir Tama de sa condition. J’ai été touchée par l’histoire tranquille de la mère de Momo et son courtisan, qui est inattendue de plein de manières, révélant une femme beaucoup plus sensible que je ne le croyais et écrivant une histoire que j’aimerais ne pas tant voir laissée en suspens.



Et au milieu de tout ça, il y a Tama, la petite Tama qu’on a tant aimé voir grandir dans les premiers tomes et qui est désormais confrontée à la complexité des maisons closes. Elle est encore apprentie mais plus pour longtemps. Elle est surtout pris dans le feu des changements. Elle est à ce moment de bascule entre enfance et âge adulte. Elle assiste aux bouleversements de son pays qui auront des conséquences sur les courtisanes. Mais j’ai une petite frustration à voir l’autrice s’arrêter en si bon chemin, ne contant pas l’intégralité de son destin et s’arrêtant à celui qu’elle a en commun avec Victor comme si c’était l’aboutissement de tout. Doit-on toujours résumer une femme à son histoire d’amour ?



Ce tome 4 des Saisons d’Ohgishima se propose comme le dernier du cycle de Nagasaki de l’autrice. Je sais que Tama, Victor, Momo et les autres apparaissent également dans La lanterne de Nyx, peut-être est-ce l’occasion d’y retourner pour se rappeler ce qu’ils deviennent, notamment Tama, car la fin en tant que telle de l’histoire si présente est terriblement triste et frustrante, réelle, honnête aussi, mais déchirante et coupant à un moment des plus intéressants, alors que tout bascule pour tout le monde. On voit le point d’appui avant, on voit le moment où ils lâchent mais on ne voit pas où ils atterrissent. Ça manque.



Poignante fable sur le passage à l’âge adulte, Les saisons fut une très belle histoire douce-amère parfaitement ancrée dans son époque, avec un regard à la fois doux et cru portée sur une profession décriée chez nous. L’autrice remet les choses à leur place, rappelle la force de ces femmes, les obligations et leurs déchirures sans jamais juger ou être négative, ni dans le fantasme. C’est juste humain et c’est si beau malgré la dureté de l’histoire. Il faut maintenant, si ce n’est déjà fait, vous jeter sur les autres titres de cette trilogie, à savoir : Le dernier envol du papillon et La lanterne de Nyx.
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Gantz Perfect, tome 11

Ce volume regroupe les tomes 21 et 22 de l’édition originale.

Le prologue entérine le nouveau cap pris par l'histoire de Gantz : les règles sont définitivement en train de changer, et voici notre Team envoyée à Osaka. En soutien à l'équipe de là-bas ? On apprend au passage qu'il y aurait des Teams Gantz partout... Nous voici donc avec finalement toujours plus de questions, mais ce renouveau est plutôt accrocheur et bienvenu ! Même si ces nouveaux protagonistes sont bien bien tordus... Pour ne pas dire franchement dérangés
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The Witch and the Beast, tome 8

Fin de l’arc concernant la reine de la nuit. Si je n’ai pas eu les révélations que j’attendais concernant nos héros, nous avons au moins eu de quoi nous contenter au sujet de Danword et de son passé. C’est déjà cela, et en plus, il se pourrait que cet arc de The Witch and the beast soit le point de départ de quelque chose de plus grand. Des promesses qui ont intérêt par contre d’être tenues.



Même si je n’ai pas obtenu ce que je voulais, il n’en reste pas moins que ce tome huit est tout aussi efficace que le précédent. Avec notamment des affrontements assez spectaculaires qui poussent chacun des personnages dans ses retranchements. Il y a tout de même un petit goût de « reviens-y » concernant Guido. Je ne me lasse pas de le voir combattre alors que pourtant, la violence est ultra présente, mais c’est comme toucher du doigt quelque chose qui nous échappe et cela titille ma curiosité.



