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LEON TOLSTOÏ
Liste créée par le 05/12/2019
91 livres.

Léon Tolstoï (Lev Nikolaïevitch Tolstoï), écrivain russe de nombreux ouvrages, est né à Iasnaïa Poliava et décédé à Astopovo (1828-1910). Très célèbre pour ses romans et nouvelles sur la vie du peuple russe, il a également écrit des essais. Hélas, il était "un angoissé" et un nihiliste. Il est devenu "un point de mire" en Russie ainsi que dans le monde. Né dans une famille appartenant à la noblesse russe, son parcours universitaire n'a pas été jugé bien brillant mais il s'intéressait, en priorité, à la littérature. C'est sa découverte des ouvrages de Jean-Jacques Rousseau qui l'a conforté dans sa passion. Voici une liste que j'ai tenté d'établir car tout n'y figure pas - c'est déjà une bonne indication.



1. Anna Karénine
Léon Tolstoï
4.28★ (19313)

La quête d'absolu s'accorde mal aux convenances hypocrites en vigueur dans la haute société bourgeoise de cette fin du XIXe siècle. Anna Karénine en fera la douloureuse expérience. Elle qui ne sait ni mentir ni tricher - l'antithèse d'une Bovary - ne peut ressentir qu'un profond mépris pour ceux qui condamnent au nom de la morale sa passion adultère. Et en premier lieu son mari, l'incarnation parfaite du monde auquel il appartient, lui plus soucieux des apparences que véritablement peiné par la trahison d'Anna. Le drame de cette femme intelligente, sensible et séduisante n'est pas d'avoir succombé à la passion dévorante que lui inspire le comte Vronski, mais de lui avoir tout sacrifié, elle, sa vie de femme, sa vie de mère. Vronski, finalement lassé, retrouvera les plaisirs de la vie mondaine. Dans son insondable solitude, Anna, qui ne peut paraître à ses côtés, aura pour seule arme l'humiliante jalousie pour faire vivre les derniers souffles d'un amour en perdition. Mais sa quête est vaine, c'est une "femme perdue".Anna Karénine met en scène la noblesse russe, sur laquelle Tolstoï porte un regard critique. L'auteur y oppose le calme bonheur d'un ménage honnête formé par Lévine et Kitty Stcherbatskï aux humiliations et aux déboires qui accompagnent la passion coupable d'Alexis Vronski et d'Anna Karénine. Paru en France pour la première fois en 1885, Anna Karénine marque l'entrée triomphale de la littérature russe dans la culture européenne. Il est considéré comme un chef-d'?uvre de la littérature. Extrait : Que d'anxiétés, que de soucis, que d'argent dépensé, que de luttes avec son mari lorsqu'il avait fallu marier Dolly et Nathalie ! Maintenant il fallait repasser par les mêmes inquiétudes et par des querelles plus pénibles encore ! Le vieux prince, comme tous les pères en général, était pointilleux à l'excès en tout ce qui touchait à l'honneur et à la pureté de ses filles ; il en était jaloux, surtout de Kitty, sa favorite. À chaque instant il faisait des scènes à la princesse et l'accusait de compromettre sa fille. La princesse avait pris l'habitude de ces scènes du temps de ses filles aînées, mais elle s'avouait actuellement que la susceptibilité exagérée de son mari avait sa raison d'être. Bien des choses étaient changées dans les usages de la société, et les devoirs d'une mère devenaient de jour en jour plus difficiles. Les contemporaines de Kitty se réunissaient librement entre elles, suivaient des cours, prenaient des manières dégagées avec les hommes, se promenaient seules en voiture ; beaucoup d'entre elles ne faisaient plus de révérences, et, ce qu'il y avait de plus grave, chacune d'elles était fermement convaincue que l'affaire de choisir un mari lui incombait à elle seule, et pas du tout à ses parents. « On ne se marie plus comme autrefois », pensaient et disaient toutes ces jeunes filles, et même les vieilles gens. Mais comment se marie-t-on alors maintenant ? C'est ce que la princesse n'arrivait pas à apprendre de personne. L'usage français qui donne aux parents le droit de décider du sort de leurs enfants n'était pas accepté, il était même vivement critiqué. L'usage anglais qui laisse pleine liberté aux jeunes filles n'était pas admissible. L'usage russe de marier par un intermédiaire était considéré comme un reste de barbarie ; chacun en plaisantait, la princesse comme les autres. Mais comment s'y prendre pour bien faire ? Personne n'en savait rien. Tous ceux avec lesquels la princesse en avait causé répondaient de même : « Il est grand temps de renoncer à ces vieilles idées ; ce sont les jeunes gens qui épousent, et non les parents : c'est donc à eux de savoir s'arranger comme ils l'entendent. » Raisonnement bien commode pour ceux qui n'avaient pas de filles !
2. La Guerre et la Paix, tome 1
Léon Tolstoï
4.39★ (10109)

"Eh bien, mon prince, Gênes et Lucques ne sont plus que des apanages, des domaines de la famille Buonaparte". Prononcés en français, ces mots par lesquels une grande dame de Saint-Pétersbourg accueille un ami au mois de juin 1805 nous plongent d'emblée dans l'atmosphère des salons aristocratiques. Mais ils nous disent aussi que, passé les scènes de la vie domestique et mondaine, le véritable sujet du roman sera l'Histoire et les hostilités entre la France de Napoléon et la Russie d'Alexandre I er. En écrivant La Guerre et la Paix qui paraît de 1865 à 1869, Tolstoï fait concurrence à l'historien : il puise ses informations aux sources les plus sûres sans renoncer aux pouvoirs de l'imagination qui ouvre à une vérité supérieure. Et cette vérité-là désacralise les grands hommes : les événements qu'ils croient susciter, ils ne font que leur obéir. Au-delà de l'Histoire, enfin, reste la vie elle-même : inconnaissable, et l'évocation de sa complexité donne aussi tout son prix au roman.
3. La Guerre et la Paix, tome 2
Léon Tolstoï
4.45★ (2129)

Tolstoï a voulu que l'action de Guerre et Paix débute comme un jet d'eau dont les mille gouttelettes iraient s'éparpiller ensuite de tous les côtés. Le jet d'eau jaillit avec une telle force qu'il retombe en pluie, en torrents fougueux qui charrient toute la Russie. Y voguent, y chevauchent, au son des cloches et du canon, des armées entières, des personnages historiques - Napoléon, Koutouzov, Alexandre -, et des êtres non moins célèbres bien que sortis de l'imagination du lion Tolstoï : le très beau et très valeureux prince André, le moins beau mais tout aussi séduisant Pierre Bézoukhov, Natacha, l'adorable pécheresse... Oeuvre immense, monument de la littérature, aucun adjectif n'est ridicule qui s'applique à Guerre et Paix, mais aucun ne lui rend justice. C'est le chef d'oeuvre du roman historique, le chef d'oeuvre du roman de tous les genres et de tous les temps.
4. Guerre et Paix, tome 3
Léon Tolstoï
4.37★ (141)

Cette œuvre fait partie de la série TREDITION CLASSICS. La maison d’édition Tredition, basée à Hambourg, a publié dans la série TREDITION CLASSICS des ouvrages anciens de plus de deux millénaires. Ils étaient pour la plupart épuisés ou uniquement disponibles chez les bouquinistes. La série est destinée à préserver la littérature et à promouvoir la culture. Avec sa série TREDITION CLASSICS, Tredition à comme but de mettre à disposition des milliers de classiques de la littérature mondiale dans différentes langues et de les diffuser dans le monde entier.
5. Résurrection
Léon Tolstoï
4.17★ (626)

Tolstoï entame une enquête immense, descend dans l'enfer putride des prisons, scrute les détenus, polémique avec les " idéologues " révolutionnaires, interroge le peuple. Résurrection se veut un roman total, mais cette fois-ci le Tolstoï millénariste refuse la durée et exige tout tout de suite : le salut total de la création. C'est peut-être ce qui fait de Résurrection, paru quand naissait le XXe siècle, un signe avant-coureur des grands soubresauts millénaristes de notre siècle à nous.
7. Le Diable
Léon Tolstoï
3.87★ (836)

