16.
Picasso
Gilles Plazy
3.62★
(68)
Lors de son entretien avec Alain Finkielkraut, à l'occasion de la publication de son roman La carte et le territoire, Michel Houellebecq a déclaré que Picasso était "très mauvais"; (...)" le pire des cubistes", selon lui. Si Gilles Plazy, par exemple, montre que Picasso était "complexe, multiple, en constante métamorphose", un "artiste polymorphe et un amant dynamique", qui "n'eut, dans sa vie comme dans son oeuvre, d'autre loi que la sienne", Michel Houellebecq, lui, a qualifié son travail de "barbouillage priapique".
«De toute façon, Picasso, c'est laid, il peint un monde hideusement déformé parce que son âme est hideuse, et c'est tout ce qu'on peut trouver à dire de Picasso. Il n'a aucune lumière, aucune innovation dans l'organisation des couleurs ou des formes, enfin il n'y a chez Picasso rien qui mérite d'être signalé, juste une stupidité extrême et un barbouillage priapique qui peut séduire certaines sexagénaires au compte en banque élevée. (Michel Houellebecq, La carte et le territoire).
Et les peintures du monde faites par Michel Thomas alias Houellebecq, dans son oeuvre, que nous révèlent-elles de son âme ?