En parlant de curiosité, nous avons enfin le fin mot de l’histoire concernant Danword et la reine de la nuit. Une histoire tragique pour le premier, qui nous montre une facette intrigante du vampire notamment. Quant à la seconde… je ne sais pas ce que le mangaka voulait nous faire ressentir, mais personnellement, je n’ai pas vu la reine comme une victime et je n’ai eu aucune pitié pour elle, même après avoir découvert son passé. Son orgueil l’a perdu et elle sait prise elle-même au piège de sa vanité…



J’ai adoré par contre le mélange entre les vampires et les loups-garous. J’ai trouvé cela tellement original de faire d’ennemis ancestraux dans la littérature des formes de puissance différentes pour un seul et même être. Cela détonne et en même temps pousse les limites de ce que l’on peut connaître. Un très bon choix.



Quant à la fin… je suis un petit peu mitigée dans le sens où j’ai trouvé que c’était un peu facile, et surtout je n’ai pas compris pourquoi la sorcière n’avait pas agi bien avant. Cela tombe un peu comme un cheveu sur la soupe, ou alors j’ai manqué un détail crucial… Enfin, au moins nous pouvons passer à autre chose maintenant, et j’ai hâte de voir ce que The Witch and the beast nous réserve.

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Welcome back, Alice, tome 1

Club N°56 : Manga non sélectionné

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Manga sur la transidentité, idée de base intéressante.



Mais pas bien traitée à mon goût, relation volontairement ambiguë entre les personnages.



Mel

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Levius, tome 1

Je ne m’attendais à rien en commençant cette lecture, et surtout pas à ça. Je suis agréablement surprise.

Levius vit chez son oncle et sa grand-mère. On ignore ce que son père est devenu et sa mère est hospitalisée depuis des années. Notre héros participe à des combats de boxe mécanique et il se débrouille plutôt bien.

Le scénario est un peu bateau, mais le gros point fort, c’est le contexte autant que les personnages.



Ce qui m’a le plus étonnée dans cette lecture, c’est le coup de crayon de l’auteur. Je l’ai trouvé super intéressant : c’est un manga, pourtant, le style est plus proche des bandes-dessinées européennes. De plus, histoire que ce soit plus accessible mondialement parlant, Haruhisa Nakata et son éditeur ont décidé de le publier dans le sens de lecture occidental. Les traits des personnages sont pas mal détaillés, les décors sont semblables à des croquis. Ça s’accorde parfaitement avec le contexte de l’histoire : ambiance steampunk dans un pays qui me fait étrangement penser à l’Angleterre du milieu du XIXème siècle.



Levius se montre froid, sauf lors de ses rares accès de colère. Donc je n’ai pas réussi à m’y attacher, pourtant je crois que je l’apprécie.

J’aime bien son oncle. Je ne savais pas trop quoi penser de lui : est-ce qu’il exploite mes talents de Levius ? Peut-être… n’empêche qu’il semble sincèrement s’inquiéter pour lui, et j’ai apprécié sa prévenance.



J’ai adoré cette lecture, et je compte bien lire les prochains tomes… dès que je me les suis procurés.
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The Bugle Call, tome 1

En voilà une nouveauté qui me faisait vraiment envie pour le coup. Très intriguée par le résumé, j’étais très curieuse de découvrir ce qu’allait nous réserver cette histoire. Et wow cette lecture a été passionnante de la première à la dernière page. Maintenant je n’attends qu’une seule chose : que la suite soit disponible. J’ai si hâte de découvrir la suite de cette histoire, qui je pense sera incroyable. Ce premier tome nous pose les bases de toute l’histoire et nous maintient en haleine du début jusqu’à la fin.



Dans ce premier tome, Luka, orphelin recueilli par le chef d’un groupe de mercenaires, n’est pas comme les autres : une branche pousse sur son crâne et il peut voir les sons, matérialisés par des traits de lumière… Le seul à lui parler sans crainte est son père adoptif, aussi fin stratège qu’impitoyable au combat. À 14 ans, Luka a déjà vu assez d’horreurs pour une vie. En tant que clairon, il est de tous les affrontements, transmettant les ordres via son instrument. En réalité, il n’a qu’une envie : échapper à ce quotidien fait de violence pour devenir musicien. Seulement, la bataille qui s’annonce pourrait être sa dernière : cette fois, il doit prendre les armes… et surtout, parmi ses opposants se trouvent d’autres « branchus’ dotés de divers pouvoirs surnaturels ! Ils font un massacre dans les rangs de Luka, et ce dernier, blessé, se saisit d’un clairon pour sonner la retraite… C’est alors que son véritable pouvoir se dévoile et évite une déroute complète à ses alliés.