Le Diable, daté du 19 novembre 1889, fait partie des nombreuses œuvres (romans, nouvelles, pièces de théâtre, dialogues) encore inédites à la mort de Léon Tolstoï. La plupart d'entre elles ont été réunies en 1911 dans les Œuvres posthumes. Certains de ces textes remontent à 1883 (Le journal d'un fou), d'autres appartiennent aux dernières années de Tolstoï ; mais, d'une manière générale, ils peuvent tous être répartis en deux catégories : ceux que Tolstoï a écrits par volonté morale, et ceux que lui a dicté son instinct artistique. Le Diable se rattache nettement à la première d'entre elles. Au départ, Le Diable a été inspiré à Tolstoï par un fait divers relatant le crime d'un fonctionnaire du gouvernement de Toula, Friéderichs, qui avait assassiné sa maîtresse, la paysanne Stépanida.
8. La Mort d'Ivan Illitch - Maître et serviteur - Trois morts
Léon Tolstoï
4.08★ (2414)

Trois nouvelles, six morts exemplaires, dont celle d'Ivan Illitch - l'agonie la plus célèbre de la littérature. La mort, la vie et son mensonge - soit qu'au dernier moment on s'accroche encore à ce mensonge comme la vieille dame (Trois morts), soit qu'on s'en dépouille enfin, comme Ivan Illitch, soit qu'on meure, comme l'arbre, "paisiblement, honnêtement, en beauté". "A la grâce de Dieu. Nous y passerons tous un jour !"
9. Maître et Serviteur
Léon Tolstoï
4.20★ (502)

"C'était le lendemain de la Saint-Nicolas d'hiver, qui était la fête de la paroisse et Vassili Andréitch Brekhounov, appartenant à la seconde guilde des marchands ne pouvait s'absenter. Il lui fallait être à l'église, il était marguillier et il lui fallait aussi recevoir et régaler chez lui les parents et les amis. Mais lorsque ces derniers hôtes l'eurent quitté, assili Andréitch se mit aussi en devoir de se préparer à partir." Vassili Andréitch Brekhounov et son valet Nikita partent en traineau tiré par un cheval à ... Lire la suite travers la campagne enneigée. L'opposition entre le maître et le serviteur s'accroît avec les difficultés du voyage. Tolstoï, par cette histoire contée avec un souci du détail, réussit à transcender le réel et à nous donner à lire cette nouvelle comme une parabole.
10. Léon Tolstoï
Henri Guillemin
4.00★ (11)

Léon Tolstoï par Henri Guillemin Compilation des treize exposés de Henri Guillemin sur Léon Tolstoï. I. Commencements d'une vie 00:10 II. Tolstoï soldat 28:55 III. Léon incertain 58:01 IV. Sonia entre en scène 01:27:29 V. Le trouble 01:53:01 VI. Tolstoï devient fou 02:21:05 VII. En avant ! 02:48:31 VIII. La tragédie 03:13:50 IX. Tumultes 03:41:16 X. Obstinément 04:09:30 XI. Crépuscule ardent 04:37:01 XII. Le bout de la trajectoire 05:03:43 XIII. Présence de Tolstoï 05:31:1
11. Correspondance entre Tolstoï et Gandhi
Léon Tolstoï
1ere Lettre de Gandhi à Tolstoï (1 oct. 1909) Première Lettre de Tolstoï à Gandhi (7 oct. 1909) 2eme Lettre de Gandhi à Tolstoï (10 nov. 1909) 3eme Lettre de Gandhi à Tolstoï (4 avril 1910) Deuxième Lettre de Tolstoï à Gandhi (8 mai 1910) 4eme Lettre de Gandhi à Tolstoï (15 août 1910) Troisième et dernière Lettre de Tolstoï à Gandhi (7 sept. 1910).
12. Le cheval
Léon Tolstoï
3.76★ (70)

Pourquoi de jeunes chevaux gris pommelés tourmentent-ils un cheval pie ? Parce qu'il est différent. Léon Tolstoï est un pur-sang, un génie, mais «pie» dans la vie et dans la littérature.
13. Trois morts
Léon Tolstoï
3.80★ (65)

Trois Morts. Léon Tolstoï, écrivain russe (1828-1910). Ce livre numérique présente «Trois Morts», de Léon Tolstoï, édité en texte intégral. Une table des matières dynamique permet d'accéder directement aux différentes sections.Table des Matières-01- Présentation-02- -03- -04- -05- Cette très courte nouvelle raconte trois morts. A travers ces morts, Tolstoï semble reprendre des thèmes qui lui sont chers : le mensonge face à la mort, l'hypocrisie de la vie et des vivants, ainsi que leur dureté.
14. La Sonate à Kreutzer
Léon Tolstoï
3.78★ (1249)

La Sonate à Kreutzer : une affaire de famille ? Dès sa parution, en 1891, elle a déchaîné les passions, et les réponses littéraires de sa femme et de son fils rassemblées ici révèlent, de manière éclatante, les conséquences profondes de la crise morale et spirituelle de Léon Tolstoï, au cœur même de sa famille. De tous les ouvrages de Tolstoï, La Sonate à Kreutzer est sans doute celui qui dévoile, de la façon la plus remarquable, les paradoxes de son œuvre et de sa personnalité. Jusqu’à la dernière ligne transparaissent le dégoût pour le mariage qui n’est que de la « prostitution légalisée », la haine des femmes « qui se vengent de nous en agissant sur nos sens », sa conviction que, pour obéir à la volonté de Dieu, l’homme doit s’abstenir de procréer. Sa femme, Sofia Andreïevna, qui copie le manuscrit, éprouve, en le lisant, autant de fascination que d’horreur. Sa vengeance restera cachée. Peu connu, même en Russie, À qui la faute ? révèle un talent littéraire nourri par un besoin d’expression personnelle et de justification. Écrit entre 1895-1898, Romance sans paroles répond également à une blessure : la mort à l’âge de sept ans de son dernier enfant. Il reflète par ailleurs sa fascination pour la musique, incarnée par le compositeur Sergueï Taneïev, qui devient pour elle l’unique moyen de reprendre goût à la vie. Quelques années plus tard, Léon Tolstoï fils prend lui aussi la plume pour exprimer sa vision du couple. Désormais, La Sonate à Kreutzer devient une affaire de famille. Dans Le Prélude de Chopin, le fils développe l’idée qu’un mariage précoce et pur, où les deux époux ne font qu’un seul être, est un bien qu’il ne faut surtout pas fuir. Que l’aspiration à la chasteté absolue de l’humanité démontrée dans La Sonate à Kreutzer n’a aucun sens, car elle mène à l’extinction du genre humain. « Le lien conjugal toujours puissant […] illustre le fameux paradoxe d’Oscar Wilde : loin de s’inspirer de la réalité des relations conjugales entre Léon et Sofia Tol.
16. Récits : Hadji Mourat - Le bonheur conjugal - Le faux coupon - Une tourmente de neige
Léon Tolstoï
4.17★ (15)

Hadji Mourat, Le bonheur conjugal, Le faux coupon, Une tourmente de neige.
17. Khodynka
Léon Tolstoï
4.00★ (5)

« La tragédie de Khodynka est une bousculade qui eut lieu le 30 mai 1896 sur le champ de Khodynka, à Moscou, pendant les cérémonies accompagnant le couronnement de l’empereur Nicolas II de Russie. Elle fit 1389 victimes. » Léon Tolstoï nous fait assister au drame personnel que connut la jeune princesse Alexandra en venant assister à ce couronnement où elle s’était mêlée au peuple et fut sauvée in extremis par Emelian, un jeune ouvrier dans la misère. Le conte Khodynka s’achève cependant avec le sourire.
18. Le moujik Pakhom
Léon Tolstoï
5.00★ (10)

Ce conte bien russe (thème, société, style) illustre la phrase mise en exergue : Faut-il beaucoup de terre pour un homme ? « Et le diable était assis derrière le poêle, écoutant tout. Il se réjouit de ce que la femme du paysan eût amené son mari à le braver. Ne s’est-il pas vanté que, s’il avait de la terre, le diable lui-même ne le prendrait pas ? — C’est bien, pensait-il, à nous deux ! je te donnerai beaucoup de terre. C’est par la terre que je te prendrai. »
19. Le réveillon du jeune tsar et autres contes
Léon Tolstoï
3.49★ (207)

