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" Jean Giono au MUCEM..."
Liste créée par fanfanouche24 le 25/10/2019
18 livres.

Après avoir lu avec enthousiasme le texte "Giono, furioso" ... d'Emmanuelle Lambert, responsable du catalogue de l'exposition Giono au Mucem... qui vient de débuter... Espère très fort que je pourrais m'y rendre... l'occasion de découvrir en profondeur, le parcours et l'oeuvre de Giono...ainsi que ce fabuleux Musée de la Méditerranée !

"Dans ma bibliothèque, on trouve, au premier rang, au moins deux poètes autodidactes et merveilleux façonnés par leurs lectures grandioses. Leur langue est une chose si personnelle qu'on ne peut les rapprocher d'aucun de leurs contemporains.Littérairement, Ils sont sans famille.

il y a vous, Giono, et votre cadet de quinze ans, Jean Genet. (...)

Si vos oeuvres n'ont rien à voir, votre rapport à la langue et à la culture est le même : il est strictement, rigoureusement intime. vous vous foutez tous deux des passages obligés. On ne vous commandera pas.

Vous avez d'ailleurs atterri dans la même prison militaire, à Marseille, à un an d'écart. Aujourd'hui, vous avez tous deux des manuscrits dans les archives de la Bibliothèque nationale et un dossier dans celles de la justice militaire. Tous les deux, vous n'êtes pas bien commodes. (p. 59)"

**le 25 octobre 2019



1. Giono, furioso
Emmanuelle Lambert
3.90★ (139)

Voir ma chronique... "Icône littéraire, auteur d'une oeuvre abondante, (Le Hussard sur le toit ; Un roi sans divertissement ; Colline...), Giono semble être l'écrivain patrimonial par excellence, voué à être étudié, admiré, célébré. Derrière l'image d'Épinal de l'écrivain provençal se cache pourtant un poète nerveux et tourmenté, un homme défait par la guerre et travaillé par la noirceur, l'amour et le désir tout autant que par la quête de paix et de lumière. À la frontière de l'essai et de la biographie, Emmanuelle Lambert construit le portrait intime d'un auteur aussi rayonnant qu'obscur, une méditation incarnée sur la puissance du geste créateur."
3. Giono
Emmanuelle Lambert
4.50★ (11)

Catalogue de l'exposition 2019, au MUCEM
5. Correspondance (1928-1963) : Jean Giono / Jean Paulhan
Jean Giono
3.67★ (8)

"Jean Giono et Jean Paulhan, le lyrique solitaire au fond de sa Provence, et l'esprit moteur, à Paris, d'une large part de l'intelligentsia littéraire à travers La Nouvelle Revue Française qu'il dirigea longtemps, semblent aux antipodes l'un de l'autre. Pourtant, à cause de cela peut-être, dès leur rencontre en 1929 allait naître entre les deux hommes une amitié profonde et solide, bien qu'elle se soit manifestée essentiellement par écrit : les hasards de la vie ont fait qu'ils ne se sont vus que bien rarement. Leur échange de lettres au long de trente-cinq ans est révélateur de leurs tempéraments : Giono débordant d'élans parfois utopiques, de projets qu'il ne réalise pas toujours (et, quand il les mène à bien, c'est presque invariablement avec du retard sur ses prévisions) ; Paulhan plus précis, plus méthodique, tenant ferme le gouvernail des revues qu'il anime, mais aussi lecteur plein de sympathie et en même temps de perspicacité critique, souvent inspiré pour définir d'un mot juste ce qui est essentiel dans les textes qui lui sont soumis. L'un et l'autre s'écrivant familièrement, mais chacun plein d'un respect inexprimé devant la qualité de l'autre, parce qu'il reconnaît en lui un seigneur des lettres. C'est ici une correspondance attachante, qui dévoile des aspects parfois inattendus de deux grandes figures."
12. Refus d'obéissance
Jean Giono
4.08★ (220)

"Refus d'obéissance rassemble le texte « Je ne peux pas oublier », publié en 1934 dans la revue Europe, dans lequel Jean Giono livre un véritable plaidoyer pour la paix, et quatre chapitres inédits du Grand troupeau, où il décrit dans une langue bouleversante de réalisme la vie, l'attente et surtout la peur des soldats de la Grande guerre. Résumé éditeur : «Je ne peux pas oublier la guerre. Je le voudrais. Je passe des fois deux jours ou trois sans y penser et brusquement, je la revois, je la sens, je l'entends, je la subis encore. Et j'ai peur. Ce soir est la fin d'un beau jour de juillet. La plaine sous moi est devenue toute rousse. On va couper les blés. L?air, le ciel, la terre sont immobiles et calmes. Vingt ans ont passé. Et depuis vingt ans, malgré la vie, les douleurs et les bonheurs, je ne me suis pas lavé de la guerre. L'horreur de ces quatre ans est toujours en moi. Je porte la marque. Tous les survivants portent la marque.» Un texte bouleversant dans lequel Jean Giono livre, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, un véritable plaidoyer pour la paix."
13. Pour saluer Melville
Jean Giono
4.13★ (49)