J’ai beaucoup aimé ce premier tome comme je viens de le dire. Je trouve que l’univers est hyper intéressant et surtout très bien construit. On se pose pas mal de questions au fil de notre lecture. On découvre des tas de choses qui nous intrigue. J’ai adoré découvrir ces « branchus », ces gens ayant des branches qui pousse sur le crâne et qui sont dotés d’un pouvoir. J’ai trouvé ça fascinant j’ai adoré. Côté personnage, j’ai beaucoup aimé découvrir Luka. Son pouvoir à lui c’est voir les sons et surtout, il peut diriger les gens avec sa musique. Son personnage est très intéressant, un brin touchant, il ne faut pas oublier que ça reste un gamin de 14 ans. Lui tout ce qu’il veut faire dans la vie c’est être ménestrel. Tout le reste lui donne la gerbe comme il le dit si bien. Lorsqu’il se retrouve avec des gens comme lui, dirigé par un pape, je ne peux m’empêcher de me poser des questions. Ce fameux pape, je m’interroge beaucoup sur lui, j’ai la sensation qu’il joue double jeu ou alors qu’il cache quelque chose au fond de lui. Je ne sais pas mais je ne le sens pas du tout.. Je sens qu’à un moment il va se retourner contre Luka.. Du moins c’est la sensation que j’ai..



Ce premier tome m’a complètement conquise et je suis déjà très impatiente de découvrir la suite! Surtout quand je vois la fin! Je me posais déjà énormément de questions mais avec une fin comme celle ci je ne peux empêcher mon cerveau de bouillir. Le côté pouvoir m’a fasciné, j’ai vraiment adoré. Le rythme est superbement bien mené , on ne s’ennuie pas une seule seconde en tout cas. Vivement la suite!
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Welcome back, Alice, tome 2

J’avais beaucoup aimé le premier tome à sa sortie. Cette histoire est très très intrigante, je dirais même qu’elle est un brin dérangeante mais surtout très intéressante. Je me pose beaucoup de questions et je me demande surtout quel chemin va prendre cette histoire. Ce second tome m’a beaucoup plu, j’étais très curieuse de me plonger dedans et je n’ai pas été déçu le moins du monde. C’est le genre de manga qui va me rendre « folle » jusqu’au dernier tome. J’ai tant besoin de savoir comment tout ça va se terminer parce que pour le moment, je n’en ai aucune foutue idée!



Dans ce second tome, le lycée vient à peine de commencer, mais les pensées et les impulsions de Yôhei sont déjà complètement chamboulées. Kei, son ami d’enfance est de retour dans leur ville natale mais sous une toute nouvelle apparence qui ne laisse personne indifférent. Alors qu’il se pensait totalement amoureux de Yui, son amour de longue date, depuis le baiser langoureux échangé avec Kei, c’est ce dernier qui hante son esprit. Quant à Yui, blessée par l’indifférence de Kei, elle commence à regarder Yôhei d’un œil différent…



Cette histoire est vraiment perturbante. On ne sait jamais ce qu’il nous attend, ce qu’il va bien pouvoir se passer, les réactions des personnages et j’en passe. Je n’ai vraiment aucune idée de ce que la suite nous réserve. Et ça c’est perturbant! Dans ce manga j’ai énormément de mal à cerner les différents personnages, surtout Kei mais même Yôhei et Yui. Kei est celui qui est le plus imprévisible. J’ai la sensation qu’il a une idée derrière la tête mais en même temps on ne sait jamais ce qu’il est capable de faire. Il a la fâcheuse tendance à manipuler Yôhei, sur ses sentiments etc. Vraiment j’ai beaucoup de mal avec Kei même si je trouve son personnage hyper intéressant mais surtout très bien construit. Ce que j’aime aussi avec ce manga c’est que l’histoire est dérangeante mais en même temps on veut tout de même continuer à la découvrir. Les scènes « bizarres » se succèdent pas mal et c’est ce qui amène vraiment ce côté malaisant. L’histoire en elle même reste assez floue, comme je le disais, on a aucune idée de là où on veut nous amener, je n’ai aucune idée, même minime, de comment cette histoire va se terminer… J’ai du mal à m’attacher aux personnages par contre, je pense que c’est le côté assez dérangeant qui me gêne sur ça..