Après une longue journée de réunions, décrets et audiences, le jeune tsar s'endort en attendant sa femme pour le réveillon. Lorsqu'il rouvre les yeux, il n'est plus dans son palais mais à la frontière avec la Prusse et voit un soldat tirer sur un contrebandier. Toute la nuit, il voyage ainsi à travers la Russie et prend peu à peu conscience du poids des responsabilités qui lui incombent... Des contes d'une vérité poignante, témoins d'une époque en train de disparaître, par l'auteur d'Anna Karénine.
20. Enfance, Adolescence, Jeunesse
Léon Tolstoï
4.00★ (536)

Ce classique de la littérature de l'enfance a été écrit par un très jeune homme pour qui le souvenir n'est pas lié à la nostalgie, à l'attendrissement poétique, mais qui voit dans l'écriture le seul moyen de se libérer de ses chaînes et d'aborder l'âge d'homme. D'où le ton si particulier de ce livre, sa tension, son étrange et presque aveuglante vérité, son parfum de fraises sauvages. Enfance, adolescence, jeunesse est aussi un des tableaux les plus évocateurs qu'un écrivain nous ait laissés de la Russie du XIXe siècle : la campagne et la vie urbaine, Iasnaïa Poliana et les tavernes de Moscou, les nourrices, les précepteurs, les étudiants, les princes, les bals, le jeu, les maîtres et les esclaves.
21. Enfance
Léon Tolstoï
3.84★ (166)

Russie, milieu du XIXe siècle. Nikolegnka vient d'avoir 10 ans. Sa vie de petit garçon est faite de mille impressions vives et contrastées : les tracasseries et les bontés de Karl Ivanovitch,son vieux précepteur, la chasse à courre et les goûters sur l'herbe, sa chère maman jouant du piano, ses jolies petites sœurs et Mimi, leur sévère gouvernante... Mais un jour, il faut quitter ce paradis pour apprendre les manières du beau monde à Moscou, chez grand-mère, la " babouchka ". Ces premiers pas dans l'univers étrange des adultes amènent bientôt d'autres surprises : la découverte de la camaraderie et de l'amour, mais aussi de la mort. Autour de l'enfant émergent des visages, des paroles : ceux de la vieille noblesse russe etde ses valeurs ancestrales. Un monde à jamais disparu, que le jeune Tolstoï évoque avec tendresse et mélancolie dans ce premier roman autobiographique.
22. Les Récits de Sébastopol
Léon Tolstoï
3.85★ (113)

En 1855, Léon Tolstoï participa à la défense de Sébastopol, dont la chute mit fin à la guerre de Crimée. Quinze ans plus tard, il écrira la vaste fresque de Guerre et Paix. Ces Récits de Sébastopol en sont la préfiguration. On y trouve déjà la tonalité et le rythme du grand roman à venir. On y discerne aussi le même mélange de scènes guerrières et de tableaux intimes.
23. Le bonheur conjugal (Katia)
Léon Tolstoï
4.02★ (142)

La jeune Katia s'ennuie et rêve d'échapper à l'interminable hiver russe qu'elle passe dans la propriété campagnarde de sa famille. Elle attend avec impatience les visites de Serge, un ami de son père. Peu à peu, il lui semble qu'il éprouve de tendres sentiments à son égard, mais que la différence d'âge l'inquiète. Finalement Serge se décide à la demander en mariage... L'auteur d'Anna Karénine nous offre ici un magnifique portrait de femme, ainsi qu'une description subtile et cruelle du mariage.
24. Les trois questions
Jon J. Muth
4.70★ (63)

Quel est le meilleur moment pour agir ? Quelle est la personne la plus importante ? Quelle est la meilleure chose à faire ? S'inspirant d'un conte de Tolstoï, John Muth a créé cette belle histoire sur la compassion et le difficile apprentissage de la sagesse. Une fiction profonde sur le sens de la vie, superbement illustrée par de grandes aquarelles.
25. Philipok
Léon Tolstoï
4.05★ (55)

Un hiver enneigé en Russie. Philipok est triste car il est trop petit pour aller à l'école avec son grand frère. Il a pourtant tellement envie d'apprendre !
26. Qu'est-ce que l'art ?
Léon Tolstoï
3.87★ (93)

Ce livre un peu oublié de Léon Tolstoï est présenté par Michel Meyer comme un texte précurseur de l'esthétique moderne. Selon lui, Tolstoï pose la question essentielle de l'esthétique : comment définir l'art si on ne l'identifie pas à la beauté qui seule ne saurait tenir lieu de fondement à la théorie de l'art ? " Tolstoï a cherché à comprendre le sens de l'art et non à en étudier l'effet... Il a montré par sa réflexion que l'on devait pouvoir penser l'art en dehors du beau compris comme sentiment subjectif. "
27. Le Père Serge
Léon Tolstoï
4.15★ (107)

L'individu " animé d'un immense amour-propre ", dont le but est d'" atteindre la perfection et le succès dans toutes les entre-prises, et d'obtenir ainsi l'admiration et les louanges de son entourage", cet individu-là, brusquement contrarié dans son élan par un détail qui l'insupporte, peut-il, tournant le dos au monde, se consacrer à Dieu ? Ou bien, pour être plus précis : si la décision d'un tel être se trouve motivée par le désir de montrer à tous son mépris, se peut-il que, libérant alors une religiosité jusque-là étouffée par son orgueil, il se délivre de la pesanteur grâce à la soumission aux règles monastiques et ascétiques ? Telle est, brièvement exposée, la problématique du Père Serge. Cette nouvelle qui, pour être souvent passée inaperçue dans l'oeuvre de Tolstoï, n'en constitue pas moins, en même temps que son écrit le plus serré, le plus fondamental, une parabole à la fois violente, sobre et universelle digne de prendre place parmi les grands témoignages spirituels.
28. Du suicide
Léon Tolstoï
3.54★ (49)

Tolstoï commença la rédaction de cet essai, intitulé Du suicide, en mars 1910, peu de temps avant sa mort. C’est l’un de ses tout derniers textes. Il en reprit la rédaction quelques mois plus tard, après avoir visité deux hôpitaux psychiatriques, orientant sa réflexion sur la folie. Les nombreux brouillons et les variantes attestent du long travail de l’auteur qui revient une fois encore, avec un ton violent et dépouillé des artifices du style, sur cette tragédie qui l’a souvent hanté. Tolstoï répond à de nombreux correspondants, candidats au suicide, qui s’adressent à l’écrivain devenu à l’époque un sage universellement connu. Il dénonce la folie du monde, reliant constamment dans son analyse la question politique à la problématique personnelle. Il ne fait pas reposer la responsabilité de cette folie uniquement sur les contradictions personnelles dans lesquelles se débattent les individus ou sur la perversion des institutions, mais il montre le rapport profond qui existe entre le social et l’individuel.
29. Confession
Léon Tolstoï
4.54★ (139)

Voici, réunis pour la première fois dans un même ouvrage, des écrits brûlants de l'un des plus grands écrivains de tous les temps, Léon Tolstoï. Ils sont chargés d'une telle intensité spirituelle qu'ils peuvent changer le regard porté sur le message de Jésus-Christ. Complètement inconnue du public français et longtemps interdite par la censure, Confession, parue en 1881, est une oeuvre bouleversante à consonances très largement autobiographiques et totalement originale. Tolstoï y déploie le paysage d'une âme désespérément séparée de Dieu, désertée par la grâce, seule face à l'obsession de la mort. Aveu d'une puissance rare, même chez un écrivain aussi considérable, précisément parce qu'il abandonne tout artifice littéraire, inévitablement entaché de péché dans sa nouvelle vision du monde, pour conférer aux mots une sorte d'énergie primitive, une signification transparente libérée de toute médiation. Nous sommes ici au coeur de la vérité tolstoïenne si proche de la sainteté, témoins fascinés d'une expérience unique, relatée dans une langue limpide et par-là même universelle.
30. La Puissance des ténèbres
Léon Tolstoï
4.30★ (27)

Ecrite et publiée en 1886, La Puissance des Ténèbres est la version définitive, avec des variantes de l'Acte IV, d'une pièce conçue "pour le peuple", que Tolstoï avait intitulée primitivement : Quand une patte est prise l'oiseau est perdu. " Le sujet de La Puissance des ténèbres", reconnait Tolstoï, "m'a été presque entièrement fourni par un authentique procès criminel qui eu lieu à Toula. Tout come ma pièce, un homme avait tué l'enfant qu'il avait eu de sa belle-fille. J'ai ajouté le meurtre du mari, empoisonné par sa jeune femme, mais les principaux personnages du drame sont empruntés à la vie réelle."
31. Souvenirs et récits
Léon Tolstoï
4.58★ (41)