"Moby Dick (qu'il devait traduire, en collaboration avec Joan Smith et Lucien Jacques) fut, "pendant cinq ou six ans au moins", le compagnon de Giono. " Il me suffisait de m'asseoir, le dos contre le tronc d'un pin, de sortir de ma poche ce livre qui déjà clapotait pour sentir se gonfler sous moi et autour la vie multiple des mers. Combien de fois au-dessus de ma tête n'ai-je pas entendu siffler les cordages, la terre s'émouvoir sous mes pieds comme la planche d'une baleinière, le tronc du pin gémir et se balancer contre mon dos comme un mât. Mais... quand le soir me laissait seul, je comprenais mieux l'âme de ce héros pourpre qui commande tout le livre. " De cette communion avec un livre et son auteur est né cet essai, où la biographie a l'allégresse et la spontanéité de la vie " un homme d'un mètre quatre-vingt-trois, avec soixante-sept centimètres de largeur d'épaule " s'anime soudain sous nos yeux, tel un héros de roman, plus vrai que nature"
15. Les Trois Arbres de Palzem
Jean Giono
4.12★ (20)

"«Pourquoi ne ferions-nous pas, de temps en temps, un peu de toilette spirituelle ? Pourquoi pas aujourd'hui, par exemple ? Je ne parle pas de la grande lessive, telle qu'elle ne sera faite qu'une fois au jour du Jugement, et pour laquelle il faudra des volumes, si on entre dans le détail ; non, un simple petit débarbouillage : un tour d'oreille.» La plume de Jean Giono chroniqueur n'est pas différente de celle du romancier. En peu de mots, il crée des mondes, il enchante. Ici, il nous fait part d'une sagesse un peu amère. Dans ces textes écrits de 1951 à 1965, l'écrivain découvre que le monde est mauvais, que l'homme aime le sang, qu'il s'acharne à détruire la nature. Giono, toujours du côté de l'individu contre la masse, du travailleur contre ceux qui le gouvernent, peut paraître passéiste, sans doute, mais c'est parce que le monde de naguère lui semble plus humain. Quelques pages lui suffisent pour inventer une histoire fabuleuse, l'?il toujours prêt à croquer sur le vif personnages et paysages, et à les mettre en scène pour un de ces merveilleux spectacles que lui dicte son imagination."
16. Coeurs, passions, caractères
Jean Giono
3.20★ (21)

"Dans les textes ici rassemblés, on découvre les exercices, les jeux, les élans interrompus d'une imagination de pur romancier. Servie par un art de la narration parfaitement maîtrisé, par ce mélange de locutions savoureuses et d'images souveraines dont Giono s'est fait un style, assez sûre d'elle-même pour se prêter à l'expression d'idées sur l'histoire de l'époque, et même sur la politique, l'imagination n'a qu'à puiser dans une réserve de situations narratives et de thèmes et à les recombiner pour inventer toujours de nouvelles histoires. Les circonstances ont laissé cette série de Caractères en marge de l'oeuvre. Mais une chose est certaine : partout, le plaisir romanesque est immédiatement présent."
17. Arcadie... Arcadie
Jean Giono
3.52★ (68)

"La Provence, moderne Arcadie, modèle des contrées heureuses et paisibles, avec ses oliviers argentés, le profil des collines et les couleurs changeantes des bois, les paysans au travail, l'huile d'olive et la vigne... Giono en connaît chaque chemin, chaque pierre, chaque torrent, chaque odeur et chaque bruit. Avec lyrisme et poésie, il offre une longue promenade à la rencontre de son pays et de ses hommes simples."
18. MuCEM
Françoise Bonnefoy
3.00★ (3)

"Premier grand musée national implanté en région, premier musée français consacré aux civilisations d'Europe mais aussi de Méditerranée, le MuCEM s'intègre dans un vaste plan de réaménagement urbain qui fait entrer Marseille dans la modernité du XXIe siècle. Deux bâtiments contemporains - le J4 de Rudy Ricciotti et Roland Carta, à l'extrémité de l'ancien m8le du port de La Joliette, et le Centre de Conservation et de Ressources de Corinne Vezzoni, dans le quartier de la Belle - de- - Mai - et un monument historique emblématique de la ville, le fort Saint - Jean, entièrement restauré et enfin ouvert au public, forment l'entité de la véritable cité culturelle qu'est le MuCEM. (quatrième de couverture)"
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