Un second tome aussi bon que le premier, ça nous tient en haleine, on se pose beaucoup de questions, on se demande ce qu’il va bien pouvoir se passer par la suite etc. Les personnages, même si j’ai du mal à m’attacher à eux, il faut le dire sont très intrigants. Kei est celui qui m’intrigue le plus, il a cette façon de se comporter complètement imprévisible. Je me demande vraiment ce qu’il a derrière la tête.. Très très hâte de lire la suite en tout cas!
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Stand by me Kakuemon, tome 1

Jamais 1 sans 2 (quoi, c’est pas ça l’expression?), je vais donc encore vous parler d’un titre qui m’a décu et là, ça m’embête vraiment.



Si vous me suivez depuis quelques temps, vous savez que j’avais eu un énorme coup de coeur pour Give my regards to BlackJack, une oeuvre poignante, humaine et bouleversante du même mangaka : Shuho Sato. C’est donc tout naturellement que j’ai voulu tenter cette nouvelle aventure qu’est Stand by me Kakuemon!



Sur la papier, ce titre était fait pour moi. A la façon de Doraemon qui voyage dans le temps, Kakuo Manga (oui, quel nom!) un jeune homme rêvant de devenir mangaka rencontre son lui du futur qui lui fait comprendre qu’il ferait mieux d’arrêter d’espérer. Et pourtant, Kakuo va persévérer.



Ce manga, c’est une satire acide et violente du monde l’édition japonaise. Les conditions de travail sont rudes avec des heures supp à gogo, de l’humiliation et des délais aussi serrés qu’un ristretto en Italie. Le dessin est toujours aussi fabuleux, aussi gras et expressif.



Et pouf, la désillusion a pointé son nez.



Je n’ai pas réussi à m’attacher à notre héros. Je comprends son rêve, je comprends son but, mais il ne m’a pas touché. A la limite, je l’ai trouvé pathétique, ou misérable, mais c’est tout. Mais soit. Ce qui m’a vraiment dérangé, le point numéro 1 de cette déception, c’est les scènes X. Qu’il y ai de l’égotisme dans les mangas ça me dérange pas, quand ça a une utilité, que ça sert un propos. Là, c’est juste obscène. Les scènes sont multipliées, montrées de façon graveleuse et réductrice. De la bave, la langue bien en évidence, les mises en scène m’ont vraiment mises mal à l’aise.



Et je vous avoue qu’en cherchant des visuels et en voyant les extraits des chapitres suivants en japonais, les allusions et les moments hot sont encore de sortie. Ce sera donc un arrêt définitif pour moi! Dommage!



Mention spéciale à l’édition qui est tout de même sublime, grand format, avec beaucoup de pages couleurs et un papier de qualité.


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La Règle de trois, tome 1

Si je devais donner un adjectif pour décrire cette série, ce serait « douceur ». Parce que derrière ce nom qui nous rappèle ces heures sombres des cours de maths, il y a une magnifique histoire humaine.



D’un côté il y a Kôtarô, un jeune homme discret, droit et qui n’a pas vraiment confiance en lui. Ensuite il y a Tôru, un garçon passionné, solaire, émotif. Et la dernière partie de l’équation : Tôko. Une jeune femme pleine de vie, ouverte et spontanée.



Kôtarô et Tôru sont voisins et amis depuis leurs plus jeunes âges. Complémentaires, nos deux compères voient les choses de façon très différente et pourtant quelque chose les unis. Et un jour, ils rencontrent Tôko et tombent sous son charme. Et c’est là que l’histoire est intéressante : là où un triangle amoureux classiques aurait mis en concurrence Kôtarô et Tôru, ici un triangle se forme mais de façon moins traditionnelle. On pourrait croire que Torû, alors éconduit par la jeune femme, tiendrait la chandelle mais pas du tout. C’est une relation exceptionnelle qui naît de leur amitié à tous les trois. Attention, rien de tordu ou de malaisant pour autant, on est vraiment sur une relation basée sur les émotions de chacun d’entre-eux.