Ce volume contient les oeuvres suivantes : Enfance, Adolescence, Jeunesse - Souvenirs - Les Récits de Sébastopol - Le Bonheur conjugal - Les Cosaques - Polikouchka - Le Cheval - La Mort d'Ivan Ilitch - La Sonate à Kreutzer - Le Diable - Maître et Serviteur - Le Père Serge - Le Faux Coupon - Hadji Mourat. Traduit du russe par Gustave Aucouturier, Édouard Beaux, Jean Fontenoy, Sylvie Luneau, Brice Parain, Pierre Pascal et Boris de Schloezer, préface de Sylvie Luneau.
32. Une paysanne russe
Léon Tolstoï
3.81★ (112)

A la veille de l'abolition du servage, Anissia est mariée de force à Danilo. La vie est rude pour le jeune couple mais Anissia sait apprécier les joies simples de l'existence. Arrêté pour vol de bétail, Danilo est envoyé en Sibérie. Anissia décide de le suivre. Commence alors un long voyage vers la tragédie. Cent ans après sa première publication, cet inoubliable destin de femme, sublimé par la traduction d'Anne Coldefy-Faucard, n'a rien perdu de sa force ni de son authenticité.
33. Contes et histoires vraies de Russie
Léon Tolstoï
3.38★ (31)

Tolstoï a écrit des contes et des histoires vraies en pensant aux enfants des paysans de son domaine d'Iasnaïa-Poliana. Il a composé un recueil de récits gradués accessibles à tous en évitant les inexactitudes et les exagérations dans les faits comme dans les sentiments. Ces textes sont un exemples de ce qu'un grand écrivain peur faire quand il prend au sérieux les enfants.
34. L'Esclavage Moderne
Léon Tolstoï
4.29★ (49)

Pour délivrer les hommes, il n'y a qu'un moyen: détruire les gouvernements. En dépit de la fascination que les gouvernements exercent sur les peuples, le temps bientôt sera passé, où les sujets avaient pour leurs maîtres une sorte de respect religieux. Le moment est proche, où le monde comprendra enfin que les gouvernements sont des institutions inutiles, funestes et au plus haut point immorales, qu'un homme qui se respecte ne doit pas soutenir et qu'il ne doit pas exploiter à son profit. Et quand ces hommes auront compris cela, ils cesseront de collaborer à l'oeuvre des gouvernements en leur fournissant des soldats et de l'argent. Alors tombera de lui-même le mensonge qui tient les hommes en esclavage. Il n'y a pas d'autres moyens d'affranchir l'humanité.
35. Ivan l'Imbécile
Léon Tolstoï
3.64★ (26)

Il était une fois un riche moujik. Dans quel Etat vivait-il et sous quel règne ? Je l'ai oublié. Ce moujik fortuné avait trois fils : Semione la Bataille, Tarass le Ventru, Ivan l'Imbécile et une fille, Malania, muette, aux oreilles pendantes. Semione s'en alla à la guerre servir le tsar, et Tarass au gros ventre partit pour la ville faire du commerce chez un marchand. Quant à Ivan le petit sot, il resta à la maison avec Malania pour travailler à la sueur de son front. Semione la Bataille ne s'arrêta de combattre qu'après avoir obtenu un haut grade et épousé la fille d'un seigneur. Traitement magnifique, riche patrimoine, et pourtant Semione n'arriva jamais à joindre les deux bouts. Le mari amasse et tout file entre les doigts de l'épouse. Toujours sans le sou, Semione la Bataille vient chez l'intendant de son domaine toucher ses revenus.
36. Un cas de conscience
Léon Tolstoï
3.67★ (21)

Un cas de conscience
37. Mikhaïl (Moujik Pkhom)
Léon Tolstoï
4.00★ (20)

Dans ce conte fantastique, les personnages sont un savetier, sa femme, une voisine qui a adopté deux enfants, un barine et enfin un inconnu, ange déchu qui fait pénitence sur terre. Les pensées les plus hautes, les actes sublimes sont présentées sous l'apparence de faits insignifiants. La langue de ces gens est celle de tous les paysans, qui sont avares de leurs paroles, mais sous cette petite histoire plane une sublime et consolante philosophie, une philosophie résumée en la seule parole du Christ : "aimez-vous les uns les autres". L'amour mystique de l'être humain, la vision proprement révolutionnaire du christianisme y éclate encore plus que clairement que dans ses textes les plus connus.
38. D'où vient le mal
Léon Tolstoï
4.04★ (40)

D’où vient le mal est la réponse d’un ermite à quatre animaux : « Ce n’est ni de la faim, ni de l’amour, ni de la méchanceté, ni de la peur que viennent tons nos malheurs : c’est de notre propre nature que vient le mal ; car c’est elle qui engendre et la faim, et l’amour, et la méchanceté, et la peur. »
39. Notes d'un fou
Léon Tolstoï
3.95★ (26)

En août 1869, Tolstoï part en voyage avec un serviteur pour acheter une propriété dans l’Est. Le soir, il fait halte dans une auberge d’un village nommé Arzamas et, à 2 heures du matin, il se sent terrassé par une crise d’angoisse, de terreur encore jamais ressentie : « Brusquement, ma vie s’arrêta […] Je n’avais plus de désir ; je savais qu’il n’y avait rien à désirer. La vérité est que la vie était absurde. J’étais arrivé à l’abîme et je voyais que, devant moi, il n’y avait rien que la mort. Moi, l’homme bien portant et heureux, je sentais que je ne pouvais plus vivre. » En 1884 le souvenir de la nuit d’Arzamas deviendra le sujet de Notes d’un fou.
40. Les Insurgés
Léon Tolstoï
4.12★ (71)

Écrits entre 1860 et 1906, ces récits illustrent la lutte contre le pouvoir despotique du tsar. Tolstoï y dénonce la violence militaire (Après le bal raconte le désamour du narrateur pour une jeune fille dont il a surpris le père, colonel, organisant la bastonnade d'un soldat) et s'interroge sur la violence révolutionnaire ? notamment celle des "décembristes", auteurs de la tentative de coup d'État du 14 décembre 1825. À la fin de sa vie le ton se fait religieux, exprimant le besoin de repentir (Notes posthumes? reprend la fameuse légende du tsar Alexandre Ier se faisant passer pour mort et allant finir sa vie en Sibérie, sous un faux nom, par expiation volontaire). Comment construire une société plus juste, une société meilleure? Tolstoï exprime ici un engagement philosophique, littéraire et moral : l'engagement d'une vie.
41. Sur la non-violence et le patriotisme
Léon Tolstoï
4.50★ (14)

Les textes présentés ici, sont tous inédits en français. Sous forme d’articles ou de lettres, ils prônent la non-violence comme seule forme de résistance à l’oppression exercée par les institutions étatiques – gouvernements, armées, Églises. Au travers de ces articles et de sa correspondance avec Ghandi, Tolstoï dénonce le patriotisme – notion purement artificielle à l’époque moderne, prônée par les organes de pouvoir contre les peuples qui devraient entretenir des relations fraternelles – et apporte une réflexion sur la place de la violence dans l’histoire et son rôle dans la construction de notre société.
42. Contes, récits, fables : 1869-1872
Léon Tolstoï
3.92★ (35)

De toutes ses œuvres ce livre est sans doute celui auquel Tolstoï fut le plus attaché. Il était certain en effet « d'avoir élevé un monument » en composant l’Abécédaire dont Les Quatre Livres de lecture sont extraits. C’est que l’auteur de La Guerre et la Paix a été dominé dans sa vie passionnée par diverses préoccupations maîtresses au premier rang desquelles figurait l’éducation du peuple auquel il a souhaité donner le goût de la lecture, porte de l’esprit critique qui mène à la citoyenneté. C’est à cette fin que, de retour à Iasnaïa Poliana après avoir démissionné de l’armée en 1849, il ouvrit une école pour enfants. Ce livre est le fruit de cette expérience et Tolstoï affirmait « sa supériorité sur tous les autres livres ». Il avait toujours aimé les histoires et l’on trouvera dans ce volume toutes celles qu’il aimait raconter. Ces Contes, récits et fables nous instruisent autant qu’ils nous distraient. C’est bien là ce que la littérature peut nous apporter de mieux.
43. L'Argent et le Travail
Léon Tolstoï
5.00★ (11)