Ce manga, soit on s’y reconnait, soit on passe à côté. Moi, j’ai vu en Tôru des pensées qui reflétaient les miennes, qui ont sues me toucher en pleins coeur jusqu’à me faire verser une larme. La maturité des propos, la philosophie des instants capturés, l’éphémérité de chaque instant… Une poésie et un goût doux-amer ressort vraiment de cette série en deux tomes.



💸 Le plus gros point noir à ce manga reste son tarif : à 9,45€ le tome, sans page couleur ni quoi que ce soit d’exceptionnel, ça fait mal…



Je ne peux cependant m’empêcher d’attendre avec une énorme impatience la sortie le 19 avril de « Vies d’ensemble - Au delà des mots- » de la même mangaka chez @nabaneditions qui saura me séduire aussi bien par l’édition que par son récit.


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Deathco, tome 1

C’est sans surprise aujourd’hui que je vais vous dire que j’ai aimé Deathco.

Voilà, fin du post, merci bonsoir.



Ah? Je dois développer? D’accord.



Tout d’abord, j’ai adoré l’esthétique, comme toujours avec Atsushi Kaneko. Il joue énormément avec les contrastes, les ombres, créant des dessins simples mais maitrisés. On sent que son style a déjà évolué et s’est affiné par rapport à Bambi qui date de 1998 - alors que Deathco a été publié en 2014.



Bref, ça on le savait déjà, que j’aimais son univers graphique.
Mais l’histoire, elle dit quoi?



Bah elle dit -feur. Non, j’ai pas osé faire ça. Bah si. Sorry not sorry!



Pardon, je me reprends. Donc!

Deathko est une jeune fille animée par une seule chose : tuer. C’est donc sans surprise qu’elle est membre d’une guilde de tueurs à gage, surnommés ici les Reapers. Sous la protection de Madame M, une femme obèse qui ne pense qu’à ce qu’elle pourrait engloutir devant sa télé, Deathko passe ses journées à créer des jouets machiavéliques mortels et à attendre qu’une tête soit mise à prix.



Et même si les deux premiers tomes semblent plutôt redondants, une trame de fond se met petit à petit en place et m’a tenue en haleine jusqu’au dernier chapitre. Le trio principal -dont je ne vous dévoilerais pas le troisième luron- est intéressant et pleins de mystère avec des personnalités très différentes. Le passé de certains personnages sont dévoilés, ce qui permet de mieux comprendre leurs état d’esprit ou leurs enjeux.



Deathco a su se frayer une place dans mon top 3 de Kaneko, après Evol et Bambi, of course!

Une belle lecture qui m’a fait passer un très bon moment avec un final qui était excellent à mes yeux.



Une série complète en 7 tomes, encore disponibles en neuf mais également d’occasion!
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Yokohama Station Fable, tome 1

Club N°56 : Manga non sélectionné

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Manga dystopique qui se déroule dans une gare qui est devenue une ville.



Mel

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Manga de science-fiction - post-apocalyptique.



Un jeune est enfermé dans une gare "infinie" et doit sauver l'humanité.



J'avoue ne pas avoir tout compris et de l'utilité de ce manga "philosophique ?"



Aaricia

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Backhome, tome 1

Club N°56 : Manga non sélectionné

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Histoire en 2 tomes.



On rentre dans l'histoire rapidement, les personnages sont bien présentés.



Le scénario est bien ficelé pour nous tenir en haleine.



Les 2 tomes s’enchaînent rapidement tellement on est pris dans l'histoire.



Mel

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Le chat qui rendait l'homme heureux, tome 11

Quand on pense qu’on a fait le tour et que tout a été raconté, l’autrice trouve encore de quoi nous rassasier et surtout nous émouvoir. Vraiment quel joli feel good !



Après avoir découvert Kanda et son chat, Kanda et ses amis, Kanda et ses enfants, place à Kanda et sa famille et en particulier son beau-père, sa femme et sa mère, du champ encore inexploité dans le manga. On parle depuis le début du deuil de Kanda mais on connaît bien mal son couple et sa famille. J’ai aimé dans les tomes précédents qu’on s’éloigne un peu du chat pour aller à la rencontre de ses enfants. J’aime qu’on en fasse de même pour évoquer son passé et sa rencontre avec celle qui sera le coeur de sa vie. Fukuramaru reste le liant mais il se fait plus discret dans l’histoire, ce que j’apprécie.



En effet, c’est un peu dur au bout d’un moment de continuer les running gag, même charmants, avec lui. Il est donc nécessaire de se renouvelle, ce que l’autrice fait très bien. Elle continue à lier son histoire avec Fukumaru et les autres chats de ses amis et proches mais elle élargit son champ en s’intéressant aux versions humaines des personnages, ce qui est aussi un atout. L’émotion est donc là, différente, mais présente, et on aime suivre Kanda dans ce nouveau paradigme.



On ne savait rien de lui ou presque, désormais il s’ouvre. On découvre un enfant malheureux parfois à cause de la pression mise par une mère plus intéressée par le succès que par son enfant. On assiste à une rencontre lumineuse qui va révolutionner sa vie. C’est mignon tout plein d’avoir posé ça dans un cadre enfantin, avec la naïveté de l’enfance et les sentiments inimaginable qui se développent dès lors. J’ai ressenti beaucoup d’émotion à retrouver et découvrir la femme de Kanda via ce prisme. Et je pense que ce n’est pas fini !



L’autrice en effet, ménage bien ses effets et n’hésite pas à nous faire verser dans le mélodrame, même s’il y a toujours quelqu’un pour épauler notre ami des félins. Nul doute que ce ne sera pas la dernière fois. On a donc des mécanismes connus et d’autres nouveaux impliquant ce héros malheureux qui va découvrir la lumière grâce à sa dulcinée, mais aussi le rôle encore une fois de nos amis félins dans l’apaisement qu’on cherche souvent. Nous allons ainsi à la rencontre de la ribambelle de chats de son voisin qui sont mignons tout plein et symbolisent à merveille la crainte de l’inconnu, puis le saut pour essayer et le ronronnement de confiance trouvée. Adorable.



Après Kanda à la maison, Kanda au concert et Kanda papa, place à Kanda en famille, mais dans une famille aussi complexe que sa musique, qui agace et passionne tout à la fois, mais émeut à chaque foi, c’est sûr. J’ai aimé aller sur les terres natales du héros pour en apprendre plus sur lui et le voir affronter ce qu’il avait pousser sous le tapis. Petits moments touchants garantis avec et sans félins 😉
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Jimbôchô Sisters, tome 1

Très joli démarrage pour les trois sœurs de Jimbocho !



Nous suivons le nouveau quotidien de trois sœurs qui vont habiter ensemble à Jimbocho, la cadette ayant décidé de reprendre la librairie d'occasion de feu leur grand-père.

Leur mère est morte et leur père est absent, en poste dans une université aux États-Unis.



Cette tranche de vie attachante voit se dévoiler les nouvelles habitudes des trois sœurs, avec des moments de vie et des enjeux propres à chacune.

D'ailleurs, le point fort du récit est à mes yeux les liens entre les filles, qui se complètent bien et affichent une belle tendresse.

Celle que nous voyons le plus est Tsugumi, la cadette qui essaie de tenir la librairie comme elle le peut, et sert également de parent de substitution (elle cuisine pour ses sœurs et s'occupe de l'entretien de la maison).



Nous découvrons donc les voisins et globalement la vie de quartier à Jimbocho. C'est très doux, une tranche de vie très agréable, et en même temps, on a des questions en suspens et des petites intrigues qui se tissent.

On a notamment tout le mystère autour du voisin mi-libraire mi-yakuza en fonction des besoins... Sera-t-il un vrai méchant qui volera les filles ou changera-t-il d'avis en cours de route ?



Bref, une nouvelle série douce et réaliste pour les fans de tranche de vie !
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