L’argent et le travail est une réflexion, d’une étonnante actualité, sur l’argent comme fait de société, où assurément celui-ci est désigné comme symptôme et moyen d’asservissement, mais qu’il convient de replacer dans un mécanisme plus général de violence exercé par les uns contre les autres : la ville et ses accumulations parasitaires n’en sont que l’ultime manifestation, la plus perverse, la plus criante, la plus injuste. Le travail manuel devient alors une nécessité vitale et la seule vraie valeur traditionnelle. Le problème central, selon Tolstoï, est donc l’argent : en théorie, il devrait représenter le travail, dans la réalité il n’est que le signe conventionnel qui donne le droit ou le moyen de profiter du travail d’autrui. Tolstoï distingue dans l’histoire de l’humanité trois formes de servitude : l’esclavage personnel imposé par la violence ; l’esclavage imposé par la faim et, enfin, l’asservissement par l’impôt, caractéristique des systèmes monétaires et du despotisme centralisé. Dans ces conditions, que faire ? Retourner à la campagne, donner son argent et se débarrasser ainsi de la source du mal ? Supprimer les villes, foyers de parasites où le plus riche appauvrit le plus démuni ? Se mettre au travail, en supprimant tous les facteurs d’inégalité, en se rapprochant de la production réelle en vue d’une société fraternelle ? Les deux textes rassemblés ici sous le titre L’Argent et le Travail ont été publiés pour la première fois en 1892. On y découvre l’homme et l’écrivain contestataire, engagé, conscient des contradictions dues à sa propre condition. Ses réflexions trouvent un écho prophétique et visionnaire dans les grands bouleversements politiques du XXe siècle et dans les secousses économiques du XXIe siècle.
44. Les chemins de la misère
Léon Tolstoï
5.00★ (8)

De nos jours, la plupart de ces miséreux sont des pauvres qui vagabondent sans besace, jeunes pour la plupart, et qui ne sont pas infirmes. Ils sont tous dans l'état le plus pitoyable qui soit, pieds nus, en guenilles, décharnés, tremblant de froid. On leur demande : " Où allez-vous ? " Et la réponse est presque immuable : " Chercher du travail " ou "J'ai cherché du travail, mais je n'en ai pas trouvé, je rentre chez moi. Il n'y a pas de travail, partout on ferme les entreprises. "
45. Ainsi meurt l'amour
Léon Tolstoï
3.30★ (21)

En 1850, à Moscou, le jeune Serge Ivine, "beau garçon à l'âme fraîche, non encore entamée par le remords des fautes commises ", vit au sein de la belle société, la tête pleine de rêves et de nobles sentiments. Le prince Kornakov, son mentor, n'aura de cesse de ridiculiser la pureté de son protégé. De la naissance de l'amour à la fin, Tolstoï analyse avec brio les passions de l'âme qui, inexorablement, s'échouent sur le rivage de la vie quotidienne.
46. Idylles paysannes
Léon Tolstoï
4.17★ (15)

Ces contes, traduits en 1925 par Emmanuel Bove et joliment illustrés par son ami Georges d’Ostoya, posent un regard aigu sur la société paysanne russe au tournant du xxe siècle. Ils témoignent d’une époque où les grands auteurs éprouvaient une responsabilité à l’égard de la population.
47. Le bonheur conjugal (Katia)
Léon Tolstoï
4.02★ (142)

Tolstoï écrit cette nouvelle en 1859. Elle est perçue, notamment par Romain Rolland, comme étant « l oeuvre la plus pure qui soit jamais née de lui ». Il ajoute également que « c est le miracle de l amour ». Cet ouvrage se démarque du reste de la production de Tolstoï dans le sens où pour la première fois, l'auteur choisi de se glisser dans la peau d'une femme pour raconter son récit. Avec des mots emplis d'émotions il retrace sa propre expérience du mariage et anticipe toutes les étapes qui attendent son amour : des moments les plus heureux, au doutes et aux déchirures. Cet ouvrage est en version bilingue. Il contient de nombreuses clefs pour comprendre le russe: des explications de textes et de nombreux mots de vocabulaires.
48. L'Evangile expliqué aux enfants
Léon Tolstoï
3.33★ (24)

C’est en 1908 que Tolstoï publia ce récit limpide, qui expose la vie et la pensée originelle du Christ. Profondément croyant, l’auteur de La Guerre et la Paix avait rompu avec toutes les institutions religieuses qui l'avaient excommunié en 1901. Refusant tous les miracles de la tradition chrétienne et les dogmes comme ceux de l’Immaculée Conception ou de la Trinité, il élabora une philosophie chrétienne qui marqua le début des théories de la non-violence de Gandhi, notamment. La simplicité de son exposé, le retour à une sagesse chrétienne des origines débarrassée de ses superstitions font de cet exposé d’une centaine de feuillets un texte passionnant à la fois pour comprendre l’engagement de Tolstoï dans la vie sociale, politique, philosophique de son temps.
49. Le Cadavre vivant - Et la lumière luit dans les ténèbres
Léon Tolstoï
4.14★ (14)

PETOUCHKOV. et le corps,on ne l'a pas retrouvé? FEDIA. Et si. Figurez-vous. Une semaine plus tard, ils ont trouvé un corps.
50. Le quatrième bastion - Le Porte-drapeau - Le Tchétchéne
Léon Tolstoï
3.06★ (25)

Léon Tolstoï, dont Maxime Gorki disait qu'il était un " homme humanité ", et que Gandhi qualifiait de " titan de Russie ", fut d'abord un soldat. L'occupation du Caucase et le siège de Sébastopol lui inspirèrent plusieurs récits qui, tels des reportages de guerre, sont à la fois teintés de lyrisme et de réalisme, comme toute l'oeuvre de l'écrivain. " Si vous avez les nerfs endurcis, vous passez par la porte et entrez à gauche dans la chambre où l'on fait les pansements et les opérations. (...) Vous verrez le couteau tranchant, recourbé, entrer dans les chairs blanches et saines ; vous verrez le blessé recouvrez tout à coup ses sens et vous l'entendrez pousser des cris déchirants, des imprécations (...). Vous verrez des scènes affreuses qui remueront tout votre être ; vous assisterez au spectacle de la guerre. "
51. Écrits politiques
Léon Tolstoï
4.33★ (14)

La plupart des écrits où Tolstoï exprime ses idées anarcho-pacifistes n'ont pas été publiés en français depuis environ un siècle. Le présent recueil donne aux lecteurs contemporains l'occasion de découvrir cet aspect méconnu mais fascinant de son oeuvre : le Tolstoï libertaire, hérétique, censuré par l'État, excommunié par l'Église, qui rêvait d'un monde sans violence où triompheraient l'amour, la paix et la fraternité universelle.
53. Les deux vieillards
Léon Tolstoï
4.50★ (10)

« Deux vieillards avaient fait voeu d’aller à Jérusalem en pèlerinage. L’un d’eux était un riche moujik : il s’appelait Efimrassitch Schevelev ; l’autre, Élysée Bodrov, n’était pas riche. - Eh ! bien, compère, dit Élysée, à quand l’accomplissement de notre voeu? [...] » Dans ce conte édifiant et naïf, Tolstoï enrichit encore notre connaissance de la vie pitoyable des pauvres moujiks.
55. Confession
Léon Tolstoï
4.54★ (139)

Mémoires de Léon Tolstoi.
56. La Foi Universelle
Léon Tolstoï
Ce livre a été parfaitement mis en page pour une lecture agréable sur Kindle, avec une table des matières interactive. En voici un extrait : Qu'est-ce que la religion ? De tous temps, et dans toutes les sociétés humaines, il est des périodes où la religion commence d'abord à s'écarter de son principe fondamental ; puis, en déviant de plus en plus, elle perd complètement sa signification originelle, et finalement se fige dans des formes rigides. Dès lors, son action sur les hommes diminue progressivement. Durant ces périodes, la minorité instruite, tout en ne croyant pas à la doctrine religieuse dominante, feint d'avoir foi, la jugeant nécessaire pour maintenir les masses populaires dans le respect du régime social établi. De son coté, le peuple, tout en s'en tenant par inertie aux formes religieuses existantes, n'observe pas les lois de la religion, mais simplement les coutumes populaires et les lois de l'État. Ce phénomène s`était produit à plusieurs reprises dans l'histoire de l'humanité. Mais jamais les choses ne se sont passées comme aujourd'hui, dans notre société chrétienne. Jamais on n'a vu la minorité dirigeante, riche et instruite, ayant une influence sur les masses, ne pas croire à la religion dominante ; nous la voyons même affirmer qu'à notre époque on n'a besoin d'aucune croyance et suggérer à ceux qui doutent de la religion dominante que celle-ci a fait son temps, est devenu inutile, voire nuisible en tant qu'organe social, de même que l'appendice du gros intestin dans l'organisme humain. Au lieu d'étudier la religion comme un phénomène que nous connaissons par notre expérience intérieure, on l'examine comme une manifestation extérieure, comme une sorte de maladie, dont souffrent certains et que nous ne pouvons diagnostiquer qu'à l'aide de symptômes extérieurs. Suivant les uns, la religion tire son origine de la spiritualisation de tous les phénomènes de la nature (l'animisme) ; suivant les autres, elle provient de l'idée d'une communication possible avec nos morts ; enfin, les troisièmes y voient la conséquence de la crainte que nous inspirent les forces naturelles. Et comme la science a prouvé, ? raisonnent nos savants, ? que les arbres et les pierres ne sauraient être animés, que les morts ne sentent plus comme les vivants et que tous les phénomènes naturels s'expliquent par des causes naturelles, il n'y a plus aucune nécessité de posséder une religion ni s'embarrasser des entraves dont elle paralyse l'esprit humain...
57. Le peu de terre qu'il faut à l'homme
Léon Tolstoï
4.33★ (13)

Le peu de terre qu'il faut à l'homme"La plus grande histoire que la littérature ait donnée au monde" (James Joyce)Un magnifique récit sur l'incapacité de l'homme à apprécier ce qu'il possède ...Nouvelle dont le titre original est : "Il faut peu de place sur terre à l'homme" extraite du livre "Pourquoi l'on tient à la vie" par Léon TolstoïL'histoire originale est suivie d'une version abrégée et simplifiée rédigée par Patricia Chaibriant pour la raconter aux enfants...
58. Le refus d'obéissance : Ecrits sur la révolution
Léon Tolstoï
4.06★ (26)

En 1905, alors que le régime tsariste se désagrège et que les soulèvements se multiplient en Russie, la voix de Léon Tolstoï s'élève au-dessus de la mêlée. Ce chrétien excommunié, constamment en butte à la censure, ne s'en prend pas seulement à l'autocratie ; il critique aussi les desseins des révolutionnaires, libéraux ou socialistes. Il accuse les meneurs urbains de tromper le peuple, de conduire les masses paysannes dans une impasse : celle de la modernisation du pays, de son industrialisation et de son occidentalisation rampante. Peu importe la forme du gouvernement, qu'il s'agisse d'une monarchie absolue ou d'une république sociale-démocrate : puisque celui-ci est fondé sur la violence et l'oppression, il doit être combattu en tant que tel. Dans la lignée de Thoreau et de La Boétie, Tolstoï appelle à l'insoumission. Le pouvoir d'une minorité reposant sur la servitude volontaire de chacun, il s'agit de refuser d'obéir, de ne plus participer à un régime tyrannique quel qu'il soit. L'affranchissement des travailleurs ne pourra venir que d'eux-mêmes, quand ils décideront de ne plus servir les puissants, quand ils opteront pour le perfectionnement moral, l'entraide et la vie des champs, enracinés sur un sol soustrait à la propriété foncière. La terre et la liberté, l'autodétermination des paysans dans les communes rurales : tel est l'horizon que défend l'anarchiste russe.
60. Le Cierge
Léon Tolstoï
4.00★ (9)

Un cierge, c'est peu de chose : un peu de cire et une petite flamme. Mais un cierge, ce peut être bien plus : un espoir, une prière, un amour.
62. Jeunesse - Souvenirs
Léon Tolstoï
4.17★ (11)

- Traduction : Sylvie Luneau - Le Livre de Poche n° 3155 - Librairie Générale Française - 1ère édition dans cette collection : 1971 - 443 pages
63. Sur l'importance du refus du service militaire
Léon Tolstoï
3.67★ (8)

Léon Tolstoï (1828-1910) dans son essai Sur l'importance du refus du service militaire invite les citoyens à une forme de sédition au nom de la liberté des peuples et du droit de disposer de soi-même en toute quiétude. Au nom de la "doctrine du Christ" qui l'anime depuis un certain temps, Tolstoï à ne plus courber l'échine devant le despotisme des gouvernants. C'est ainsi qu'il revêt la noble parure de l'écrivain engagé dont l'aura et l'audience dépassent la Russie. Contre l'oppression, contre les oppresseurs, Tolstoï fédère et apporte son soutien. La correspondance ici reproduite entre Tolstoï et les docteurs Skarvan et Makovitzky ainsi que l'article du docteur Skarvan " Le refus du service militaire" relaient l'influence que la contestation initiée par Tolstoï eut sur une partie de la population en Russie, comme en Europe.
64. Polikouchka - Une tourmente de neige ( Ed.1886)
Léon Tolstoï
Polikouchka ; [Suivi de : Une tourmente de neige] (5e édition) / Comte Léon Tolstoï ; traduit, avec l'autorisation de l'auteur, par E. Halpérine Date de l'édition originale : 1886 Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF. Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique. En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles. Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d'un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
65. Le chemin de la vie
Léon Tolstoï
4.70★ (18)

A la fin de sa vie, Tolstoï entend résumer et présenter les pensées exprimées par les sages universellement reconnus et par les fondateurs des religions les plus répandues de tous les temps et de tous les pays. Toutes ces pensées, pour lui, délivrent le sens et le but suprême de la vie. Elles tracent ainsi le «chemin de la vie», titre original de ce livre qui deviendra, dans sa traduction française en 1912, « Pensées de l'Humanité ». Mais il s'agit surtout de son oeuvre testamentaire, celle qu'il entoura de plus de soin durant ses dernières années et dont il corrigeait les épreuves jusqu'à sur sa couche de mourant. Témoignage bouleversant et impressionnant des interrogations de l'auteur russe sur l'éducation, le couple, la paix, l'amour, la vie après la mort... au travers des plus grandes pensées et des plus grandes sagesses de l'humanité.
66. Oeuvres posthumes
Allan Kardec
4.33★ (12)

Tout sur les principes fondamentaux du spiritisme et la manifestation des esprits. Un très bon complément aux autres ouvrages du Maître.
68. Les gouvernants sont immoraux
Léon Tolstoï
3.33★ (7)

Tout le monde se rappelle Tolstoï comme un immense romancier, mais on a injustement oublié l’essayiste qu’il a aussi été tout au long de sa vie. Et tous ces essais, de sa jeunesse à sa mort, n’ont eu qu’un propos : dénoncer la violence institutionnelle, qu’elle soit le fait des gouvernements, de l’armée ou de l’Eglise. Dans Les gouvernants sont immoraux, Tolstoï prend appui sur la guerre russo-japonaise de 1905 (première défaite d’un peuple blanc face à un peuple de couleur), ainsi que sur la révolution russe de la même année ; dans l’un et l’autre cas, ce qu’il attaque, c’est l’odieux principe d’autorité d’un « chef » sur d’autres hommes, qui les conduits à se renier, à tuer, à être malheureux. Contre « l’inutilité de l’Etat », Tolstoï propose un christianisme révisé, aussi loin de la soumission forcée que de l’obéissance volontaire. Une des nombreuses insolences qui lui a valu d’être excommunié par l’Eglise orthodoxe de son pays. Etienne de La Boétie et son Discours de la servitude volontaire n’ont pas eu de plus noble successeur. 113 ans après sa publication, une leçon de liberté toujours vivace.
69. Pourquoi l'on tient à la vie : scènes de la vie russe
Léon Tolstoï
5.00★ (5)

Cette reprise d'un recueil publié en 1891 par la Librairie Blériot à Paris, contient sept contes : Pourquoi l’on tient à la vie Le petit cierge Les deux vieillards Trois façons de mourir Éteins le feu pendant qu’il est encore temps Qu’il faut peu de place sur terre à l’homme Le grain de blé.
72. Les Récits de Sébastopol
Léon Tolstoï
3.85★ (113)

L'aube matinale colore l'horizon au-dessus du mont Sapoun ; la surface de la mer, d'un bleu profond, s'est débarrassée des ombres de la nuit et n'attend que le premier rayon du soleil pour étinceler d'un joyeux éclat ; de la baie, enveloppée de brouillard, souffle un vent froid : point de neige ; le sol est noir, mais la gelée pique le visage et craque sous les pieds. Le murmure incessant des vagues, rompu à longs intervalles par le roulement sourd du canon, trouble seul le calme de la matinée. Tout est silencieux sur les bâtiments de guerre : le sablier vient de marquer la huitième heure. L'activité du jour remplace peu à peu du côté nord la tranquillité de la nuit. Ici un détachement de soldats va relever les sentinelles, et on entend cliqueter leurs fusils ; un médecin se dirige à pas pressés vers son hôpital ; un soldat se glisse hors de sa hutte, lave à l'eau glacée sa figure hâlée, se tourne vers l'orient et fait sa prière accompagnée de rapides signes de croix. Là un énorme et lourd fourgon, dont les roues grincent, tiré par des chameaux, atteint le cimetière, où l'on va enterrer les morts entassés presque jusqu'au faîte de la voiture. Vous approchez du port, et vous êtes désagréablement surpris par un mélange d'odeurs : on y sent le charbon de terre, le fumier, l'humidité, la viande. Des milliers d'objets divers : du bois, de la farine, des gabions, de la viande, jetés en tas deci delà ; des soldats de différents régiments, les uns munis de fusils et de sacs, d'autres sans fusils ni sacs, s'y pressent en foule ; ils fument, se querellent et transportent des fardeaux sur le bateau à vapeur stationné près du pont de planches et prêt à partir. De petites embarcations particulières, pleines de monde de toute sorte, de soldats, de marins, de marchands et de femmes, abordent au débarcadère et en repartent sans cesse. « Par ici, Votre Noblesse, pour la Grafskaya ! » et deux ou trois marins retraités se lèvent dans leurs bateaux et vous offrent leurs services. Vous choisissez le plus proche, vous enjambez le cadavre à moitié décomposé d'un cheval noir couché dans la boue à deux pas du bateau, et vous allez vous asseoir au gouvernail. Vous quittez la rive : autour de vous, la mer brille au soleil du matin ; devant vous, un vieux matelot dans un pardessus en étoffe de poil de chameau et un jeune garçon aux cheveux blonds rament avec diligence. Vos yeux se portent sur ces navires gigantesques aux coques rayées, disséminés dans la rade ; sur ces chaloupes, points noirs, voguant sur l'azur scintillant du flot ; sur les jolies maisons de la ville, aux tons clairs, que le soleil levant teinte en rose ; sur la blanche ligne d'écume autour du môle et des vaisseaux coulés à fond, dont les pointes noires des mâts émergent tristement çà et là au-dessus de l'eau ; sur la flotte ennemie servant de phare dans le lointain cristallin de la mer ; et, enfin, sur l'onde écumante dans laquelle se jouent les globules salins que les rames lancent en l'air. Vous entendez à la fois le son uniforme des voix que l'eau porte jusqu'à vous et le bruit grandiose de la canonnade qui semble augmenter de force à Sébastopol...
73. Aux travailleurs : Où est l'issue ? Le grand crime
Léon Tolstoï
4.50★ (7)

L'aube matinale colore l'horizon au-dessus du mont Sapoun ; la surface de la mer, d'un bleu profond, s'est débarrassée des ombres de la nuit et n'attend que le premier rayon du soleil pour étinceler d'un joyeux éclat ; de la baie, enveloppée de brouillard, souffle un vent froid : point de neige ; le sol est noir, mais la gelée pique le visage et craque sous les pieds. Le murmure incessant des vagues, rompu à longs intervalles par le roulement sourd du canon, trouble seul le calme de la matinée. Tout est silencieux sur les bâtiments de guerre : le sablier vient de marquer la huitième heure. L'activité du jour remplace peu à peu du côté nord la tranquillité de la nuit. Ici un détachement de soldats va relever les sentinelles, et on entend cliqueter leurs fusils ; un médecin se dirige à pas pressés vers son hôpital ; un soldat se glisse hors de sa hutte, lave à l'eau glacée sa figure hâlée, se tourne vers l'orient et fait sa prière accompagnée de rapides signes de croix. Là un énorme et lourd fourgon, dont les roues grincent, tiré par des chameaux, atteint le cimetière, où l'on va enterrer les morts entassés presque jusqu'au faîte de la voiture. Vous approchez du port, et vous êtes désagréablement surpris par un mélange d'odeurs : on y sent le charbon de terre, le fumier, l'humidité, la viande. Des milliers d'objets divers : du bois, de la farine, des gabions, de la viande, jetés en tas deci delà ; des soldats de différents régiments, les uns munis de fusils et de sacs, d'autres sans fusils ni sacs, s'y pressent en foule ; ils fument, se querellent et transportent des fardeaux sur le bateau à vapeur stationné près du pont de planches et prêt à partir. De petites embarcations particulières, pleines de monde de toute sorte, de soldats, de marins, de marchands et de femmes, abordent au débarcadère et en repartent sans cesse. « Par ici, Votre Noblesse, pour la Grafskaya ! » et deux ou trois marins retraités se lèvent dans leurs bateaux et vous offrent leurs services. Vous choisissez le plus proche, vous enjambez le cadavre à moitié décomposé d'un cheval noir couché dans la boue à deux pas du bateau, et vous allez vous asseoir au gouvernail. Vous quittez la rive : autour de vous, la mer brille au soleil du matin ; devant vous, un vieux matelot dans un pardessus en étoffe de poil de chameau et un jeune garçon aux cheveux blonds rament avec diligence. Vos yeux se portent sur ces navires gigantesques aux coques rayées, disséminés dans la rade ; sur ces chaloupes, points noirs, voguant sur l'azur scintillant du flot ; sur les jolies maisons de la ville, aux tons clairs, que le soleil levant teinte en rose ; sur la blanche ligne d'écume autour du môle et des vaisseaux coulés à fond, dont les pointes noires des mâts émergent tristement çà et là au-dessus de l'eau ; sur la flotte ennemie servant de phare dans le lointain cristallin de la mer ; et, enfin, sur l'onde écumante dans laquelle se jouent les globules salins que les rames lancent en l'air. Vous entendez à la fois le son uniforme des voix que l'eau porte jusqu'à vous et le bruit grandiose de la canonnade qui semble augmenter de force à Sébastopol...
74. Cuánta tierra necessita un hombre
Léon Tolstoï
Miguel Ángel Díez adapta al género de la novela gráfica uno de los más célebres cuentos de León Tolstoi (1828-1910), Cuánta tierra necesita un hombre, con motivo del centenario de la muerte del escritor. La narración aparece ingeniosamente entremezclada con otros de sus relatos, y está ilustrada con habilidad, delicadeza e inteligencia. (Edition Edelvives)
75. Quarante ans
Léon Tolstoï
4.75★ (7)

Quarante Ans, légende petite-russienne, « écrite par le célèbre historien russe Kostomarov, fut publiée dans le Journal de Gatzouk. Elle plut beaucoup au comte L. Tolstoï, qui la remania, l’abrégea et en écrivit entièrement le dernier chapitre… Nous publions ici un résumé de cette légende d’après la version de Kostomarov et intégralement la fin inédite qui est du grand écrivain. » « Trofine Sémionovitch se rendit sur les lieux de son crime et, à minuit, une voix lui dit : « Je te punirai dans quarante ans. » [...] Souvent le remords torturait Trofine. Il résolut de se confesser à l’archevêque et lui raconta tout. L’archevêque le rassura, en lui disant que malgré l’énormité du crime, il l’avait racheté par vingt années de travail et de probité et que s’il faisait construire une belle église, Dieu lui pardonnerait. Il fit bâtir l’église. [...] Mais la fatale quarantième année était venue. Il attendait avec effroi le châtiment qui allait le frapper. » À ce moment commence « la fin inédite » écrite par Tolstoï…
77. Les Décembristes
Léon Tolstoï
Ce livre comporte une table des matières dynamique, a été relu et corrigé. Extrait: Ce n'est pas ici le lieu de rappeler en détail comment les abus de toutes sortes, ? l'absence de toute loi digne de ce nom, de toute garantie publique, la vénalité des juges, des fonctionnaires et des employés de tout étage, la fraude pratiquée sur une vaste échelle, les dénis de justice érigés en habitude, l'oppression des petits par les grands, et la servilité de tous, ? devaient amener et amenèrent, en effet, la création d'un parti de mécontents, avides de légalité, de justice, de liberté ; ? comment des sociétés secrètes se formèrent de toutes parts, pour se réunir bientôt en deux faisceaux parallèles : la Société du Nord qui eut pour chef nominal le prince Troubetzkoï dont la faiblesse, à l'heure de la lutte, alla jusqu'à la lâcheté, pour chef réel, le poète Conrad Ryléïev, homme de tête et de c?ur, humain et ferme, le plus brave, le plus désintéressé des patriotes, et pour affidés principaux le fougueux prince Obolensky, le bouillant Iakoubovitch, Pierre Kakhovski, non moins pressé d'agir, et les frères Bestoujev, plus poètes que soldats, amis personnels et confidents de Ryléïev ; ? et la Société du Sud, fortement organisée.
79. Que faire ? (suivi de) La famine
Léon Tolstoï
5.00★ (4)

Le peuple a faim parce que nous mangeons trop À la vue de cette faim, de ce froid et de cette humiliation de milliers d hommes, je me convainquis que l existence à Moscou de gens vivant de cette vie était un crime. Et nous, pendant ce temps, nous nous rassasiions de filets et d esturgeons, et recouvrions nos parquets et nos chevaux de draps et de tapis. Quoi que pussent dire les savants du monde entier sur la nécessité d un tel ordre de choses, cela était un attentat sans cesse commis et répété et moi, dans mon luxe, j étais coupable non seulement de complaisance, mais encore de complicité. Le petit groupe d hommes qui domine la masse des travailleurs, jouissant de tout ce qu elle produit, vit dans l oisiveté, dans un luxe insensé, et dépense inutilement et immoralement le produit du travail de millions d êtres.
80. À la recherche du bonheur (Ce qui fait vivre les hommes)
Léon Tolstoï
4.45★ (40)

Ce livre est une oeuvre du domaine public éditée au format numérique par Norph-Nop. L’achat de l’édition Kindle inclut le téléchargement via un réseau sans fil sur votre liseuse et vos applications de lecture Kindle.
83. Les trois Ermites
Léon Tolstoï
Un passager, à bord d'un bateau, désigne un ilôt et raconte comment échoué là, il a été secouru par "trois hommes de Dieu". Troublé, un archevêque faisant route avec lui demande qu'on l'y débarque. Texte intégral.
86. La matinée d'un seigneur
Léon Tolstoï
3.08★ (10)

Dimitri Nekhludov décide à dix-neuf ans d'interrompre ses études pour prendre en charge la gestion du domaine familial. C'est que la misère règne dans les campagnes russes et que le jeune Prince se sent investi d'une mission. Mais la meilleure volonté du monde, en particulier quand elle ne s'accompagne pas d'une profonde connaissance des hommes, ne peut rien face à la brutale réalité. Ecrit en 1852, La Matinée d'un Seigneur, roman d'apprentissage du désenchantement, décrit les bévues s'abattant en l'espace d'une demi-journée sur le naïf aristocrate. Incapable d'entamer un dialogue d'égal à égal avec des paysans qui ne comprennent ni son enthousiasme ni ses objectifs, rongé par une culpabilité dont il ne s'explique pas l'origine, Dmitri Nekhludov découvre la honte. Une honte provoquée par les sourires mi-moqueurs, mi-compatissants des miséreux qu'il se propose d'aider de sa poche. Une honte provoquée en définitive par la prise de conscience progressive et douloureuse du grotesque et de la vanité de ses prétentions. Il n'est pas interdit de voir dans ce personnage de seigneur juvénile s'installant à la campagne, également présent dans L'Adolescence, une sorte d'autoportrait de l'écrivain.
87. L’argent et le travail
Léon Tolstoï
4.07★ (26)

L’Argent et le Travail est une réflexion, d’une étonnante actualité, sur l’argent comme fait de société, où assurément celui-ci est désigné comme symptôme et moyen d’asservissement, mais qu’il convient de replacer dans un mécanisme plus général de violence exercé par les uns contre les autres : la ville et ses accumulations parasitaires n’en sont que l’ultime manifestation, la plus perverse, la plus criante, la plus injuste. Le travail manuel devient alors une nécessité vitale et la seule vraie valeur traditionnelle. Le problème central, selon Tolstoï, est donc l’argent : en théorie, il devrait représenter le travail, dans la réalité il n’est que le signe conventionnel qui donne le droit ou le moyen de profiter du travail d’autrui. Tolstoï distingue dans l’histoire de l’humanité trois formes de servitude : l’esclavage personnel imposé par la violence ; l’esclavage imposé par la faim et, enfin, l’asservissement par l’impôt, caractéristique des systèmes monétaires et du despotisme centralisé. Dans ces conditions, que faire ? Retourner à la campagne, donner son argent et se débarrasser ainsi de la source du mal ? Supprimer les villes, foyers de parasites où le plus riche appauvrit le plus démuni ? Se mettre au travail, en supprimant tous les facteurs d’inégalité, en se rapprochant de la production réelle en vue d’une société fraternelle ? Les deux textes rassemblés ici sous le titre L’Argent et le Travail ont été publiés pour la première fois en 1892. On y découvre l’homme et l’écrivain contestataire, engagé, conscient des contradictions dues à sa propre condition. Ses réflexions trouvent un écho prophétique et visionnaire dans les grands bouleversements politiques du XXe siècle et dans les secousses économiques du XXIe siècle.
88. C'est la fête !
Léon Tolstoï
3.08★ (12)

Fêtes démesurées ou fêtes entre amis, fêtes mondaines ou fêtes champêtres, fêtes religieuses ou païennes : au bal ou au carnaval, dans de somptueuses demeures ou au sommet d'un phare... De Léon Tolstoï à F. Scott Fitzgerald, de Gérard de Nerval à Sylvain Tesson, en passant par Oscar Wilde et Maylis de Kerangal, laissez-vous entraîner au cœur de la fête ! Faites la fête avec Mme Bovary, le grand Meaulnes et Gatsby le magnifique !
90. Deux Hussards
Léon Tolstoï
3.75★ (34)

Deux générations traversent le XIXe siècle. La première est incarnée par Tourbine, noble officier de l'armée russe qui séjourne par hasard dans une petite ville de province. Âme fougueuse et incorrigible Don Juan, il profite de cet intermède pour séduire une jolie veuve romantique, passer une nuit de débauche et sauver un jeune-homme du déshonneur en lui restituant l'argent que celui-ci avait perdu au jeu. Vingt ans plus tard,des circonstances similaires amènent le fils de Tourbine, lui aussi officier, dans la même ville de province. Hélas ! les choses ont bien changé en une génération,et c'est un garçon insensible et calculateur qui prend pension chez cette veuve qu'avait aimée son père autrefois. Spoliant sans vergogne la pauvre femme, il tentera en outre de séduire sa fille, créature naïve et généreuse, par des promesses sans lendemain. Publié en 1856, Deux générations (ou Deux hussards) est un des premiers récits de Tolstoï. L'auteur, qui avait lui-même participé à plusieurs campagnes militaires, y décrit fort habilement deux représentants de cette noblesse russe, frivole et autoritaire,dont les défauts gâchaient selon lui toutes les qualités.
91. Quand les chevaux parlent aux hommes
Léon Tolstoï
3.88★ (23)

On trouve en Amérique des hommes qui, paraît-il, murmurent à l'oreille des chevaux. En Russie, c'est l'inverse: ce sont les chevaux qui murmurent à l'oreille des hommes... Les plus grands écrivains russes ont rapporté les confidences de ces chevaux bavards, qui ont pour noms Kholstomier, Émeraude, Libussa. Réunies pour la première fois, les nouvelles de Carl Sternheim, d'Alexandre Kouprine (inédite en France) et de Léon Tolstoï (accompagnée de photos rarissimes) nous en disent long sur les pensées secrètes des quadrupèdes - et davantage encore sur celles des bipèdes. Faire parler les chevaux : ce vieux rêve d'écrivain a fini par constituer un genre à part entière, ce que, dans son introduction, Jean-Louis Gouraud appelle « la littérature hippophone » - et dont les trois textes rassemblés ici sont les chefs d’œuvre.
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